Carnets d'une campagne, samedi 15 mars

25h55, un peu plus... plus que quelques minutes avant de rattraper le temps perdu...

Et voilà... Une journée d'espoir et à présent, à nouveau, le doute m'habite... Pourquoi ne dit-il rien ??? Il aurait pu rajouter un n à son intergénérationel, enlever des points à ses etc... Corriger au moins un peu ses fautes de syntaxe... Et non, rien, le silence !!! Alors, bien sûr, il m'a transmis sa photo en pied, devant ses amis réunis... Et évidemment, il me reste les blagues qu'il m'adresse, messages subliminaux qui ne trompent personne : sa passion nouvelle pour le cinéma, son désir de maison des associations... Je m'attends presque à tout moment qu'il n'en finisse par me parler de la jeunesse, et de son besoin de lieux de convivialité... Ce serait tellement drôle !!!

Non, ce soir, je me sens las, mon cher carnet... A quoi tout cela peut-il bien servir, finalement ? Alors, je m'en retourne vers mes démons habituels : l'exigence éthique de Lévinas, l'ironie de Jankélévich, la gouaille d'un Rabelais ou encore la puissance épistémologique de Garou !!! Et pourtant, ses écrits me manquent, la maladresse stylistique, la fragilité orthographique. C'est à ce genre de détails que l'on reconnait un vrai professionnel...

Bref... Un grand philosophe disait, avec un sens de l'à propos qui n'appartient qu'au visionnaire dont l'oeil s'illumine d'une indicible lueur à l'heure où la fragilité blafarde du jour qui point s'efface devant l'audace du soleil émergeant à l'horizon (ça va, vous suivez ??? Non, il faut dire, je peux faire une pause, vous laisser le temps de relire... Vous êtes sûr ? Ok, on y retourne) : il suffira d'un signe, un matin !!! (Ah, vous voyez bien, vous avez été obligés de reprendre la phrase du début !!!) J'attends ce signe...

Alors bien sûr, je n'attends pas en vain non plus. Je m'occupe, je vais à la rencontre des gens, je distribue des tracts, je me prépare à la réunion publique... On parle voirie avec les gens, trottoirs. On parle école aussi, et culture... Nous étions nombreux aujourd'hui, et les échanges ont été fructueux... L'espoir s'anime et s'illumine. Mais ces signes me manquent... Demain, sans doute, demain...

Et s'endormir en attendant, laisser la nuit me recouvrir de son blanc manteau... A moins qu'il ne soit noir (le manteau, vous pourriez suivre, que diable !!!), allez savoir, à notre époque...

Demain...

Stéphane, un candidat bat la campagne...

PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

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