Blog

  • Simple résumé de 12 h de bus

    Nous sommes le 7 février 2014, aux environs de 7 heures. La gare routière de Poitiers n'est pas chauffée. Le froid accentue le tremblement de nos jambes, et sèche les larmes de quelques parents émus de voir partir leur fils ou leur fille. Un professeur d'espagnol d'Henri IV nous demande de bien vouloir monter dans le bus, ce que nous faisons, après avoir dit au revoir une dernière fois à nos parents, et pour certains, à nos frères ou nos sœurs. Avant d'entrer dans l'autobus, une dame du rectorat nous demande nos noms, et nous invite à sortir nos cartes d'identité une fois installés. Je m'assoie sur un siège de la rangée de droite et me colle contre la fenêtre pour pouvoir regarder le paysage.

    Nous sommes 28 élèves à monter dans ce bus. 28 adolescent âgés de 13 à 16 ans a avoir été sélectionnés pour participer à un échange de deux semaines avec la région de Castilla-y-Léon en Espagne. Nous partons rejoindre nos correspondants, déjà venus en France au mois de janvier.
    Personnellement, je redoute ce voyage de 12 heures car je ne connais personne, à part un handballeur qui ne me parle plus depuis plusieurs semaines, et un garçon croisé à une «réception», dont Maria connaissait le correspondant, mais je n'ai retenu que la couleur de ses yeux. 

    Je suis tout à coup tirée de mes pensés par un garçon de seconde qui me demande si il peut s'assoir à côté de moi. J'accepte avec l'espoir d'être tombée sur quelqu'un de bavard. Mais après les annonces respectives du chauffeur et du professeur accompagnant précisant les heures d'arrêts et d'arrivée, mon voisin visse ses écouteurs dans ses oreilles et bombarde ses amis de SMS. Je fait de même avec mon casque, et observe discrètement les personnes assises dans l'allée d'en face. Trois filles bavardent entre elles et un garçon plonge progressivement dans le sommeil.
    Après 2 heures de route, nous nous arrêtons sur une aire de repos pour une pause de 10 minutes , destinée à aller au toilettes, à nous dégourdir les jambes et à fumer pour ceux qui fument. ( Fumer tue !!!) Je remonte rapidement dans le car en priant pour avoir pris des mouchoirs dans mon sac. Non. Bien, nécessité oblige, je repère une fille assise à l'avant qui paraît seule et je lui en demande un. Elle est visiblement plus maligne que moi, car elle a emmené deux paquets...
    Nous repartons ensuite pour 2 heures d'autobus, ponctués par les éclats de rires d'une dizaine de voisins regardants un film d'horreur. 

    Au moment de manger, je remarque que la fille de tout à l'heure est aussi seule que moi, et, bien décidée à ne pas manger toute seule, je l'aborde. Elle m'apprend qu'elle s'appelle Victoria, qu'elle à 14 ans, et que je suis bien la «petite» du voyage. Elle est venue avec 14 élèves de sa classe, mais elle ne les apprécie pas, ce qui explique qu'elle soit toute seule. Le constat est vite fait : elle est aussi folle que moi, et nous avons les mêmes centres d'intérêt. Après avoir boulotté la moitié de notre pique nique sous un vent violent, nous retournons dans le véhicule de voyage où je m'installe à côté d'elle. Nous passons les heures suivantes à parler écouter de la musique, manger le reste de notre pique nique, et à échanger nos opinions sur les garçons qui nous accompagnent. 

    Nous achetons deux sodas à l'aire de repos suivante, et passons la frontière franco-espagnole. La première chose que nous constatons est la différence entre les panneaux de signalisation français et ceux espagnols. Nous croisons la mer peu après, et nous arrêtons une dernière fois avant de laisser un quart des ados français à Burgos, puis d'arriver à Valladolid. Nous voyons enfin nos correspondantes et leur familles à travers la vitre du bus. Nous descendons nos valises, et nous nous disons au revoir jusqu'au lendemain, puisque Maria et Isabel sont dans le même lycée.

    Nous avons donc passé deux excellentes semaines avec Maria et Isabel, qui se sont terminées par des larmes à la gare routière de Valladolid. Et une chose est sûre, nous nous reverrons cet été, que ce soit en France ou en Espagne, et que ce soit moi et Maria, Victoria et Isabel, Sébastien et César, Arthur et Sarah, ou ceux dont je ne connaît pas les noms.
    Et merci aux professeurs d'espagnol, accompagnant ou non, aux deux chauffeurs du bus, aux personnes du rectorat chargés de cet échange, aux familles qui nous ont accueillis, et aux élèves espagnols.

    Zoé

    Lire la suite

  • Carnets d'une campagne, samedi 15 mars

    25h55, un peu plus... plus que quelques minutes avant de rattraper le temps perdu...

    Et voilà... Une journée d'espoir et à présent, à nouveau, le doute m'habite... Pourquoi ne dit-il rien ??? Il aurait pu rajouter un n à son intergénérationel, enlever des points à ses etc... Corriger au moins un peu ses fautes de syntaxe... Et non, rien, le silence !!! Alors, bien sûr, il m'a transmis sa photo en pied, devant ses amis réunis... Et évidemment, il me reste les blagues qu'il m'adresse, messages subliminaux qui ne trompent personne : sa passion nouvelle pour le cinéma, son désir de maison des associations... Je m'attends presque à tout moment qu'il n'en finisse par me parler de la jeunesse, et de son besoin de lieux de convivialité... Ce serait tellement drôle !!!

    Non, ce soir, je me sens las, mon cher carnet... A quoi tout cela peut-il bien servir, finalement ? Alors, je m'en retourne vers mes démons habituels : l'exigence éthique de Lévinas, l'ironie de Jankélévich, la gouaille d'un Rabelais ou encore la puissance épistémologique de Garou !!! Et pourtant, ses écrits me manquent, la maladresse stylistique, la fragilité orthographique. C'est à ce genre de détails que l'on reconnait un vrai professionnel...

    Bref... Un grand philosophe disait, avec un sens de l'à propos qui n'appartient qu'au visionnaire dont l'oeil s'illumine d'une indicible lueur à l'heure où la fragilité blafarde du jour qui point s'efface devant l'audace du soleil émergeant à l'horizon (ça va, vous suivez ??? Non, il faut dire, je peux faire une pause, vous laisser le temps de relire... Vous êtes sûr ? Ok, on y retourne) : il suffira d'un signe, un matin !!! (Ah, vous voyez bien, vous avez été obligés de reprendre la phrase du début !!!) J'attends ce signe...

    Alors bien sûr, je n'attends pas en vain non plus. Je m'occupe, je vais à la rencontre des gens, je distribue des tracts, je me prépare à la réunion publique... On parle voirie avec les gens, trottoirs. On parle école aussi, et culture... Nous étions nombreux aujourd'hui, et les échanges ont été fructueux... L'espoir s'anime et s'illumine. Mais ces signes me manquent... Demain, sans doute, demain...

    Et s'endormir en attendant, laisser la nuit me recouvrir de son blanc manteau... A moins qu'il ne soit noir (le manteau, vous pourriez suivre, que diable !!!), allez savoir, à notre époque...

    Demain...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    vendredi 14 mars

    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

    Lire la suite

  • Carnets d'une campagne, vendredi 14 mars

    31h30, un peu plus... la course contre le temps va finir par être gagnée...

    Cher carnet,

    je t'écris aujourd'hui pour te raconter la très grande joie qui a été la mienne. Je t'avais déjà dit que je pensais que celui qui occupe mes pensées me lisait secrètement. Et bien ça y est, j'en ai à présent l'absolue certitude... Il a su avec subtilité me faire passer un message aussi clair que le ciel d'été, du moins quand il est clair. Et, à toi je ne peux pas le cacher, ça a été une émotion immense. Je sais, tu te demandes, cher carnet, comment je puis être certain de ce que j'avance. Tu te dis sans doute que je suis dans le fantasme. Alors écoute un peu ce que je vais te raconter, et dis-moi si c'est le fruit de mon imagination.

    Tu t'en souviens sans doute, nous avions commencé cette correspondance subtile par l'histoire d'une photo... Je suggérais, sans avoir l'air de rien, le retrait d'icelle d'un certain endroit, et il avait mis un certain temps à accéder à ma requête. J'avais encore des doutes à ce moment-là, et mon manque de confiance me faisait accroire que c'était peut-être le fruit du hasard, ou l'intervention d'un tiers qui nous avait conduit à ce concours de circonstances, fort heureusement gagné... J'avais tort, et il a su me détromper avec brio, dévoilant par là même sa lecture assidue.

    Mon second stratagème a cette fois-ci payé à plein, puisque je n'en ai fait part qu'à toi, et cette fois-ci, nul autre que lui ne pouvait s'en apercevoir. Dans un second message, adressé à la face du monde, mais que je ne destinais en fait qu'à lui, il avait été question de propriété intellectuelle, photocopillage et droit de publication (tu le comprendras sans doute, j'utilise d'autres termes que ceux utilisés alors, afin d'éviter qu'il ne soit démasqué trop facilement). Et la réponse ne s'est pas faite attendre, confirmant tous mes espoirs. Tout a disparu, comme par enchantement... Je ne sais où mon ravissement va pouvoir à présent me conduire. Mes envies deviennent folles... Crois-tu, cher carnet, que je peux à présent évoquer sa ponctuation improbable, ses fautes de français, si charmantes ! Ses etc... vont-ils demain se transformer en etc. ? (non, ne va pas vérifier... Laisse nous la solitude de ces échanges, et je te raconterai, promis...) Lui parlerais-je de nos souvenirs communs, le club de judo, que j'ai longtemps pratiqué, et où j'avais animé les contrats bleus, à l'époque ? Oserais-je lui rappeler que la construction du dojo récemment rénové, nous la devons à son prédécesseur, à qui nous avions à l'époque dédié une manifestation, depuis débaptisée ? Mes espoirs deviennent fous !

    Nous nous lisons l'un l'autre, donc... Et maintenant ? Que faire ? Pourrons-nous nous parler plus directement un jour ? Cher carnet, je ne te cache pas que je ne suis pas sûr de pouvoir dormir, ce soir, tant le trouble m'assaille... Il ne nous reste à présent qu'une semaine pour tout nous dire, une semaine pour ces échanges secrets. Chacun à sa manière parle à l'autre, et bientôt, très bientôt, tout sera dit...

    Mon cher carnet, je te laisse... Il me faut à présent me reposer. La journée va être longue... A demain de te retrouver, à l'issue des rencontres, sans doute...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

    Lire la suite

  • Carnets d'une campagne, jeudi 13 mars

    34h30, un peu plus...

    Bon, plus ça va, moins les journées sont suffisamment longues pour pouvoir faire tout ce qu'on veut... Hier grosse journée de travail, (installation d'une expo, enregistrement des documents dans la base, accueil des élèves et étudiants avec le sourire, infos sur des conférences et spectacles auprès des collègues), suivie de la sortie au théâtre avec la collègue de lettres et nos élèves de seconde (spectacle et acteurs magnifiques, l'art de la diction de l'alexandrin élevé à son comble, mise en espace épurée et mise en scène sobre, Britannicus dans toute sa splendeur !!!). Plein d'émotions aussi, durant cette journée. La joie en lisant la réponse de Corinne, sobre, sereine, on se dit qu'on a raison d'être avec elle, l'excitation en découvrant que nos efforts portent leurs fruits, et que les articles incorrects disparaissent de Facebook comme du blog, et la tension nerveuse qui peu à peu s'apaise...

    Il faut bien le dire, après la jubilation, j'ai eu une pensée pour M. Moreau. Je me suis dit qu'il avait dû vivre un grand moment de solitude lorsqu'il s'est vu contraint de retirer ses articles, et je dois reconnaître que, le faisant, il puisse admettre par là-même de manière tacite qu'il avait fait une erreur m'oblige à un certain respect. C'est dommage qu'il ne puisse pas retirer également ses accusations dans le presse, évidemment, ni s'excuser des accusations mensongères, mais tout de même. Ceci dit, quel dommage, puisqu'il a la chance d'avoir un conseiller en communication et influence dans son équipe, de ne pas l'avoir consulté avant ces publications aujourd'hui retirées !!!

    Ceci dit, ce débat est à présent derrière nous, et nous pouvons revenir à nos états d'âme de candidat dans une équipe... Je vous ai déjà parlé de l'ambiance qui règne dans celle-ci, chaleureuse, dynamique, enthousiaste et optimiste... Mais en fait, une équipe, ça rayonne aussi... Il y a autour de nous également des gens qui nous aident à réfléchir, à proposer, à construire... Ainsi, par exemple, je connais quelqu'un (bonjour m'dame !!!) qui, faisant régulièrement des recherches dans le cadre de son travail, me signale systématiquement les ressources qui pourraient nous intéresser... C'est aussi grâce à toutes ces personnes que notre campagne peut s'enrichir, se développer, enthousiasmer les foules... Et c'est chouette (mais non, pas la femelle du hibou !!! En fait, en réalité, la chouette n'est jamais la femelle du hibou. Le saviez-vous ???).

    Nous devisions hier soir (c'est à dire mercredi, je vous rappelle qu'on est jeudi) avec Thierry A. (je ne mets que l'initiale pour ne pas qu'on puisse le reconnaître) en rentrant d'une réunion, et je luis disais justement que, saint-maixentais de longue date, j'étais particulièrement heureux de cette campagne qui me donne la sensation de pouvoir me réapproprier une ville à laquelle je suis attaché... C'est un sentiment très fort, qui transporte, et ça fait du bien. Je suis bien placé, comme beaucoup dans notre équipe, pour savoir tout ce qui nous manque, et envisager les possibles...

    Demain (vendredi entre 0 et n'importe quel autre chiffre avant 48h), je vous raconterai peut-être l'élection de 1989... J'en étais déjà, et je me souviens (merci Georges Perrec...) assez bien... Si un jour ces carnets d'une campagne devaient être adaptés cinématographiquement par Luc Besson, j'aimerais assez que mon rôle à ce moment-là soit tenu par un Daniel Auteuil très vieilli et tout voûté, avec un canne, qui viendrait s'asseoir au coin d'une grande cheminée de ferme avec une voix chevrotante en disant : " Ah ben vous savez, mes enfants, j'me souviens bien d'cette époque, et j'm'en vas vous raconter un peu tout ça !!!". A moins que Woody Allen ne s'empare du sujet et ne choisisse John Malkovich... Allez savoir...

    On verra demain...

    Stéphane, un candidat bat la campagne

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

    Lire la suite

  • Carnets d'une campagne, mercredi 12 mars

    23h30, un peu plus...

    Ben voilà, c'est malin ! Je change ma manière de procéder et tous mes repères s'évanouissent... Ca va aller, ça va aller !!! Alors on en était où, avec tout ça ? Ah oui, j'avais dû conclure sur les rapports entre la culture et la médecine, mais je sens que là, ce n'est pas vraiment le moment. On avait dû évoquer aussi les rapports ambivalents de notre maire avec la nouvelle communauté de communes... Ah oui, c'est ça, je m'étais dit que, peut-être, l'amateur que je suis pourrait peut-être apprendre quelque chose au professionnel que M. Moreau est dans le domaine du droit d'auteur. Je peux me tromper, mais il me semble bien que ce respect du droit d'auteur impose qu'on ne puisse nullement partager sur un site web, ou une page facebook, la photographie scannée d'un extrait de livre, ou encore d''un article de presse... Cela n'a rien à voir avec le fait de mettre un lien sur un site web vers un autre site (par exemple, au hasard, celui du Courrier de l'Ouest), puisque, dans ce cas, il s'agit d'un document déjà accessible à tous. Par exemple, si l'article de M. Moreau d'hier avait été en ligne sur le site du Courrier de l'Ouest, il aurait parfaitement pu le partager sur son blog, en mettant le lien renvoyant vers le site du Courrier de l'Ouest. Mais en l'occurence, il n'a aucunement le droit de scanner cet article pour le mettre à disposition de ses quelques lecteurs, dont je me flatte de faire partie...

    J'entends déjà les commentaires... Oui, il dit ça, mais en fait, comme son article dans le Courrier de l'Ouest n'est rien d'autre qu'une reprise de celui sur sa page Facebook et sur son blog, après tout, c'est lui l'auteur. Et certains d'ajouter (si si, je vous entends !!!) tu cherches la petite bête, manière élégante d'insinuer que je serais quand même un peu un ergoteur de bas-étage... Admettons !!! Mais quand-même, si on remonte un peu plus loin dans le blog en question, surprise, un autre article est scanné, avec un titre évocateur : "Faites des Lumières" : La nouvelle édition se prépare. ( Courrier de l'Ouest 1er mars 2014). Sauf que l'article en question est paru... dans La Nouvelle République, ce même 1er mars... Alors, je l'ai déjà évoqué parfois, c'est vrai que M. Moreau a du mal avec ses sources... Mais quand même, pour un professionnel, ça fait un peu désordre, non ???

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien... Et puis, il est temps d'aller dormir, non ???

    A demain...

    Stéphane, un candidat bat la campagne

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    les jours d'avant

    Lire la suite

  • Carnets d'une campagne...

    Jeudi 27 février 2014...

    Déjà deux semaines que Laure m'a contacté... J'étais en route vers mes aventures associatives habituelles du jeudi, et le téléphone sonne. Je m'arrête, et là, Laure me demande si je suis prêt à m'investir dans une liste pour les élections municipales à Saint-Maixent. Je n'ai pas eu besoin de réfléchir longtemps ! Il y avait déjà un moment que je me disais qu'il fallait faire quelque chose pour Saint-Maixent, et que je me sentais prêt à m'investir. Si en plus, c'est Laure qui me contacte, évidemment, je dis oui... 

    Et me voici en campagne... Elle a belle allure, notre liste. Des gens issus du monde associatif, qui savent ce qu'est l'engagement, l'investissement au service de quelque chose auquel on croit, des personnes qui ont envie de faire vivre leur ville, et au-delà, leur territoire... Et les idées fusent, fourmillent, foisonnent, que des verbes en f, en bref... Alors on y va, on y croit, et on a une assez bonne idée du résultat final... Allez, c'est tout pour le moment, mais on va essayer de s'y tenir, vous faire vivre la campagne de l'intérieur, un peu, vous montrer les vrais gens qui sont derrrière tout ça... Et l'énergie !!!

    Vendredi 28 février, minuit environ...

    Retour de la réunion hebdomadaire (en plus de toutes les discussions par mail, évidemment, des coups de téléphone, etc.). Se faire à manger vite fait, allumer le feu (rien à voir avec Johnny !!!) et faire enfin le point sur tout ce qui s'est dit... Il y en a, des choses à discuter... Il faut d'abord commencer par faire le tour des ragots colportés par l'autre liste. Ils doivent avoir grand peur, s'ils en sont réduits à faire courir des bruits mensongers sur nous... Faut-il répondre, ou s'en tenir à notre stratégie, à savoir faire état de notre différence ? En fait, nous sommes tous d'accord. Il s'agit bien de défendre nos idées, nos valeurs, d'affirmer notre différence, nos différences, et nos envies pour cette ville... Il y a tant à faire, pour créer ce nouvel avenir pour Saint-Maixent l'Ecole que les habitants appellent de leurs voeux, et nous allons le faire. Les discussions sont riches, intenses, animées. Chacun cherche à apporter sa pierre à l'édifice, quel que soit son âge, son expérience... Et le projet se construit, riches de nos différences, de nos complémentarités, de notre envie d'avancer... Allez, la suite demain !!!

    Vendredi 28 février, 14h...

    Un peu de calme aujourd'hui, un peu de lecture... Tiens, la page Facebook du maire sortant. Voilà qui est prometteur, voyons un peu !!!

    Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est fier de son bilan, M. le Maire. Aucune hausse des impôts pendant sa mandature, et une maîtrise du taux d'endettement, avec même une baisse de ce taux, de nouvelles places de parking, la rénovation de l'habitat urbain, etc. Quand on lit son tract, on se demande bien pourquoi il faudrait changer une équipe à ce point efficace... A vrai dire, quand on lit ce tract, on se demande bien ce qui pourrait encore aller mieux dans le meilleur des mondes possibles... Et pourtant...

    Et pourtant, la semaine dernière, je me suis un peu promené, dans Saint-Maixent l’École. Bon, j'avais quelques tracts à distribuer, l'occasion de rencontrer du monde, de me balader en centre-ville. Et de me demander depuis combien de temps notre maire si satisfait n'avait plus mis les pieds dans la rue Chalon ??? Parce que tout de même, elle est bien triste, notre rue centrale... Presque une boutique sur 2 abandonnée, pas ou très peu de promeneurs, des commerçants désœuvrés... Alors quand il nous dit qu'il va « poursuivre cet objectif vital » en matière de « redynamisation du Centre-Ville », à vrai dire, je m'inquiète un peu... Ce qu'il n'a pas réussi à faire depuis 25 ans, il va mieux le réussir à l'horizon 2020 ??? Peut-être serait-il plus raisonnable de passer la main à de nouvelles idées, de nouvelles énergies... Peut-être...

    Demain, je vous parlerai de la grande découverte du maire sortant : le développement durable !!! On dit certes mieux vaut tard que jamais, mais quand même !!!

    Samedi 29 février, tard, un peu...

    Aujourd'hui, marché à Saint-Maixent... Distribution de tracts, avec beaucoup de réactions... Quelques (rares.) non merci (les conseillers sortants n'aiment pas notre littérature) !!! Un homme, une soixantaine d'années, devant les fruits et légumes, qui me dit : "Il n'y a rien pour les jeunes, à Saint-Maixent. Même plus un cinéma !!!" Il ne vote pas ici, mais qu'importe, c'est un voisin, dans l'intercommunalité... Il s'intéresse. Plus loin, un documentariste m'interpelle autour des stratégies de communication. Il s'intéresse au café des arts, "patrimoine culturel" sans doute... De nombreuses personnes nous souhaitent bon courage... On sent une envie, un élan...

    Un peu plus tard, encore, dans un café avoisinnant, la conversation s'engage avec un monsieur un peu plus âgé... On tombe d'accord sur le hachis parmentier (ne pas jeter les restes), un peu moins sur la ressemblance entre les femmes et la politique (changer d'équipe ou non...), la vie quoi... En fait, une discussion plutôt agréable, la solidarité intergénérationnelle à l'oeuvre...

    En sortant, un jeune homme nous interpelle : "Comment se fait-il que ma demande pour une salle, dans le but de faire une réunion des Alcooliques Anonymes une fois tous les  15 jours, n'ait jamais abouti ?" Nous voilà bien incapables de lui répondre, à part que ça nous semble incroyable... Ainsi donc, pour se réunir, ils sont obligés de se rendre à Niort, avec les difficultés de transport que ça suppose... Bon, ce sera au moins un problème qui pourra se régler assez facilement...

    Une journée bien agréable, en somme, l'occasion de voir de nombreux amis, soutiens, actifs ou non, et de mesurer à quel point c'est important d'aller à la rencontre... Même si certains veulent encore nous infantiliser... Bref. A demain !!!

    Dimanche 30 février...

    Un dimanche calme avec un temps magnifique... L'occasion de faire un peu de ménage dans son jardin (la campagne, ça vous gagne !!!), tout en surveillant la page Facebook, en alimentant un peu les albums photos, en rpondant aux commentaires, de plus en plus nombreux...

    Toujours des discussions avec les colistiers, par mail, sur l'opportunité de publier des photos du centre-ville. Le travail sur la profession de foi qui continue...

    Un  dimanche calme, somme toute... Mais riche en réflexions... On continue...

    Lundi 31 février...

    Il est incroyable, ce mois de février qui n'en finit pas !!! Je me souviens qu'à une époque, Pierre Desproges se disait qu'il serait bien improbable que le mois de mars passe l'hiver... Les mois ont leurs raisons que la raison ne connait point. Bref...

    Je vous avais bien dit que je vous parlerai de développement durable... Le terme est apparu dans les années 80, mais la première véritable définition est née en 1987, lors de la publication du rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement, Notre avenir à tous. C'est à partir de ce rapport que le développement durable est défini comme "un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs." (source : http://www.mddep.gouv.qc.ca/developpement/definition.htm). Il y a donc 27 ans, à peine 2 ans avant que notre maire actuel soit élu pour la première fois lors d'une élection à laquelle je participais déjà, que le concept est défini, mais bien plus qu'il existe et qu'on en parle... Et bien vous le croirez ou pas, notre maire vient de s'apercevoir que ça existe... Oh, bien sûr, il restera du temps avant qu'il n'entende parler de gestion différenciée, de zone zéro pesticides, de préservation de la biodiversité et de niche écologique, mais ça avance...

    Allez, demain, promis, je vous parlerai des nouveaux outils numériques, du web sémantique, des enjeux du logiciel libre... Mais non, je plaisante! On verra dans 27 ans !!!

    Bref... Michel Audiard (il faut bien finir un billet qui a commencé par une citation par une autre citation...) disait que certaines personnes avaient un tel besoin de reconnaissance qu'elles osaient tout... C'est super, notre maire ose le développement durable !!!

    3 mars, un peu tard, ou 4 mars, un peu tôt...

    Bon, à force de m'intéresser aux écrits de notre maire, j'ai fini par aller faire un tour sur l'argus des communes, dont il semble si content. Et en effet, cet argus des communes donne à notre maire un satisfecit, puisqu'il obtient la note de... 20/20 en matière de dépenses. Alors là, si l'argus des communes le dit, que faire, comme disait, ou plutôt écrivait, Lénine ??? Du coup, j'avais un peu de temps, et je suis allé fouiller un peu plus. D'où sort-il, ce argus des communes ??? Et bien, il s'agit d''un outil créé par une association nommée Les contribuables associés , dont le but principal est de faire la chasse aux dépenses publiques, et présidé par Claude Garrec, membre de l'UDI (pas tout à fait neutre politiquement) et ancien haut fonctionnaire... Et ainsi, leur outil principal pour évaluer une gestion municipale, c'est le niveau de dépense par habitant. Le niveau de services importe peu, et finalement, si une telle association avait un rayonnement mondial, sans doute accorderait-elle des satisfecit à des communes du fin fond du désert subsaharien, sans aucun service public, ni routes, ni assainissement, etc. C'est le sens d'une réponse qui a été publiée sur leur site par Brigitte PUECH, Maire de Ballainvilliers, en réponse à sa notation : ici

    Alors, peut-être que Mme Puech n'a pas tout à fait tort quand elle dit que le niveau de la dépense ne suffit pas pour évaluer la santé d'une commune, mais qu'il faut également évaluer le niveau des services offerts à la population, toute la population !!! Ce qui fait l'attractivité d'une ville, justement, et peut peut-être garantir des rentrées fiscales... Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien !!!

    5 mars, 23h20...

    Au temps pour moi !!! C'est vrai, c'est étrange comme début, mais il faut bien savoir reconnaître ses erreurs quand on en fait, et là, sur la zone zéro pesticides... Bref... Notre maire en avait déjà entendu parler, et les agents communaux traitent d'ores et déjà les mauvaises herbes sur la voirie par la chaleur... D'accord... Nonobstant (j'aime bien ce mot...), nonobstant, disais-je donc avant de m'auto-interrrompre, il n'en reste pas moins qu'il écrit sur son blog comme sur sa page facebook que les méthodes alternatives aux pesticides sont moins efficaces que les produits chimiques (évidemment sans indiquer les sources de ce puissant raisonnement...). Quant à cette forte conviction affichée par notre maire qu'il s'agit de la voie à suivre (je veux dire la réduction des pesticides) pour réduire le rejet des produits polluants dans le "milieu naturel", j'ai envie de dire, "C'est un peu court, M. le Maire !", voire "peut mieux faire", mais c'est mon côté prof qui ressort !!! Parce que oui, ce n'est pas le seul enjeu... Au delà du "milieu naturel", il y a la protection des agents communaux qui utilisent ces produits (dans un autre billet, M. le Maire semblent se plaindre également de toutes ces formations qu'on est obligés de faire suivre aux agents communaux avant qu'ils ne se servent de machines ou de produits dangereux), des usagers des espaces verts (nos enfants, souvent), et bien évidemment,de  la faune et la flore...

    Bref, on ne va pas épiloguer non plus, mais quand même, plus je lis les oeuvres de notre maire (au fait, inutile de lire le blog, puis la page facebook, c'est la même chose, comme quoi, les réseaux sociaux, il faudrait peut-être que je finisse par en parler !!!), et plus j'ai l'impression de faire un voyage dans le temps !!! Et c'est pas dans le futur !!! D'un autre côté, ce n'est guère étonnant. que pourrait-on penser d'un homme qui, parlant à des personnes de 45 ans en moyenne, leur dit le plus sereinement du monde ; "C'est bien, les enfants !!!". J'ai bien une idée, mais j'ai déjà parlé de Michel Audiard, non ???

    Bon, à demain. Je viens de voir qu'un nouvel article est paru sur le blog de notre maire (au fait, en passant, il ne doit pas avoir d'équipe, cet homme... Il est le seul à parler !!!). Je vais voir quelles sont les nouvelles sources de notre maire !!! C'est toujours intéressant de s'intéresser aux sources...

    7 mars, minuit et des grosses brouettes...

    Ben voilà, je me suis laissé déborder... Je croyais vous écrire demain, avant-hier, et en fait c'était hier, et nous voilà après-demain (c'est clair ou je recommence ??? Bon, ceux qui ont compris expliqueront aux autres, et les autres feront semblant d'avoir compris, pour éviter qu'on passe trop de temps là-dessus. Ceci est un blog collaboratif...). Quoi qu'il en soit, j'ai pas écrit hier, et je m'en excuse humblement auprès de mon lectorat aussi fidèle qu'impatient... Mais à vrai dire, à force d'être en campagne, aujourd'hui, je me suis occupé de ma campagne de bois (et oui, l'hiver sera rude...).

    C'est quand même chouette, une campagne électorale !!! On parle beaucoup, on réfléchit, on écrit, on relit, on corrige, on s'interroge, etc. Et puis, on lit aussi, beaucoup, les oeuvres de notre maire, mais pas que !!! On lit des choses sur la ville (en général), des articles, on essaie de trouver des idées, des solutions originales. On marche aussi, pas mal !!! Tiens, par exemple, ce soir, l'emploi du temps d'un candidat ordinaire... 20h, réunion de la liste. On fait le point sur la campagne, le tour de table du ressenti des différents candidats, les retours... On parle stratégie (je ne peux rien vous dire, c'est secret !!! Sauf évidemment pour M. M... qui nous écoute religieusement...). On discute, on rigole, on réfléchit, cf. supra... Fin de la réunion à minuit. Retour maison, en distribuant quelques tracts au passage, histoire de rentabiliser l'usure des semelles... Et là, vite fait, un petit tour sur la page Facebook, juste histoire de remarquer que l'intérêt pour icelle ne se dément pas (450 visites par jour en moyenne, c'est quand même énorme... Mais il faut bien reconnaître qu'on bosse dru pour ça, à partager plein de choses toutes plus pertinentes les unes que les autres, à mettre des photos, à la faire vivre, comme on veut faire vivre notre ville), publier un commentaire sur le blog (salut Cécile), et rédiger mon petit carnet du jour (ou de la veille, comme vous préférez).

    Bon, juste avant d'aller me coucher, un petit mot toujours sur les écrits de notre maire... Quand il nous parle des problèmes du commerce en centre-ville, j'ai quand même sérieusement l'impression que rien n'est de son fait (c'est partout pareil ailleurs, "on ne reviendra pas 40 ans en arrière"), comme si il n'était pas maire de cette ville depuis 25 ans (c'est tout de même son bilan, celui de quelqu'un qui est fier de n'avoir rien dépensé ou si peu, là où, peut-être, il aurait dû investir avant), et comme si il n'y avait rien à faire (le fameux "on peut être raisonnablement optimiste"). Pour ma part, si j'étais commerçant dans le centre-ville, j'aurais un peu de mal à croire qu'il puisse faire mieux là où il a fait jusqu'à présent si peu...

    Mais bon, je dis ça, je dis rien...

    Bonne nuit.

    vendredi 7 mars, 15h environ...

    Ca y est, enfin, monsieur le maire vient d'entrer en campagne... Jusqu'à présent, il se sentait probablement tellement sûr de lui qu'il se contentait de faire des petits commentaires amusés sur "les enfants", un peu comme un grand-père qui donne une petite tape affectueuse (et peut-être aussi légèrement condescendante...) à ses petits enfants qui partent en boîte de nuit le samedi soir en leur disant : Amusez-vous bien les enfants" tout en leur glissant un petit billet dans la poche de blouson... C'était charmant, mais peut-être un rien méprisant. Ce doit être pour ça qu'il a partagé sur son profil facebook les données de l'Insee concernant la population Saint-Maixentaise, en nous donnant au passage une leçon de comptage statistique... Et qu'il en profite pour parler du mépris. Je ne peux que supposer qu'il parle de son mépris à l'égard de l'opposition, mais je ne vais pas passer ma vie à vous parler d'Audiard, que diable !!! Quoi qu'il en soit, ce qui est intéressant, c'est qu'il publie nos données. Nous laissons les lecteurs se perdre dans les méandres de son argumentation... Il se targue ainsi d'une augmentation entre 1999 et 2008, tout en précisant qu'elle est liée à la modification du mode de comptage, puis reconnaît la baisse, mais cette fois-ci imputée à la manière d'agencer les stages ENSOA. C'est confus, tout de même, non ??? C'est étonnant comme il nous parle rapidement d'idéologie quand nous citons l'INSEE, mais n'hésite pas à partager sur son blog un des outils les plus idéologiques qui soient, puisqu'émanant d'une structure dont l'objectif principal est de limiter les dépenses publiques aux fonctions régaliennes de l'Etat, dans lesquelles n'entrent pas... l'école ni la culture, par exemple !!! (source : http://sieg.unblog.fr/glossaire/service-regalien/). Mais il est vrai que ces dernières années, l'ultra-libéralisme a fait tant pour l'économie réelle qu'il aurait tort de changer le curseur...

    Tiens, au fait, dans la série les déclarations "idéologiques", M. Moreau nous déclare, dans son bilan, qu'il a su maîtriser les augmentations d'impôt net l'endettement notamment par "une politique active de mobilisation de toutes les subventions dont la ville était susceptible de bénéficier". Mais dites-moi, M. le Maire, ces subventions, comment diable sont -elles financées, si ce n'est par l'impôt ??? Pierre Desproges dirait, pour conclure : "Etonnant, non ???"

    C'est rigolo, l'idéologie, n'est-ce pas ???

    Demain, je vous parlerai de l'amateurisme...

    8 mars, 20h00...

    Bon, le week-end sous le soleil se déroule bien, et délocaliser un peu la campagne fait du bien... Ca m'a fait penser que j'avais complètement oublié de remercier M. le Maire et ses amis d'avoir partagé sur sa page Facebook une de nos publications... Déjà qu'on est très lus, ça prolonge notre audience jusque dans son camp. C'est vrai qu'il n'a pas beaucoup d'amis sur facebook, mais c'est toujours ça de pris sur le référencement ! Bref... Je vous l'avais promis, alors je vous en parle, évoquons la question de l'amateurisme... M. Moreau nous traite d'amateurs, sur sa page Facebook. Le mot amateur semble donc connoté négativement, selon lui... Mais enfin, un peu d'étymologie : un amateur, c'est quelqu'un qui aime... Finalement, je me sens assez flatté par cette appellation, moi ??? Bien sûr, je suis un amateur. J'aime ma ville, Saint-Maixent-l'Ecole, j'aime suffisamment la politique locale pour avoir envie de m'investir dans une équipe... J'ai longtemps été un amateur. Sportif amateur, j'ai fait du judo avec passion, danseur amateur, je me suis investi dans différentes associations de salsa... Ils sont nombreux, quand on y pense, les amateurs qui votent : sportifs, pêcheurs à la ligne, joueurs d'échecs, bénévoles de la Faites des Lumières ou des RIFE, des Jeunes sont dans la Place... Finalement, oui, amateur, j'aime assez, comme qualificatif... Amateur et passionné, amateur et plein d'envies, amateur avec encore quelques idées... Finalement, c'est peut-être mieux que ces professionnels de la politique...

    Et d'ailleurs, un professionnel, quand les résultats ne sont pas au rendez-vous, il me semble qu'on fait en sorte de ne plus travailler avec, non ???

    Allez, demain, je vous parlerai d'autre chose... Ou pas...

    9 mars, 19h30...

    De retour de week-end !!! C'était chouette. Les rencontres se sont bien déroulées, même si nous aurions pu voir davantage de monde. Mais sans doute que la semaine prochaine, les gens seront plus nombreux. L'effet bouche à oreilles... Et en fait, ce qui fait la beauté de cette équipe, c'est le côté colibri... Ne connaissez-vous pas ce petit conte ? Pour ma part, c'est Pierre Rahbi qui me l'a fait découvrir. Tenez, le voici :  :

    La part du Colibri

     

    Un immense incendie ravage la jungle.
    Affolés, les animaux fuient en tous sens.
    Seul un colibri, sans relâche,
    fait l’aller-retour de la rivière au brasier,
    une minuscule goutte d’eau dans son bec,
    pour l’y déposer sur le feu.
    Un toucan à l’énorme bec l’interpelle :
    “tu es fou, colibri, tu vois bien que cela ne sert à rien”.
    “Oui, je sais” réponds le colibri, “mais je fais ma part”…

    Source : http://sechangersoi.be/5Contes/colibri.htm

    Ben oui, dans notre équipe, chacun fait sa part, et c'est réconfortant...

    PS : au fait, c'est pas pour en faire la pub, mais c'est tout de même parfois intéressant de se promener sur le blog de M. Moreau. Ainsi, lorsqu'il a eu l'étrange idée de nous reprendre sur l'interprêtation que nous faisons des statistiques de l'INSEE (sans citer aucune source fiable pour étayer les chiffres qu'il énonce, mais c'est un détail !!!), il a rajouté (et oui, c'est lui qui signe, donc il est responsable de tout de qui est publié), par rapport à sa page facebook, une photo. Sur cette photo, il est entouré de deux militaires gradés, en grand uniforme.  Je pensais pourtant que les militaires n'avaient absolument pas le droit de porter l'uniforme lors de manifestations politiques, et que, dès lors, l'utilisation politique de cette photo, évidemment prise dans un tout autre contexte, contrevenait à la loi (et oui, quand les militaires sont en uniforme, ils représentent l'armée, comme c'est clairement indiqué en page 45 du bréviaire l'armée en bref ). Moi, je peux me tromper, mais je crois que M. le Maire, qui a vite fait de nous traiter d'amateurs, n'est peut-être pas très professionnel dans cette affaire, et je suppose que les militaires présents sur cette photo pourraient lui en vouloir un peu de ne pas leur avoir demandé leur avis. Surtout s'il donne le nom du général en titre de la photo... Allez, je vous la mets, pour info :  J'avais tellement du mal à y croire que j'ai fait une capture d'écran... Moi, je crois que je connais un maire qui pourrait bien se faire taper sur les doigts... Et bien évidemment, pour conclure sur le sujet, il va de soi que l'ENSOA est un acteur très important de notre économie locale, et qu'il n'est pas question pour nous de mépriser cette insitution. Nous respectons même ses règlements, pour notre part...

    Enfin, j'dis ça, j'dis rien...

    Lundi 10 mars, 23h...

    Journée de reprise, un peu plus loin de la campagne... Toujours des textes et des infos à corriger, les articles qui se préparent pour mettre sur notre page Facebook. C'est chouette, tout le monde met la main à la pâte. Après Johanna pour le centre socio-culturel, Manu sur le développement durable, Guillaume et Aurore planchent sur les écoles... On s'intéresse aussi à la solidarité intergénérationnelle, de près... J'ai quelques idées sur le sujet, tout comme le projet d'implantation d'une maison médicalisée sur le secteur. Pour la culture, de nombreuses personnes se sentent concernées. Une culture pour tous, et pas seulement réservée à quelques-uns. Une culture pour les jeunes aussi, avec du rock, voire plus si affinités... Tiens, demain, je vous parlerai de ce que je pense du rapport entre la culture et la médecine... Demain...

    Ce soir, il est temps d'aller dormir, en attendant impatiemment la presse du lendemain...

    Mardi 11 mars, 33h30...

    Wahouh, quelle journée !!! Ce mardi a été si trépidant qu'il est devenu mercredi presque par inadvertance... D'abord, une grosse journée de travail, ponctuée de la lecture de la presse comme je l'avais annoncé lundi, puis une réunion rencontre avec des lecteurs et lectrices afin de mettre en place un comité de lecture dans le département (ça m'a furieusement donné l'envie de lire autre chose que la littérature bloguesque de notre maire), un cours de tango argentin, la lecture du blog de campagne de M. Moreau (ben oui, quand même, on est en campagne, je ne lis pas tout à fait ce que je veux, même s'il est vrai que je parviens toujours à ouvrir de temps à autre un livre correctement écrit, soyez rassurés), et bien sûr, la préparation de la réponse à l'article du Courrier de l'Ouest publié par M. le Maire.

    Il y a eu de nombreux débats autour de cette réponse, tous plus intéressants les uns que les autres. Devions-nous répondre sur les chiffres réfutés par M. Moreau (ben oui, on est une équipe sérieuse, et bien évidemment, nous avons tous les chiffres de l'INSEE qui montrent que, quoi que veuille en dire notre maire sortant, la population saint-maixentaise baisse inéluctablement depuis son arrivée aux manettes, tandis que celle des communes avoisinnantes ne cesse d'augmenter), ou affirmer que cette bataille de chiffres n'intéressait pas les électeurs et recentrer le débat sur les programmes... et les bilans ??? Fallait-il répondre rapidement ou bien nous laisser le temps de la réflexion ? Devions-nous répondre par voie de presse, ou sur Facebook, ou encore les deux ??? En fait, c'est Facebook lui-même qui a tranché. En observant les statistiques de fréquentation de la page, nous nous sommes aperçus que l'audience de la page incriminée par notre maire avait tellement augmenté de manière exponentielle suite à la parution de son article que nous ne pouvions pas ne pas répondre sur Facebook (article publié dès hier soir, largement aimé déjà et largement partagé) dans un premier temps,  puis par le biais de la presse locale et du Courrier de l'Ouest. Bien évidemment, l'article du Courrier de l'Ouest ne se contentera pas d'être une simple reprise de notre page Facebook. L'avantage du dynamisme d'une équipe réside dans sa capacité à ne pas ressasser plusieurs fois les mêmes choses... Après tout ce travail, il était temps d'aller faire dormir mes yeux, et  je ne voulais pas vous infliger un billet fatigué, et donc fatigant... Ce qui me fait une excellente transition pour évoquer le blog de M. Moreau, donc...

    Lundi matin, donc, M. le Maire publiait sur son blog de campagne (mais pas sur sa page Facebook, ce qui prouve qu'il suit mes conseils de ne plus faire de doublons, et j'en profite donc pour lui donner le bonjour...) une interview autour de la nouvelle communauté de communes. Ce qui est intéressant dans les interviews de Léopold Moreau, c'est qu'on ne lit jamais le nom du journaliste (ou de la personne) qui l'interroge... Alors, loin de moi l'idée d'envisager ne serait-ce que le quart du millième d'une seconde à ce point ténue qu'elle semble presque ne point exister la possibilité saugrenue que M. Moreau puisse faire lui-même les questions et les réponses. Ce seraient des modes de communication tellement datés que même à l'époque où Alain Peyreffite, alors ministre de l'information, s'invitait sur les plateaux (le x est en trop, à l'époque) télé pour expliquer la modification de l'organisation du journal télévisé, il n'aurait osé les utiliser lui-même. M. Moreau aurait-il affaire à un journaliste timide ???  Bref, quoi qu'il en soit, passons sur la forme et allons au fond...

    Sur le fond, son "interview" n'est pas inintéressante. Ainsi, après avoir annoncé qu'il était un fervent partisan de l'intercommunalité, M. Moreau nuance immédiatement son propos en estimant que seules les communes ont une vraie légitimité et que, par conséquent, il se consacrera à l'avenir davantage encore à Saint-Maixent. La bonne nouvelle, si je décrypte bien le propos, c'est que, s'il était élu, il renoncerait donc à rester conseiller général (oups) pour pouvoir respecter son engagement. Je suppose qu'il ne manquera pas d'en faire l'annonce prochainement. Il en profitera sans doute pour annoncer également qu'il ne se présentera pas aux prochaines élections sénatoriales, contrairement à ce que certaines rumeurs rapportent ici ou là... La moins bonne nouvelle, pour euphémiser un peu, c'est sa vision de l'intercommunalité. Ainsi, la lecture détaillée de "l'interview" (je ne sais pas comment la nommer autrement, désolé) laisse entrevoir une intercommunalité de conflits, où chaque commune essaie de défendre son intérêt particulier, aux dépens de l'intérêt général (re oups). Saint-Maixent défendrait donc "ses" dossiers, plutôt que travailler avec les autres communes dans la construction d'un projet commun, d'un intérêt général (décidément !!!) seul à même de répondre aux enjeux du futur... Si je me présentais sur une liste d'une commune avoisinnante, je serais assez inquiet de devoir travailler avec une équipe à ce point centrée sur sa commune... Mais peut-être que je me trompe !!!

    Quoi qu'il en soit, avec tout ça, ça m'étonnerait toujours que le mois de mars passe l'hiver (merci Pierre).

    Et en attendant, on verra plus tard pour vous parler des relations étroites quoique conflictuelles qu'entretiennent médecine et culture... Je suis sûr que ça vous intrigue !!!

    A bètou, comme on dit par chez nous...

     Stéphane, un candidat bat la campagne...

    Lire la suite

  • Le papa pingouin revisité !!!

    Texte composé à 3 voix par Adèle, Zoé et Lola lors d'une ballade à La Rochelle en famille, moment mémorable s'il en est, avec Manue et Tom en guest Star... C'était bon !!!

    La pierre est froide,

    Mon papa est un pingouin,

    J'ai un élastique dans le nez qui m'empêche de respirer,

    Une fermeture éclair bloque mes cheveux,

    J'en ai marre, je n'peux plus vivre comme je veux !!!

    Les pingouins sont bleus, ainsi que mon papa,

    Qui lui-même sera pingouin, jusqu'à son trépas.

    Lire la suite

  • Investissement

    • Le 24/12/2013

    Bon, c'est une évidence pour tous à présent, la crise nous amène inéluctablement à une nouvelle révolution. J'en discutais encore il y a peu avec Michel au Café du Boulevard, en dégustant un de ces nectars dont les gargotiers du lieu ont le secret, et nous convînmes ensemble de l'inéluctabilité (j'aime bien ce mot, et comme c'est moi qui écris, je le garde, na !!!) du fait, entre 2 rots sonores car il faut bien que jeunesse se passe... Alors révolution, certes, mais comme disait Lénine, que faire ???

    Vous le savez tous, il est de ces moments dans la vie d'un homme où il faut savoir prendre de grandes décisions (je dis homme, mais vous connaissez le Napo, les femmes sont bien sûr les bienvenues), et Michel n'est pas homme à se laisser abattre en plein ciel d'une adolescence fugace autant que sublime, mais ça ne veut rien dire... Bref... La réflexion étant aux hommes d'action ce que la main de ma soeur est à la culotte du zouave, nous avons d'un geste impétueux de la tête accompagné d'un mouvement gracieux de la main convié Seb, aubergiste du moment, à nous resservir un godet, avant de réfléchir à une stratégie...

    Les questions qui se posent sont nombreuses, vous vous en doutez, et quelques godets ont dû être éclusés avant que nous entrevissions une début de solution... Quelle révolution, bien sûr, tout d'abord, et avec qui ??? Quel avenir pour les vaut pas cher ??? Y aura-t-il des dindes à Noël (bè tè, on y est, justement...) ??? Et surtout, comment anticiper tout ça ???

    Ben oui, une révolution, ça se prépare !!! Vous ne croyez tout de même pas qu'on va y aller, comme ça, en baskets, décontractés du gland, etc. ? Non, le maître mot d'une révolution réussie est l'anticipation, et vos serviteurs n'ont pas peur de leurs responsabilités. Ainsi donc, de questionnement en questionnement, de réflexion en réflexion, d'analyse en d'urine (oups), et, cela va sans dire mais cela va mieux en le disant, de godets en godets, nous avons mis au point notre stratégie pour cette révolution qui vient, comme l'écrivaient les leaders de l'ultra-gauche,et avons donc décidé de lancer notre OPA hostile sur l'usine de balais de l'ami Vincent. Oui Vincent, crois bien que nous en sommes désolés, mais ton entreprise va devenir cruciale pour la révolution, et il est temps à présent de nous préparer comme il se doit.

    En effet, toute révolution se doit d'avoir ses bons comme ses méchants, et on peut difficilement imginer une révolution qui se passerait d'effusions de sang. Dès lors, et lorsqu'on sait que la tête au bout des piques est à la révolution ce que le bêtisier consternant est aux réveillons télévisés, ou encore la main de ma soeur est à la culotte du zouave (je sais, je me répète...), il est largement temps d'investir massivement dans la fabrication des piques susnommées... Et quoi de mieux qu'une usine de balai pour anticiper tout ça !!! Ca fera pas de belles piques, les manches ??? En plus, avec les têtes, on pourra toujours continuer à balayer...

    Alors, on dit merci qui ? Le Père-Noël, ou bien ??? Allez, tous souscripteurs sur my major company. Pour une fois que ça servira à quelque-chose...

    Et en attendant, Banzaï !!!

    Lire la suite