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  • Carnets d'une campagne, vendredi 6 juin

    16h45, seigneur, que le temps passe vite !!!

    Plus que 15 minutes avant que je ne me rende à la gendarmerie... La tension est presque tripotable1...

    Bon, je vous raconte quand je r'viens...

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien...

    1Vous ne pensiez tout de même pas que j'allais dire palpable ?!!! Non mais, je ne suis pas du genre à utiliser des expressions éculées...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici, mais vous pouvez également les suivre via twitter, en tapant #campagne_électorale_saint_maixent_l_école_2020 :

    lundi 2 juin

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  • Carnets d'une campagne, lundi 2 juin

    19h47, un peu tard, je le concède...

    Bon, il est sans doute temps d'aborder des choses sérieuses, enfin... Depuis le temps que je galège1, il es probable que certains parmi mes (très nombreux) lecteurs commencent à avoir envie de vrais débats de fond... Alors soyez heureux, c'est aujourd'hui que ça démarre... Et notre premier sujet fondamental concernera la liberté d'expression et la diffamation !!! En effet, vous êtes nombreux à vous être inquiétés pour moi, vous demandant si je ne courrais pas certains risques à envoyer du bois ainsi, tous azimuts, lors de certaines extrapolations de mon billet parfois quotidien...

    A vrai dire, grand lecteur du Canard Enchaîné, je ne vous cache pas qu'une plainte en diffamation aurait pu par certains aspects me réjouir un petit peu. Mon volatile préféré est coutumier du fait, gagne souvent, et cela n'est pas peu pour contribuer à sa renommée... Mais pour qu'une plainte en diffamation soit déposée, encore faut-il qu'il y ait diffamation !!! Et il faut bien reconnaître que, même sans être journaliste, mes propos sont la plupart du temps étayés, et lorsqu'ils ne le sont pas, je prends garde dans leur formulation à ne laisser aucun doute à ce propos...

    Toutefois, vous avez titillé ma curiosité, et je suis allé un peu plus loin dans mes recherches. Et d'abord, préalable à la diffamation, je suis allé voir ce qu'il en était de la liberté d'expression. Celle-ci est garantie par la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, à son article 11, qui stipule que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »

    Ainsi donc, je peux raconter à peu près ce que je veux, à condition de ne point abuser de cette liberté. Bon, je suppose que la diffamation doit faire partie des fameux abus pointés par le texte. Alors allons-y ! Diffamation ??? Selon le dictionnaire Larousse en ligne, la définition de diffamation serait : Action de diffamer ; allégation diffamatoire2. Quant à diffamer, ce serait : chercher à perdre quelqu'un de réputation en lui imputant un fait qui porte atteinte à son honneur, à sa considération. Les synonymes de diffamation seraient donc : accusation, calomnie, clabauderie, dénigrement, éreintement (familier), médisance (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/diffamation/25426)

    Bon, donc, la liberté d'expression serait bornée par la diffamation, punie en droit par la loi du 29 juillet 1881, à son article 29, qui précise que : « Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l'identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés.

    Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure. » (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=E4ED9AD4669C7828EC3F0CB726AD43CF.tpdjo17v_3?cidTexte=JORFTEXT000000877119&idArticle=LEGIARTI000006419790&dateTexte=18810730&categorieLien=cid#LEGIARTI000006419790)

    A noter le « même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l'identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés. » qui permet bien une attaque en justice y compris si certaines précautions oratoires sont prises, par exemple en utilisant l'humour, ou des affirmations dubitatives... C'est vrai qu'en y réfléchissant bien, je n'ai aucune envie non plus que tout un chacun se mette à raconter n'importe quoi sur moi. Par exemple, je pourrais parfaitement porter plainte pour diffamation si quelqu'un se permettait d'alléguer3 que je fais rien qu'à lutiner4les femmes mariées, alors que chacun le sait, je lutine tout autant les femmes en concubinage, les femmes adultères5, les femmes libérées, les femmes en union libre comme les femmes divorcées, les femmes célibataires et les femmes des années 806. Il m'arrive même de lutiner les médecins généralistes7. Bref, je serai endroit de déposer une plainte pour diffamation, estimant de la sorte mon honneur bafoué, et ce même si l'allégateur8 avait pris des précautions oratoires, humoristiques par exemple...

    Au terme de cette enquête, je me dis quand même que ça craint9 du boudin pour les humoristes. Et ça met la pression aux journaliste, qui souvent, lors de leurs enquêtes, jettent l'opprobre sur certains de nos concitoyens, parmi les plus en vue. Comment diable font-ils pour s'en sortir ???

    Je me suis dit qu'il devait y avoir une jurisprudence dans ce domaine... Et me voici derechef plongé dans les arcanes du droit français...

    Bon, sans surprise, le droit s'applique évidemment aussi en ce qui concerne les publications électroniques, et ce de manière d'autant plus forte que le nombre de lecteurs potentiels est bien plus important et difficile à déterminer qu'une publication papier... Mais ceci dit, quelques nuances sont apportées à tout ça. Ainsi, il existe une « exception de vérité et de bonne foi applicable à la diffamation et à l'injure ». Ainsi, « un auteur poursuivi pour diffamation ou injure peut démontrer qu’il a tenu les propos en cause dans un but légitime et exclusif de toute animosité personnelle. Pour ce faire, il doit pouvoir apporter des éléments d’information justifiant ses propos, et prouvant qu’il détient généralement un comportement prudent. » D'autre part, « l’internaute poursuivi pour propos diffamatoire peut s’exonérer de sa responsabilité en démontrant la vérité du fait diffamatoire, conformément à l’article 35 de la loi du 29 juillet 1881 ou en rapportant la preuve de sa bonne foi, la jurisprudence vérifie généralement la réunion de quatre critères cumulatifs :

    - la prudence du propos (emploi de termes conditionnels et indirects, de qualitatifs atténuants, utilisation de guillemets) ;

    - l’absence de volonté de nuire ;

    - un but légitime (à l’image d’une information présentant un intérêt public) ;

    - une enquête sérieuse et contradictoire (toutefois souplement appréciée pour un blog).

    La jurisprudence procède effectivement à une adaptation de ces critères en fonction du genre de support en cause, ainsi que de la personnalité de l’auteur des propos incriminés. L’exigence de prudence sera ainsi appréciée selon que les propos ont été publiés sur un blog, forum de discussion, ce dernier impliquant par nature une plus grande liberté de ton par exemple.

    Ainsi, l’auteur d’un blog n’est pas tenu d’avoir, préalablement à la diffusion de ses propos sur internet, effectué une enquête sérieuse et objective, telle qu’elle est attendue d’un journaliste professionnel (décision du TGI de Paris, 17 mars 2006). Un an après il en sera jugé de même pour le journaliste professionnel s’agissant des propos qu’il tient sur son blog personnel. »(http://www.murielle-cahen.com/publications/diffamation-denigrement.asp)

    Ainsi donc, tout de même, il faut pas mal de conditions réunies pour que la diffamation puisse être retenue... Vous voyez bien que vous n'avez aucune raison de vous en faire...

    Ah, tiens donc, mon téléphone sonne... Ce sont les vertiges du direct... Désolé, je me dois de répondre... Je n'en aurai pas pour longtemps.

    « Moi : Allo ?

    Interlocuteur : Allo. Gendarmerie Nationale à l'appareil. Je souhaiterais vous entendre.

    Moi : M'entendre, moi ? Allons bon ! Que se passe-t-il ?

    Interlocuteur : Oui, vous êtes bien la personne qui tient un blog sur le site Yakabouger ?

    Moi : Tout à fait !

    Interlocuteur : Et bien nous avons reçu une plainte vous concernant.

    Moi : Ah bon ? Et qui dépose plainte ?

    Interlocuteur : Il s'agit du président d'un club de sport que vous auriez brocardé dans votre billet du 26 mars dernier.

    Moi : Sérieusement ? Vous avez lu le billet ? C'est une demi phrase !!!

    Interlocuteur : Certes, mais je dois vous entendre.

    Moi : Bien. Et bien rendez-vous vendredi prochain 17h.

    Interlocuteur : D'accord. A vendredi.

    Moi : A vendredi ! »10

    Ben me v'là beau... Euh, y-a-t il un avocat dans la salle ??? Gratuit ??? Non parce que, là, j'ai pas vraiment les moyens...

    Ne panique pas mon Phanou11, ne panique pas... Réfléchir... Qu'est-ce que t'as bien pu écrire qui l'agace comme ça ??? Ah oui, tu as suggéré que peut-être, le futur adjoint au sport pourrait «  attribuer des subventions à un club d'arts martiaux qui n'a pas pour enseignant quelqu'un d'habilité à enseigner cet art ».

    Alors voyons... As-tu diffamé ? Alors certes, le lien vers la fédération française de Karaté ne laissait que peu de place au doute. Mais bon, c'était formulé prudemment, de manière hypothétique, sans affirmer quoi que ce soit. D'un autre côté, mine de rien, ça insinuait quand même que jusqu'à présent, tel n'était pas le cas... Alors quid de l'enquête sérieuse ?

    En fait, dans cette histoire, je me suis un peu emmêlé les pinceaux. J'ai confondu habilitation fédérale et habilitation tout court... Pour bien faire, j'aurais dû préciser que l'enseignant, bien que titulaire du diplôme d'instructeur fédéral, n'étant pas titulaire d'une licence fédérale sur l'année en cours ne peut en aucun cas enseigner dans un club affilié à la FFKDA, ce qui implique que les ceintures délivrées dans ce club n'ont pas de valeur fédérale, et que les membres dudit club ne peuvent pas participer aux compétitions fédérales. 12

    Bon, c'est vrai, j'aurais dû vérifier un peu mieux mes infos avant d'écrire ça... Mais d'un autre côté, ça mérite vraiment une plainte ???

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien...

    1 Du verbe galéger, encore inconnu des académiciens qui feraient peut-être bien de se mettre à lire ma prose, au lieu de dormir sur le leur...

    2 Il se sont pas foulés sur ce coup là, faut bien reconnaître...

    3 J'adore ce verbe...

    4 Idem

    5 Comme disait un poète qui m'est cher, ne leur jetez pas la pierre, je suis derrière...

    6 Toujours les grands auteurs à la rescousse...

    7 Mais non, pas toi, grand fou, les femmes médecin généraliste...

    8 J'vous l'ai déjà dit, je fais ce que je veux au niveau du vocabulaire...

    9 Oui, je n'hésite pas à utiliser quelques expressions imagées... Ça donne de la vie...

    10 Bien évidemment, dans un souci d'évitage de soucis, j'ai volontairement transformé les propos réellement tenus, sauf...

    11 Oui, quand je panique, je m'appelle Phanou, ça m'apaise... Et puis, pour tout vous dire, ça excite les filles, qui y voient l'expression d'une naïveté émouvante, là où il n'est que survivance de réactions infantiles...

    12 J'espère cette fois-ci que mes sources sont fiables...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, mercredi 28 mai

    9h du mat, j'ai des frissons...1

    Je sais, je sais, je vous ai abandonnés... Et vous étiez tout tristes2... Mais bon, il faut bien se faire désirer un peu, et puis, du coup, l'avantage, c'est qu'on peut commencer à faire un blog collaboratif... Parce que, de par le fait3, ça vous a incité à l'écriture, vous itou... Alors, bon, je peux pas tous vous les livrer, vu la foultitude de mails que j'ai reçus, de courrier dans ma boîte aux lettres, de messages sur mon répondeur, sans parler des avions qui tournent au-dessus de ma maison avec des bannières flottant au vent pour me livrer vos appels au secours, mais je vais quand même vous en partager quelques uns. Bien sûr, vous en avez l'habitude à présent, dans un souci de discrétion, je ne donnerai que les initiales des noms de famille :

    De Nathalie H. de Melle : « C'est vrai qu'il ne fait rien qu'à ne rien faire ce bloggeur : Plus de 15 jours qu'on n'a plus de nouvelles de la campagne !!! Où es-tu Stéphane ??? »

    Olivier T, de Saint-Maixent : « Parle-nous encore de l'endive molle, s'te plaît !!! »

    Maman de Corinne P, de quelque part en France, probablement pas très loin de Saint-Maixent : « Bè alors, kikivouzarrive ??? J'm'ennuie au p'tit dèj, moi, maintenant !!!4 »

    François C., de Saint-Maixent : « Reviens,on va vivre la main dans la main... L'aventure avec toi c'est si bien !!!5 »

    Delphine B., de Melle : « J'aime beaucoup ce que vous faites, et vous m'êtes une source d'inspiration permanente. Mon article sur les concessions électriques, en France, c'était pour vous...6 »

    Anonyme, de peut-être n''importe où : « Tu romps avec ma femme ou je viens te casser la gueule avec mes potes !!!7 »

    David A., de Fenioux : « Cher Stéphane, je te lis avec assiduité depuis le début de la campagne, et une question me taraude comme une bête : comment se fait-il que les saint-maixentais, qui en ont pourtant sacrément ras le pompon de vivre dans une ville agonisante, aient pourtant reconduit l'équipe qui les a conduit jusqu'à l'asphyxie ??? Sinon, toi, continue comme ça. Tu es une vraie goulée d'air pur !!! 8»

    Trésor P. : « L'examen de votre situation fait apparaître un solde négatif de xxxxxx euros. Merci de bien vouloir régulariser votre situation au plus vite !!!9 »

    Nathalie E., dite Geneviève : « Dis-donc, vu qu't'écris plus beaucoup ton blog ces derniers temps, tu pourrais peut-être envisager avec une certaine forme de sérénité de recommencer à me filer un coup de main pour mettre à jour le site, parce que ça commence à bien faire, ton côté j'me la joue star et j'fais croire à tout le monde que je reçois des tonnes de courrier alors qu'tu fais rien d'autre que passer ton temps à glandouiller sur le canapé, non mais !!! »

    Bon, je ne vous livre là que quelques-uns des témoignages que j''ai pu recevoir ces derniers temps... Il va de soi que je n'ai guère le temps de les compter, malgré une passion renouvelée pour les maths ces derniers temps, passion dont il faudra bien un jour que je vous cause un peu, tant les questions qui se posent sont nombreuses et me turlupinent10. Mais ce sera l'objet sans doute d'un prochain billet... Là, j'ai plus le temps, il faut qu'j'aille faire des courses.

    Enfin, j'dis ça, j'dis rien !!!

    1 Je sais, c'est pas de moi, mais il faut bien rendre hommage à des gens, parfois, non ?

    2 Ben non, pas toi, grand fou !!! T''es quand même pas maso à ce point...

    3 J'vous l'ai déjà faite, celle-là, il faut retrouver les billets précédents...

    4 Euh, j'suis désolé...

    5 Arrête maintenant, je t'ai déjà dit que c'était pas possible !!!

    6 C'est gentil, fallait pas...

    7 Oups, j'ai bien peur que ce message là n'aie rien à voir avec mon blog... Heureusement que je peux l'effacer avant de publier !!!

    8 Alors là, seuls les lecteurs assidus de So Foot, ou ceux de Bouzard, peuvent comprendre. Tiens, je me demande, y aurait-il du Bouzard dans sa si fameuse bibliothèque ???

    9 Qu'en termes délicats cet amour est-il dévoilé... Quelle pudeur dans le choix des mots, quelle retenue dans l'encodage !!!

    10 J'adore ce verbe... Ses sonorités m'enivrent, que voulez-vous ? Vous voulez faire entrer quelqu'un au Panthéon : le type qui a inventé ce verbe y a a place, tout droit !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, mercredi 30 avril

    19h00, début du conseil municipal...

    Hé Ho !!! Ça va aller ouaih ?!!! J'fais c'que j'peux, moi, et là, en ce moment, j'peux pas grand chose... J'vais quand même pas me faire engueuler parc'que j'suis en retard sur ma livraison bi-hebdomadaire, non ? Bon, la daronne de la patronne, elle, j'veux bien, mais elle m'engueule pas... Juste, le matin, elle n'a rien à lire et je sens ses ondes de tristesse me caresser l'esprit chagrin (c'est joli, ça, comme formule, vous trouvez pas ? Dans mon prochain roman, je vais essayer de la réutiliser. Ça devrait être un de ces romans doucement mélancolique, avec une de ces pointes d'ironie douce-amère dont seuls les lecteurs assidus des romans de Vicky Baum ont le secret... Mais il pourrait y avoir également une intrigue politico-financière avec des membres de la mafia berrichonne, certes moins connue que la mafia russe, mais quand même, ça reste la mafia, alors faut s'méfier !!!). Bon, de toute manière, j'avais pas l'temps (trop de salsa, de tango, d'enfants, de...), et puis après, ça servait à rien parce que j'attendais le conseil municipal. Et puis après, ben j'étais tout fatigué alors j'm 'a1 couché. Et du coup, j'ai encore fait un rêve... Ouaih, je sais, ça commence à devenir habituel, mais bon, on fait c'qu'on peut... Moi, je peux rêver... Donc dans mon rêve, j'assistais au conseil municipal2... Il faut que j'vous raconte, parce que franchement, c'était encore un de ces rêves assez étrange...

    Alors, dans mon rêve, ça commence par l'appel (un peu comme en classe, je me demande si le lycée ne me manque pas !!!). Et dès le début, une bonne partie des conseillers de la majorité sont absents (c'est là qu'on voit bien qu'il s'agit d'un rêve... Dans la réalité, évidemment, les conseillers municipaux de la majorité se doivent d'être présents, surtout en tout début de mandat...).

    Pour ma part, je suis installé en fond de salle, mon ordinateur posé sur les genoux... Et l'un de mes lecteurs les plus assidus d'interroger le maire, assis à sa droite : « Il a le droit de venir avec un ordinateur ? ». Dans mon rêve, c'est le Directeur Général des Services qui lui répond : « Et oui, la séance est publique, et il peut même filmer, si il veut ! »

    Nous sommes quelques-uns de la liste à assister au conseil. Geneviève, Guillaume, Michelle, Anne, Manu... Et bien évidemment nos élus, fidèles au poste...

    Dans mon rêve, il s'agit d'une séance somme toute assez technique. Quelques décisions subsidiaires, mais il s'agit principalement de valider l'exercice de l'année précédente. Et donc une longue litanie de chiffres, énoncés par le Directeur Général des Services. Pendant cet exposé, M. le Maire semble totalement absent, regard fixe et vide. L'un des adjoints ne fait que regarder son écran, peut-être absorbé par une partie de Candy Crush3. En fait, l'ambiance est somme toute assez tristouille. On a toujours aussi peu l'impression d'avoir une équipe à la manœuvre, voire même il semble se dessiner des tensions entre les différents adjoints (ça va, je vous rappelle que c'est mon rêve, et après tout, j'y imagine ce que je veux...). Très peu, voire aucune discussion. Les votes sont expédiés en 12 secondes, et en avant Guingamp.

    Quand même, je n'ai pas de chance... Je ne peux pas voir mon meilleur ami, caché derrière un écran d'ordinateur. J'imagine qu'il surveille si des fois, je ne serai pas en train de publier un truc en direct4...

    Après, grande discussion autour de la composition d'une commission extra-municipale, consacrée au stationnement et à la circulation. En fait, la composition en est déjà fixée en bonne partie... Mais, idée quasi-sublime, M. le Maire se dit qu'il serait peut-être bon qu'une personne à mobilité réduite puisse intégrer la dite commission. Malheureusement, aucune association consacrée au handicap dans la commune, et l'idée d'intégrer une personne d'une autre commune serait assez stérile. Ceci dit, une idée en l'air, comme ça : et si M. le Maire se contentait de se promener en ville, et d'observer la praticabilité des trottoirs, par exemple dans le Faubourg Charrault ou l'ensemble du centre ville, peut-être qu'il pourrait lui-même s'apercevoir de quelques défauts, non ???

    Bon, maintenant on passe au budget 2014. Et ça commence bien, puisque le maire qui s'était engagé à ne pas augmenter les impôts commence par... les augmenter. Certes, de 1 % seulement, mais tout de même !!! En fait, le tour de passe-passe (dans mon rêve, après le conseil municipal, on discute de ce qui s'est passé la veille à la comcom) consiste à ne pas augmenter les impôts dans la commune, mais de les augmenter au niveau de la part intercommunale... Comme ça, ni vu ni connu, ils augmentent, mais ce ne sont pas les équipes municipales qui sont responsables... A ce détail près évidemment que ce sont elles qui valident l'astuce au niveau du conseil communautaire... Mais c'est un rêve, évidemment, et dans la vraie vie...

    Notre spécialiste en communication se fait remarquer en ouvrant une canette !!! Pas mal, le coup de pub pour une boisson dont un spot était jugé... comment dire... sulfureux !!!

    Il est toujours content, M. le Maire... Sa gestion le réjouit !!! Ça fait plaisir à voir, un gars content, comme ça... Bon, son directeur des services ne cesse de dire que sa ville est pauvre (2 fois au moins)... Mais c'est pas grave, il est content quand même !!!

    On parle de la chaufferie mutualisée... Un conseiller (spécialement choisi par M. le Maire) demande si la région financera l'achat des granulés, sous l'oeil particulièrement perplexe du directeur des services... Quel niveau de réflexion !!! On comprend qu'il puisse être rémunéré pour poser des questions à ce point pertinentes !!!

    Laure pose des questions (im)pertinentes... Ainsi, on découvre qu'il existe un règlement intérieur au conseil municipal. Mais on en parlera lors d'un prochain conseil municipal, qui décidera d'adopter un nouveau règlement intérieur... Ceci dit, c'est étonnant de savoir qu'un règlement intérieur existe, et que les conseillers n'en aient pas eu connaissance jusqu'à présent, non ?

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien...

    PS : vous êtes nombreux à vous être inquiétés de ma santé suite à mon précédent billet... En fait, je vais bien, ne vous inquiétez pas... Mais c'est vrai que je ne sais pas comment je vais faire... Ceci dit, j''ai croisé mon médecin l'autre jour, et il semble ne pas être en forme (prolbème à la main)... Faudra que je lui demande des nouvelles ! Comme d'hab. Au fait, pantois, c'est joli comme mot, non ???

    1Ben non, grand fou, ce n'est pas une faute... C'est une licence poétique. C'est un peu un rappel des expressions enfantines, tu sais, quand ils disent j'ma crompé !!! Enfin, je ne vais quand même pas tout le temps tout t'expliquer ??? Faut qu'tu d'mandes à tes copains, aussi...

    2Ben oui, grand fou... Tu ne t'attendais quand-même pas que je raconte ça en direct, sans le filtre de l'humour ??? Tu sais, à un moment donné, il va bien falloir que tu l'avoues en public, que tu me lis, tu ne crois pas ? On ne peut pas continuer à se cacher comme ça...

    3Ben oui, comme c'est un rêve, je peux tout imaginer, après tout...

    4Ben non, comment veux-tu que je fasse un truc pareil ? Je n'ai pas les codes wifi de la mairie, moi !!! Ceci dit, si tu y tiens, n'hésite pas à me les communiquer... Le prochain conseil, je te publie des trucs rien que pour toi...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, mardi 22 avril

    17h46, what's up ???

    Ah bravo, merci encore !!! Croyez-vous qu'y en aurait un qui m'aurait prévenu ? Ben non, évidemment !!! Et moi, tranquille (pas comme Baptiste, je ne suis pas du genre à recycler les formules), j'y vais, je continue. Et vas-y que j't'écris une pièce de théâtre, que j't'envoie des lettres de motivation, que je distribue les bons points, les mauvais... Vas-y que je fais rigoler les copines à l'hosto, que je m'occupe de la lecture du matin de la daronne à la patronne (oui, pour la rime, daronne, ça sonne mieux, même si mon traitement de texte le refuse...), que j't'organise des quizz musicaux, des concours (au fait, y en a pas un qu'a répondu... Du coup, mes prix, j'me les garde, na!!!) Y en aurait pas un qui aurait pu tirer la sonnette d'alarme, non ?!!! ET qui c'est qui a l'air d'un abruti, maintenant ? Oui, c'est vrai, à part les autres... Ben c'est moi... J'ai pas l'air d'un c...

    Et c'est pas la peine de me regarder avec cet air ahuri ? Je vais vous expliquer, et vous verrez, au final, c'est bien de votre faute...

    Pour bien tout comprendre ce qui se passe, il faut revenir en arrière... Au commencement, il n'y avait rien, nada1, la zone (mais pas industrielle). Bon, on va avancer dans le temps, parce que là, je sens que ça pourrait durer un peu. Au fait, vous saviez que les astronomes avaient enfin pu observer des images du Big bang ??? C'est ici : http://www.science-et-vie.com/2014/03/19/brouillon-titre-trouver-les-astronomes-sapprochent-du-big-bang/... Je sais bien, ça digresse un peu, mais vous allez comprendre assez vite pourquoi j'hésite un peu, à l'heure des aveux (ça sonne bien, ça, non ? C'est euphonique !). Alors revenons à avant-hier, vous savez, jour de théâtre... Moi, du coup, je me couche avec la satisfaction du devoir accompli... L'inspiration était là (merci d'ailleurs à tous ceux qui me suggèrent tout ça...), j'imaginais aisément la joie de mes lecteurs, surtout ceux qui ne peuvent que difficilement avouer leur lecture suivie, et je feuillette quelques pages d'un joli petit polar jazz américain. Et me v'là parti dans les bras de Morphée, faute de mieux. Il fait assez beau en ce moment, alors, vous, j'sais pas, mais moi, j'dors la f'nêtre ouverte... Bref, le lendemain, petit déjeuner avec mes enfants, tranquille, et on profite du beau temps pour jardiner un peu. Comme disait Candide, cher à mon cœur comme à celui d'une amie très chère, que je salue ici, il faut cultiver son jardin... Je pense à Pierre Rabhi, à Alain Finkelkraut (non, je déconne...), je bêche, je bine, je désherbe à la main (oui, mon jardin est une zone zéro pesticides... Tout à la main, le paradis des escargots. D'ailleurs, si certains veulent venir faire un cueillette, n'hésitez pas. Il sont nourris bio...). Le soleil chauffe délicatement ma peau mordorée, et un fil de sueur me coule le long des reins... Rhaaaaaaaaa !!! Bon, j'arrête là, je vais finir par affoler les foules, ou m'affoler tout seul...

    Bref, mon jardin prend figure humaine (mais non, c'est juste une figure de style... Si j'étais un artiste, ça se saurait, que diable!), et moi de me réjouir de ces activités bucoliques qui apaisent l'esprit et font du bien au corps... Une journée bien remplie, en somme. Un peu frais en fin d'après-midi, mais tout va bien !!! Manger, Piratedescaraïber, et backtobeder (toujours avec Morphée, compagnon fidèle, mais dont les bras n'ont pas le velouté tendre que j'apprécie tant à l'heure du guerrier !!!). C'est ce matin en fait que tout a commencé... Je me lève, et non, je ne te bouscule pas (faut arrêter avec ça), je descend dans la cuisine, je prends mon café, comme d'habitude (c'est malin, maintenant, j'ai ça en tête en permanence... Malheureusement, ce n'est pas le plus grave). Et première petite quinte de toux, légère... Le deuxième café du matin suit le premier (quand je vous dis que je mène une vie trépidante), rangeage de table du matin, et deuxième quinte, un peu plus forte... Vous l'aurez compris, de quinte en quinte (rien à voir avec le poker), de mal de gorge en mal de gorge et de nez qui coule en nez qui coule, bien me v'là arrivé en fin de journée avec de la fièvre, mal à la tête, quelques courbatures qui vont, bien, etc. Et là, vous m'voyez v'nir !!! Pourquoi personne ne m'a-t-il prévenu qu'à force de dire du mal des toubibs, j'allais finir malade sans savoir à qui m'adresser ??? C'est kikèdanslamouise maintenant ? Marc, si tu me lis, je t'en prie, pardonne-moi... Tu sais bien, ce n'était pas dirigé contre toi... J'peux v'nir, dis, s'te plaît ???

    Bon, ben c'est pas tout ça, mais j'vais m'coucher...

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien...

    1 Ah non, n'insistez pas, il est hors de question que je refasse le coup du « un peu comme à Saint-Maixent, en somme ». J'l'ai déjà faite, et je ne suis pas du genre à dupliquer mes écrits...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici, mais vous pouvez également les suivre via twitter, en tapant #campagne_électorale_saint_maixent_l_école_2020 :

    dimanche 20 avril

    jeudi 17 avril

    dimanche 13 avril

    mardi 1er avril

    samedi 29 mars

    vendredi 28 mars

    jeudi 27 mars

    mercredi 26 mars

    mardi 25 mars

    lundi 24 mars

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    vendredi 21 mars ter

    vendredi 21 mars bis

    vendredi 21 mars

    jeudi 20 mars

    mercredi 19 mars

    mardi 18 mars

    lundi 17 mars

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    samedi 15 mars

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    jeudi 13 mars

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  • Carnets d'une campagne, dimanche 20 avril

    18h53, l'heure des braves...

    Une journée très particulière, pièce en un acte, sans rien à voir avec Ettore Scola...

    La scène se passe dans un cabinet médical. Un homme est assis derrière son bureau. Sur son visage, une certaine lassitude semble se lire. Soudain, une musique retentit dans la pièce : la célèbre Messe en si mineur, de qui vous savez. François C. décroche son téléphone portable. (le metteur en scène fera le choix de sonoriser l'appareil téléphonique. En effet, il est particulièrement important de rendre vivant les échanges téléphoniques. Un artifice de mise en scène pourrait consister à diviser la scène en deux parties, de manière à les éclairer alternativement ou simultanément et créer ainsi l'illusion de deux lieux différents)

    Scène 1

    F. C. : Allo ?!!!

    1. M. : Allo, François ! Bonjour, c'est Léopold. Écoute, on a un problème...

    F. C. : Oui, je sais, j'ai vu... Il a encore publié un billet... Je ne sais pas s'il va nous lâcher un jour...

    1. M. : Oui, mais cette fois-ci, ça va plus loin que d'habitude... Tu as lu jusqu'au bout ?

    F.C. : Ben oui... Il me traite de grand fou, maintenant... Franchement, il exagère !!!

    1. M. : Ben non, c'est pas ça, le souci... C'est quoi, cette histoire d'émission ???

    F.C. : Ah oui, ça aussi... Écoute, je n'en sais absolument rien. Tu crois que le public de BAP pourrait ne pas venir pour suivre France 3, samedi ?

    1. M. : Non mais franchement, on s'en fout, de ton BAP. C'est pas ça le problème, franchement... Mais si ils commencent à avoir un écho à la télé, on ne va plus pouvoir faire tout ce qu'on veut !!! Ça c'est grave !

    F.C. : T'as raison, mais qu'est-ce qu'on peut faire ???

    1. M. : C'est un peu pour ça que je t'appelais... J'espérais que tu aurais une idée ?

    F.C. : En même temps, le spécialiste en communication, c'est pas moi, quand-même. T'as bien vu que quand je fais un discours, je passe pour un type aigri et agressif... Tu devrais peut-être appeler Olivier, non ???

    1. M. : T'as raison, c'est ce que je vais faire... Bon, à vendredi, alors, pour l'inauguration, avec tous les notables de la région !!!

    F.C : Ouaih, à Vendredi.

    Les deux raccrochent. Côté jardin, François se lève de derrière son bureau, et fait les 100 pas en marmonnant, l'air étrangement excédé : « Grand fou... grand fou... Grand fou !!! » Le comédien veillera à varier les intentions, abattu, consterné, colérique... Il faut faire sentir au public un homme au bord de la crise de nerfs... Peu à peu, la lumière baisse sur ce tableau...

    Côté cour, Léopold fouille désespérément dans son bureau pour rechercher un agenda, puis un annuaire téléphonique. Des mots scandent ses recherches, en boucle : « Alors, le numéro d'Olivier, voyons, alors... C'est où ?... » Le bureau devra être très ancien, et pourvu d'un antique téléphone à cadran...Une fois la lumière totalement éteinte côté jardin, Léopold finit par trouver un annuaire, et finit par trouver le numéro tant convoité... Le temps de le composer et voici les sonneries qui retentissent. La lumière revient côté jardin... Un intérieur cossu, mais vieillot. La sonnerie de « We are the champions !!! » Un homme, assez grand, cheveux courts, vient décrocher.

    Scène 2

    O. S. : Allo ? Who's speaking ???

    1. M. : Oui, Olivier, arrête de faire l'andouille... On a un souci !

    O. S. : Oui, je sais... J'ai lu, ce matin... Je crois que François est copain avec ce type, là, qui écrit tous ces trucs sur nous. Ou en tous cas, ils sont sacrément complices. Il l'appelle grand fou, maintenant !

    1. M. : Bon, décidément, tu dis bien que des âneries... Je me demande pourquoi je t'appelle ?!!! C'est pas ça le problème. T'es au courant de cette histoire de reportage, sur la liste d'opposition ?

    O. S. : Ah, oui, ça aussi... Ben non !!!

    1. M. : Bon, écoute, c'est le moment de faire jouer tes relations professionnelles dans le domaine de la com. Je veux tout savoir sur cette émission, et surtout savoir comment faire en sorte qu'elle ne soit pas diffusée.

    O. S. : Ah oui, t'as peur que le public ne vienne pas à BAP pour pouvoir regarder ça ?

    1. M. : Mais vous m'emm... avec votre BAP. C'est pas le problème, enfin ? Vous êtes pas vrais...

    O. S. : Ben, alors, c'est quoi, le problème ???

    1. M. : A ton avis, si ils commencent à avoir de la presse, tu crois qu'on a la moindre chance la prochaine fois ??? Déjà qu'on a été catastrophiques cette fois-ci, heureusement qu'ils sont partis un peu tard... Parce que sinon, mon cumul des mandats, je pouvais m'asseoir dessus... Et je te rappelle qu'il me reste encore des échéances, moi !!!

    O. S. : Ah, oui, évidemment... Bon, écoute, ne t'inquiète pas, je suis un pro. Donc j'appelle tout de suite la belle-soeur du tonton de mon arrière grand-tante par alliance du côté du second mari de ma belle-fille, dont un ami connaît un gars qui est copain avec un technicien de France 3... Normalement, d'ici une ou deux semaines, je devrais avoir des infos !!!

    1. M. : Ah d'accord... Je vois !!! A ce moment là, le mieux, ce serait peut-être que tu enregistres l'émission... On gagnera du temps !

    O. S. : L'enregistrer ??? Tu veux dire qu'il existe des appareils qui permettent d'enregistrer des émissions qui passent à la télé ??? En fait, j''avais plutôt l'intention de la regarder... Tu crois que François m'en voudra si je ne viens pas à BAP ?

    1. M. (un peu abattu...): Non, laisse tomber !!! Allez, à une prochaine !

    Les deux raccrochent. Côté jardin, la lumière baisse rapidement, pendant qu'Olivier regarde son téléphone de manière pensive. Côté cour, Léopold semble extrêmement abattu, la tête dans les bras... Il prononce en boucle : « Des bras cassés !!! C'est pas possible, je suis entouré de bras cassés !!! Mais qu'est-ce qu'j'peux faire avec des branques pareils !!! Bon, qui j'appelle, maintenant ??? J'vais appeler Jérôme, ça va me changer, de parler avec un winner !!! » La lumière revient côté jardin. Une salle de conseil municipal, luxueuse... Un homme d'une quarantaine d'années, le visage jovial du commercial au sommet de son art, est assis dans le fauteuil du maire, devant son ordinateur portable. Il caresse avec un air extatique son écharpe de premier magistrat. Côté cour, Léopold, après avoir cherché partout le numéro (même jeu qu'entre la scène 1 et la scène 2), compose le numéro. Dans la salle du conseil, un portable sonne (l'air de Tourner les serviettes).

    Scène 3

    J. B. (débit très rapide, ne laisse pas le temps à son interlocuteur d'en placer une) : Allo, Léopold ! Tiens, j'suis content qu'tu m'appelles ! Tu vas bien ? Dis, t'as vu le blog de ton pote, ce matin.. Qu'est-ce qu'il vous met !!! Moi, tous les matins, c'est le premier truc que je lis, même avant le Canard Enchaîné, le mercredi !Et tous mes conseillers vont regarder la 3, samedi, histoire de voir à quoi il ressemble, le bougre... Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien ! T'as vu, je lui repique même ses tics de langage ! Bref, à part ça, j'espère que ça va pas vous poser des problèmes, pour BAP. En tous cas, je peux t'assurer que je pense à toi tous les matins, en lisant le blog. Et, franchement, tu veux que je te dise : t'aurais dû l'embaucher quand il t'a fait sa lettre de motivation. Franchement, si ça se trouve, c'est un type vénal qu'on peut acheter. Et en tous cas, ça t'aurait rien coûté d'essayer !!! Bref, avec tout ça, j'ai encore plein de trucs à faire, moi, dans ma journée... Allez, je te laisse ! Content d'avoir eu de tes nouvelles. Enfin, remarque, j'en ai tous les jours ! Lol. Allez, à plus !!!

    Il raccroche. Côté cour, Léopold reste assommé devant ce flot de paroles, et regarde son combiné téléphonique d'un air hébété, voire abasourdi, voire les deux ! La lumière a baissé sur le côté jardin, très rapidement. Côté cour, elle descend très progressivement, en même temps que Léopold peu à peu s'avachit sur son bureau, laissant tomber son combiné téléphonique qui pend pathétiquement au bout de son fil... Une poursuite éclaire une pendule, suspendue au dessus de la scène, et qui fait plusieurs tours de cadran... Quelques jours plus tard, donc... Salle de réception d'une mairie. Léopold, François, Olivier sont en train de boire du champagne. Ambiance très détendue...

    Scène 4

    F. C. (chante): On a gagné, on a gagné !!!

    1. M. : Bon, ben voilà, finalement, je n' croyais pas, mais tu as réussi, Olivier... Il est pas passé, le reportage. Bravo, et tu remercieras la belle-sœur de je sais plus qui...

    O. S. (perplexe): Euh... Oui... c'est à dire que...

    F.C. (toujours chantant) : Ils ont perdu, ils ont perdu !!!

    1. M. : Ça va François... Pour l'instant, il n'est pas passé... C'est toujours ça de gagné, mais tu penses bien qu'il ne va pas nous lâcher, l'autre... Tu ferais mieux de surveiller tes arrières …

    F. C. (soudainement inquiet): Ah bon, tu crois qu'ils peuvent le passer plus tard ? Olivier, elle t'a dit quoi la belle-sœur du tonton de ta belle-fille ???

    O. S. : Euh, c'est à dire que...

    Un téléphone interrompt fort opportunément la phrase d'Olivier. Un dring dring du plus bel effet, venant de la pièce d'à côté... Une secrétaire ouvre la porte et apporte le téléphone à cadran à Léopold, qui décroche. Côté jardin, la lumière s'allume et on reconnaît la salle du conseil municipal précédente, avec toujours Jérôme B. à l'autre bout du téléphone, les pieds sur la table du conseil...

    1. M . : Allo ?!!!

    J. B. (toujours le même débit ultra-rapide): Allo. Salut Léo, ça boume... Bon, dis, t'as lu le billet d'aujourd'hui ??? Il vient juste de tomber. Hé, sans déconner, c'est énorme... Il vous a fait une blague, le gars... Et je crois bien qu'il y a une fuite dans votre équipe, parce que, en fait, il sait tout. Les coups de fil, la panique, etc. Il raconte tout, même la fin de l'histoire... Tiens, par exemple, là, tout de suite, il sait que tu es avec Olivier et François, en train de fêter la fin de BAP, et surtout la non diffusion du reportage... Bon, je te laisse, c'est la fin de mon dialogue... Je lis à mesure, histoire de pas me gourer... Allez, à plus ! Et surtout, oublie-moi. Je n'ai pas très envie qu'il se mette à parler de moi dans son blog... Salut !!!

    Il raccroche, tandis que côté cour, Léopold contemple son téléphone, comme sonné (c'est bien, comme jeu de mot, ça, non?). Même jeu que scène précédente... Le noir se fait peu à peu, tandis qu'on entend en fond sonore, sur l'air de Comme d'habitude :

    Je me lève, j'allume mon ordi
    Je vais voir son blog
    Comme d'habitude
    Bien sûr, il y a un billet
    J'suis sûr qu'il parle de moi
    Comme d'habitude
    Et oui, il m'appelle grand fou
    J'ai envie d'pleurer
    Comme d'habitude
    Mais lui, je crois qu'il s'en fout
    Comme d'habitude

    Alors, j'vais au(x) cabinet(s)
    Il faut que j'évacue
    Comme d'habitude
    Tout seul je lis Paris-Match
    C'est vrai qu'c'est consternant
    Comme d'habitude
    J'écoute un morceau de Bach
    Pour me rassurer
    Comme d'habitude
    Bientôt, y aura Bach à Pâques
    Comme d'habitude

    Comme d'habitude, toute la journée
    Je vais t'attendre impatiemment
    Comme d'habitude, tel un bateau ivre
    Comme d'habitude, j'aurai envie d'te lire
    Comme d'habitude, bien sûr j'aurai mes livres
    Comme d'habitude

    Et puis le jour s'en ira
    Moi je rentrerai
    Comme d'habitude
    Toi, tu n'auras pas écrit
    Pas encore publié
    Comme d'habitude
    Tout triste j'irai me coucher
    Sans un mot de toi
    Comme d'habitude
    Mes larmes, je les cacherai
    Comme d'habitude

    Comme d'habitude, même la nuit
    Je vais rêver de tes écrits
    Comme d'habitude j'y penserai
    Comme d'habitude je cauchemarderai
    Comme d'habitude tu t'en gausseras
    Comme d'habitude

    Comme d'habitude tu écriras
    Comme d'habitude tu publieras
    Comme d'habitude tu t'endormiras
    Comme d'habitude

    Comme d'habitude dès le lendemain
    Comme d'habitude je lirai tes mots
    Comme d'habitude on recommencera...

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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    mercredi 26 mars

    mardi 25 mars

    lundi 24 mars

    dimanche 23 mars

    vendredi 21 mars ter

    vendredi 21 mars bis

    vendredi 21 mars

    jeudi 20 mars

    mercredi 19 mars

    mardi 18 mars

    lundi 17 mars

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  • Carnets d'une campagne, jeudi 17 avril

    21h11, c'est pas une heure qu'elle est belle, ça ???

    Rhoooooooo !!! Quand ça commence comme ça, c'est qu'j'en ai une bonne à vous raconter, en général... Rhoooooooo (je compte les o, ça fait plus sérieux. C'est qu'c'est un truc hyper précis, l'interjection... Ça rigole pas. Déjà qu'mon correcteur n'en veut pas, faudrait pas quand même que j'me goure dans le nombre de o), reprends-je donc sans transitionner (tiens, c'est rigolo, transitionner, il n'en veut pas non plus. Pourtant, au niveau des o, j'suis sûr de mon coup) à outrance !!! Rhoooooooo !!! Allez, d'accord, je raconte. Vous le savez sans doute déjà, vu que vous suivez ardemment la page FB de la liste, on s'est réunis hier soir. C'était chouette ! On s'est raconté des trucs, puis quelques machins aussi... On s'est projeté. C'est vrai que la dernière campagne, on l'avait démarrée peut-être un peu tard. Du coup (j'vais pas vous mettre du de par le fait à chaque fois, non plus!!!), on part un peu plus tôt cette fois-ci, histoire d'être certains de notre coup pour la prochaine, vu qu'on a malgré tout fait une bien meilleure campagne que la majorité (ben si, docteur1, nous, on a pas été obligés de vider notre blog ni notre page facebook de l'essentiel de son contenu par méconnaissance de la loi ou mépris des institutions !!!). Bon, je sais bien que ça ne va pas plaire à la majorité en place, mais une équipe de télévision était présente vu l'originalité de notre démarche (reportage diffusé normalement samedi soir), et la discussion allait bon train, quand soudain (ça trépide, hein?!!!), Corinne me chope par le bras ne me disant qu'elle a été très surprise de recevoir des excuses d'un des membres de la majorité pour l'humour de son conjoint, qui n'aurait jamais eu l'intention d'être bêtement désagréable (pour ceux qui ne comprendraient point de quoi il est question, il faut remonter quelques billets en arrière, le soir de l'élection il me semble. Vous n'avez qu'à suivre, après tout !). Cela aurait été une erreur de diction, maladresse de fourchelangue (ça sonne Harry Potter, non ? Crédible tout autant...). Saluons le courage de la personne en question (c'est sincère, j'éprouve toujours la plus grande admiration pour les personnes qui savent s'excuser, quel qu'en soit le coût pour l'égo) qui vient s'excuser à la place d'une autre, dont, du coup, il va être plus difficile de saluer le courage... Et, pourquoi pas, accordons le bénéfice du doute !!! Ceci dit, je me demande si je vais pouvoir bénéficier d'excuses de la part du conjoint pour ses menaces à peine voilées, ou s'il va toujours courageusement se contenter de faire faire le job par d'autres ??? On verra bien, je vais au marché, samedi !!! Bref !!!

    A part ça, on a évidemment parlé des derniers conseils, municipaux et communautaires !!! C'est marrant, la démocratie. Une vieille idée (de philosophes, tiens, d'ailleurs, pour parfaire la culture de mon futur employeur qui ne semble pas être au courant), et que d'aucuns parviennent toujours à dévoyer à leurs fins... Il est inutile ici que je revienne sur l'anti-intellectualisme primaire dont à fait preuve M. Moreau lors du conseil municipal, la presse locale s'en étant faite largement l'écho !!! Par contre, je me dois de préciser à son intention qu'il existe une différence fondamentale entre un professeur de philosophie et un philosophe. Le premier n'est ni la condition nécessaire, ni la condition suffisante du second !!! Et c'est heureux, d'ailleurs ! Mais il est remarquable de constater que ces mêmes professionnels de la politique qui régulièrement s'inquiètent du manque de civisme de leurs concitoyens qui ne se déplacent plus jusqu'aux urnes considèrent le minuscule pouvoir qu'ils ont acquis lors de l'élection comme un pouvoir absolu, qui leur confère tous les droits, y compris celui du mépris !!! Re bref !!!

    Bon, pour le prochain conseil municipal, je viens avec mon ordi, histoire de vous faire vivre ça en direct, ou presque...

    Et pendant ce temps, dans mon pays imaginaire...

    C'était rigolo, dans ce beau pays... Les hommes s'occupaient des travaux de force, la construction des routes, les activités physiques, les affaires de l'esprit aussi, jeux du cirque et spectacles, tandis que les femmes avaient le droit de se réunir dans une petite salle pour évoquer la misère du monde, en attendant que ces prérogatives leurs soient retirées au profit d'une instance plus haut placées. En effet, le seigneur et maître des lieux avaient formé une communauté avec certains de ses voisins, communauté qui allait pouvoir s'emparer de certains dossiers...

    Et pendant ce temps, dans les alentours rôdaient une bande de malotrus, malappris, qui faisaient rien qu'à essayer d'empêcher tout ce gentil petit monde de tourner en rond !!!

    Rhoooooooo !!!

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien.

    Enfin, si quand même, j'donne le bonjour à celle que dans le milieu, on a coutume d'appeler la maman d'la patronne... Désolé de vous avoir manqué !!! Bisous

    1Ben oui, je l'sais bien, qu'vous m'lisez, malgré tous vos volumes !!! Grand fou, va !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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    dimanche 13 avril

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    vendredi 21 mars ter

    vendredi 21 mars bis

    vendredi 21 mars

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  • Carnets d'une campagne, dimanche 13 avril

    11h34, c'en est fini des âneries !!!

    Et voilà, le retour de Pologne. J'aurais pu vous raconter ce voyage en détails, lui qui fut épique et aurait fourni un peu de lecture à notre sinistre de la Culture, mais hélas (pas pour tous, cela va sans dire), ma connexion internet était pour le moins aléatoire dans ce beau pays, et pour tout vous dire, j'en ai allègrement profité pour me faire une cure sans écran. Sans écran, mais avec forêt primaire (la dernière en Europe), pics et bisons, coïts de couleuvres à collier, et chouette Chevêchette en guest star, soirée en club, etc. De très belles rencontres, un temps superbe...

    J'aurais pu vous parler aussi des moments bouleversants que nous avons vécus en visitant le camp de Majdanek, moments difficiles, et en même temps nécessaires pour toucher du doigt la réalité de ce que Wilhelm Reich appelait La Psychologie de masse du fascisme. Mais parfois, il faut vivre les choses, se laisser porter par les événements, prendre quelques photos, pas trop, et engranger des images et des sons...

    Bien, vous pouvez cesser de vous émouvoir, je vais revenir à des trucs que je sais mieux faire, à savoir énoncer deux ou trois absurdités histoire de rigoler... Vous l'aurez constaté, la fin de la campagne de 2014 (et incidemment le début de celle de 2020) aura vu mon rythme d'écriture baisser un peu, et je ne vous cache pas que je sens un léger mou dans la corde à nœuds (il faudra absolument que je découvre le sens caché de cette expression). Alors on ne va passe voiler la face, ni se raconter des histoires (quoi que ce soit ce que je fais régulièrement), il est très clair que ma verve s'étiole. Vais-je être capable de vous délivrer votre lecture quotidienne (ah, ça y est, je commence à découvrir l'angoisse boulangère de celui qui a pour injonction divine de nous délivrer notre pain quotidien!!!) ! Soyons clair, je ne le crois guère. Nous allons donc modifier un peu les règles de fonctionnement de notre blog, en se fixant pour objectif deux à trois billets hebdomadaires, bien évidemment partagés via Facebook et Twitter. Toutefois, ne négligez pas le fait que le site Yakabouger, ce n'est pas seulement un blog, mais c'est également un site de veille culturelle (et oui, il faut bien aller chercher ailleurs ce qu'on ne trouve pas chez soi), et vous pouvez vous abonner à la newsletter qui paraît une fois par mois !!! On fait de notre mieux pour vous proposer des choses variées, joyeuses ou sérieuses, à des prix modiques, improbables. Tiens, un exemple parmi tant d'autres : Docteur Troll et Telepat ou la résurrection du lapin. Ça intrigue, non ???

    Autre changement dans le blog, et bien, j'en suis infiniment désolé, mais la campagne 2014 est terminée... alors ça risque de devenir compliqué de trouver systématiquement des choses à vous raconter autour de maire et de ses adjoints... Il faudrait pour cela qu'ils aient des idées nouvelles, des audaces, et j'ai bien peur que cela ne soit guère le cas... Alors dorénavant, et en attendant la suite, je vais vous raconter des histoires imaginaires. Nous allons commencer le cycle de « Il était une fois... ».

    Il était une fois, dans un pays lointain et totalement improbable, une charmante petite contrée. Le seigneur et maître de ce domaine, choisi par ses pairs pour son dynamisme et sa générosité, avait su s'entourer des esprits les plus brillants de son époque. Ainsi, parmi sa garde rapprochée, un guérisseur avait charge des divertissements de la cour... Très attaché à une nouvelle définition des rapports entre les hommes et les femmes, il n'avait pas non plus hésité à confier le ministère de la misère à l'épouse d'un autre guérisseur de la contrée (sans pour autant en faire sa plus proche collaboratrice, il ne faut rien exagérer)...

    Bon, il faut que j'en garde un peu pour la suite... Et bien évidemment, toute... fortuite... responsabilité... Bref !!!

    A part ça, sur le site de Yakabouger, on avait indiqué un spectacle hier au CAMJI. Jazz Manouche, musique Tzigane. Et bien figurez-vous qu'on y était, et que c'était plutôt pas mal... Z'auriez dû venir. D'ailleurs certains l'ont fait...

    Finalement, le classique, c'est bien aussi quand on le voit de son vivant, non ??? Alors bien sûr, Jazz Manouche au Camji, ça rime moins bien qu'Erik Satie à Agapit, mais ça nettoie les oreilles un peu !!!

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    mardi 1er avril

    samedi 29 mars

    vendredi 28 mars

    jeudi 27 mars

    mercredi 26 mars

    mardi 25 mars

    lundi 24 mars

    dimanche 23 mars

    vendredi 21 mars ter

    vendredi 21 mars bis

    vendredi 21 mars

    jeudi 20 mars

    mercredi 19 mars

    mardi 18 mars

    lundi 17 mars

    dimanche 16 mars

    samedi 15 mars

    vendredi 14 mars

    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

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