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Carnets d'une campagne, mardi 1er avril
- Le 02/04/2014
- Dans Des nouvelles de la campagne
25h49, puisqu'il faut bien qu'un billet parte à l'heure...
Finalement, avec toutes ces bêtises un coup je te mets un horaire improbable, un coup je te mets... un horaire encore plus improbable, ben moi, je ne sais plus où j'en suis dans mes horaires, mais probable (c'est bien fait, non???) que je suis un peu perdu. De par le fait (une alternative intéressante à du coup, utilisé trop souvent dans ce blog à mon avis... Est-ce pour donner l'illusion au lecteur d'une proximité intellectuelle avec le narrateur ? Renforcer la sensation de trépidance* ? Nul ne le sait), de par le fait, donc (je redis pour certains lecteurs qui parfois ont du mal à suivre les méandres de ma pensée certes peu audacieuse, je n'ai pas 15000 volumes, moi, mais parfois tortueuse ce qui se finit quand même par euse et je remplis ma contrainte d'écriture du jour), de par le fait enfin (bla bla bla...), j'ai décidé de repartir à 0 au niveau des dates (ou presque, mais quand on a le choix, évidemment, c'est plus confortable, voire éminemment réjouissant). Ca m'évitera à l'avenir de vous raconter la journée de dimanche samedi !!!
Alors j'aurais pu vous faire une blague, vous dire que c'est fini, que j'arrête... Ou encore vous faire accroire que je partais en voyage pour une semaine, et que par conséquent il n'y aurait pas de billets durant cette période... J'imagine le désarroi en salle d'attente, quand vous n'avez plus que madame Figaro à vous mettre sous la dent, ou Paris Match. C'est certain, il y aurait eu des larmes, peut-être même des cris, mais j'aurais fini par vous rasséréner, vous déclarant enfin que j'allais reprendre un rythme normal d'écriture, retrouver le temps (je sais que je l'ai déjà faite, celle-là, mais si elle me plaît, je recommence, na !). Et là, ça aurait été une grosse blague !!! Parce qu'en fait, je pars vraiment. J'ai décidé, inapte à digérer la défaite électorale, de m'exiler en Pologne. Comme disait un poète : « L'amertume, l'amertume, je veux l'avoir, et je l'aurai !!! »
Alors je vous vois déjà arriver, avec votre cortège de « Reviens, on va vivre la main dans la main (euh, pour info, je connais des formules plus vendeuses), l'amertume avec toi c'est si bien !!! » et aussi de « Tu t'en vas... ». Et bien oui, « Je pars... Le vol de nuit s'en va !!! » Eh, vous voyez, moi aussi j'a d'la culture !!!
Je ne verrai pas durant les semaines qui viennent les trottoirs de Saint-Maixent être enfin praticables pour les piétons, voire se mettre tout simplement à exister... Je ne verrai pas la politique culturelle de la ville se mettre enfin à se préoccuper réellement de la jeunesse, et leur proposer une vraie programmation sans mépris affiché, je ne verrai pas la naissance de la maison des associations et encore moins celle du centre socioculturel, je ne verrai pas Mozart aux arts (au niveau de la rime, c'est bien supérieur à Bach à Pâques), ni les locaux des associations se faire enfin dévétuster*, je ne verrai pas un lieu agréable se mettre en place pour que notre jeunesse puisse se retrouver ailleurs que sur la place de la ville !!!
Ceci dit, en fait, vous non plus. C'est mon côté visionnaire, je suis certain en fait que nous ne verrons ça ni moi de Pologne, ni vous de Saint-Maixent !!!
Et puis là, décidément, faut qu'j'y aille !!!
Mais je reviens dans une semaine, ne vous inquiétez pas trop tout de même...
La bise à « Avec tout c'qu'on a fait pour lu i!!! »
Enfin, j'dis ça...
* Pour les mots, je vous ai déjà dit que je faisais ce que je voulais !!!
Stéphane, un candidat bat la campagne...
PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :
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Carnets d'une campagne, samedi 29 mars
- Le 30/03/2014
- Dans Des nouvelles de la campagne
47h24 ,ça progresse...
Une journée tranquille aujourd'hui... Beaucoup de danse, des rires et des chants... Un peu plus et on se serait crus dans l'ïle aux enfants...
Au commencement, il y eût un changement d'heure, souvent synonyme d'emploi du temps révolutionné. Un café, un peu de brioche, et en route vers le cours de tango... Une heure et demi de bonheur, apprendre à marcher, reculer la hanche pour avancer le pied, vibrations argentines !!! Puis retour à Saint-Maixent... Grande braderie des brocanteurs, et toujours la Faîtes des Lumières, "Avec tout c'qu'on a fait pour lui" en première ligne pour animer la ville, lui proposer des choses... Une Batucada nous distille quelques rythmes latinos, mais pas seulement, et nous voici partis à danser une salsa, puis deux. Transition excellente avant l'initiation que nous proposons ensuite, devant le salon de "Après tout c'qu'on a fait pour lui" qui nous offre l'électricité... Peu de participants, mais beaucoup regardent, demandent s'il y aura des cours à la rentrée. C'est prévu, en effet !
M. Moreau fait une brève apparition (je ne l'ai pas vu, un peu occupé par l'initiation), mais visiblement intimidé, ne vient pas jusqu'à la place. C'est dommage, il aurait pu esquisser quelques pas de danse. Ca l'aurait rapproché de sa population, un peu... J'en aurais profité pour lui demander une salle, et je suis certain qu'il m'aurait accordé un rendez-vous en mairie pour étudier le dossier ! Après tout, il est le seul de son équipe à dire bonjour à son opposition ! Nous étions nombreux de Vivre Ensemble à participer à la journée. Mais nous n'avons guère croisé de membres de la majorité. C'est dommage, quand même... Vivre ensemble, c'est plutôt bien, non, dans une ville ???
Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien !!!
Stéphane, un candidat bat la campagne...
PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :
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Carnets d'une campagne, vendredi 28 mars
- Le 30/03/2014
- Dans Des nouvelles de la campagne
59h40 , j'essaie de rattraper le temps...
Ce soir, j'ai envie de ne parler qu'à un seul... Saurez-vous respecter notre intimité ? Alors oui, je vous le demande, ne lisez pas ce qui suit, vous tous qui ne vous nommez pas François !!! Ce billet ne s'adresse pas à vous, ou du moins pas au début... Laissez-nous une chance de nous parler enfin en toute solitude...
Oui, François*, c'est à toi que je veux parler à présent, sans détour... Je me suis trompé, et j'ai longtemps cru que je vivais une relation privilégiée avec Léopold, mais ton récent discours m'a ouvert les yeux, enfin... Crois bien que je suis désolé de n'avoir pu y assister en direct. Mais François, il faut bien te résoudre à la réalité : notre amour est impossible, et tout nous sépare ! Je suis en pleine forme tandis que tu t'occupes des grands corps malades, je travaille auprès des jeunes tandis que tu es persuadé que le meilleur moyen de les inciter à découvrir la musique classique est d'organiser un festival payant, sur un week-end férié, tu crois d'ailleurs que la seule alternative culturelle pour les jeunes d'aujourd'hui réside entre NRJ ou BAP. Enfin, pour tout te dire, j'ai déjà un médecin !!!
Je suis touché par ta lecture régulière, et j'aimerais te dire que je n'écris que pour toi, mais la vérité est ailleurs, comme disent les séries. Il faut maintenant que tu reprennes ta vie en mains. Tu ne peux pas de la sorte continuer à me poursuivre de tes assiduités. Et je ne peux pas consacrer mes billets à te parler, m'occuper de toi.
J'aurais tant aimé pourtant pouvoir te rassurer sur l'amertume de notre équipe. Ne t'inquiète pas, nous ne sommes pas amers, justes unis, plein d'idées pour la suite, motivés pour préparer l'avenir !!! C'est gentil de ta part de sortir de ta bibliothèque pour te pencher sur nos problèmes, mais je t'assure que tout va bien, et pour tout te dire, nous nous préoccupons bien moins de toi que toi de nous, manifestement... Tu peux reprendre ta lecture...
Bien sûr, je comprends ta frustration !!! Tu n'auras eu que quelques minutes de gloire, en oubliant d'ailleurs de parler de tes missions culturelles. Mais peut-être devrais-tu ouvrir un blog, si ton besoin de reconnaissance l'exige... Ose, François, ose la reconnaissance !!!
J'en parlais tout à l'heure avec « Après tout c'qu'on a fait pour lui !!! **», comme vous le nommez à présent, un peu déçu de voir des gens ne plus lui dire bonjour depuis son engagement (j'espère bien pour ma part que la bise spontannée du dépouillement me reviendra)... En fait, on se demande pourquoi, finalement, après une victoire relativement confortable, les membres de votre liste se comportent comme s'ils avaient perdu ?
Bref, quoi qu'il en soit, et sache bien que cela m'attriste fort, nous ne pouvons nous aimer au grand jour, et il faut que tu cesses de m'écrire des discours !!! Je viendrai de temps à autres au conseil municipal, mais tu seras parmi les tiens, et je serai parmi les miens... Bien sûr, nos regards se croiseront, et je sentirai un sourire triste traverser ton visage, mais nous en pourrons pas nous parler vraiment... Notre dernière discussion m'aura laissé trop d'humidité au visage, et tu l'auras compris, je ne parle pas de mes larmes...
Va François, et poursuis ton œuvre !!! Je ne te hais point, et je pourrai continuer ici à te suggérer quelques volumes pour continuer ta bibliothèque... Tiens, Les Belles Endormies, de Kawabata, pour aujourd'hui...
Pour la suite, et bien vous pouvez reprendre la lecture, car elle s'adresse à tous, maintenant. J'ai eu la chance hier sur le marché de retrouver mon humoriste de dépouillement, et nos échanges m'ont fourni la matière à écrits... Je me demande d'ailleurs si je ne devrais pas lui verser des droits d'auteur tant il est vrai qu'il m'inspire souvent... Ainsi donc, amer (Thérésa, je suis tenu par contrat à ce jeu de mot consternant), mais digne, je croise ce monsieur auprès duquel il faut d'ailleurs que je m'excuse. Je l'ai présenté comme candidat lors d'un précédent billet, alors qu'il n'est que l'époux d'une candidate. Au temps pour moi (si si, François, ça s'écrit comme ça!!!) ! Toujours soucieux de nouer du lien social, je le salue, et quelle n'est pas ma surprise de le voir me rétorquer qu'il ne me saluera pas, et que je sais pourquoi. Je m'étonne, candide que je suis (et pourtant la journée d'hier ne m'a pas laissé le temps de cultiver mon jardin), et le voici de conclure par un : « On en reparlera ! » de sinistre augure...
Vous comprenez aisément ma perplexitude !!! Est-ce un rendez-vous galant qu'il me demande ainsi, alors que je décline déjà les avances d'autres ? Serait-ce une tentative d'intimidation, voire des menaces à peine déguisées ? Mais surtout, qu'est-ce qui justifie cette vindicte ? Aurait-il mal interprété mon billet de blog, le prenant comme une attaque là où il n'y avait qu'hommage d'un élève à son maître ? A moins, bien entendu, qu'il ne se soit offusqué de mon allusion à la philosophie Hallidayenne, alors qu'il serait résolument et définitivement un Pagnyen convaincu...
Quoi qu'il en soit, j'en ai à présent pris l'habitude, je présente toutes mes excuses évidemment à Johnny Halliday, qui comme chacun le sait, a fait plus pour les saucisses grillées au feu de bois que Florent Pagny pour la pensée libertaire !!!
Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien !!!
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*Toute ressemblance avec des personnes réellement existantes ne serait que le fruit d'une extraordinaire coïncidence, et si quelqu'un se reconnaissait dans ces quelques lignes, je n'y puis guère... ou presque... Somme toute, un auteur est-il responsable des errements de ses personnages ?
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** Pour des raisons évidentes de sécurité, Thierry A. ne souhaite plus être nommé dans ce blog et nous userons dorénavant d'un subterfuge afin de respecter sa volonté...
Stéphane, un candidat bat la campagne...
PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :
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Carnets d'une campagne, jeudi 27 mars
- Le 29/03/2014
- Dans Des nouvelles de la campagne
69h54, c'est n'importe quoi !!!
En urgence, avant d'aller fêter les Patricks, parce que je l'avais dit... Ne manquez pas ma prochaine déclaration, à suivre...
Enfin moi, j'dis ça, j'dis rien...
Stéphane, un candidat bat la campagne...
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Carnets d'une campagne, mercredi 26 mars
- Le 27/03/2014
- Dans Des nouvelles de la campagne
23h33, na !!!
Bon, en fait, je vous dois des excuses !!!
C'est vrai, mes derniers billets manquaient un peu de subtilité, il faut bien le reconnaître. Alors c'est vrai qu'il fallait que je me mette au niveau de la liste adverse, et ce n'était pas facile. Souvenez-vous du pas cher, de l'orthographe aléatoire, des promesses improbables, des références et des sources... Il faut comprendre qu'à force de lire des niaiseries, à un moment donné, ben j'ai déconné... Et voilà... A l'instar d'un BHL de bas étage (je devrais sans doute dire de sous-sol, vu le niveau de base de l'individu), vous m'avez pris en flagrant délit de jeux de mot laids... Et en avant la moreausité, en route vers l'incourtoisie... Nous n'aurons échappé à l'impérialisme que de justesse, et fort heureusement encore... Je tiens à ma santé comme à mon médecin... Sans compter que comme je vous l'ai déjà raconté, notre numéro de duettiste est très au point : je lui demande comment il va, il me demande ce que je lis, on se raconte nos vacances en Corse, et l'un dans l'autre (euh, non, faut pas exagérer tout de même !!!), nos relations sont fort amicales...
Bref, tout ceci n'est pas digne de nous, et de la relation que nous avons construite ensemble au fil des billets...
Ceci dit, il est vrai que ça risque d'être compliqué de continuer à être drôle... Les deux derniers billets du blog de Léopold Moreau, outre le fait que je suis le seul à les lire, ne sont pas suffisamment fouillés pour me permettre de rebondir. Et comme il n'écrit pas plus de trois phrases à chaque fois, il parvient à maîtriser son orthographe, ou à se faire corriger par plus compétent...
Ben du coup, il ne me reste plus qu'à évoquer la suite... Dès vendredi, c'est l'élection du nouveau maire, la nomination des adjoints, du nouveau en somme... Ou pas. Et si... le ministre de la lecture (ben oui, 15000 volumes, ça force le respect), était le même que lors de la mandature précédente, si l'adjoint aux sports pouvait attribuer des subventions à un club d'arts martiaux qui n'a pas pour enseignant quelqu'un d'habilité à enseigner cet art (cf. http://www.ffkarate.fr/direction-technique/formation/formationsfederales.php), et si les affaires sociales revenaient à... une femme, comme par hasard... Et si cette cérémonie ne proposait aucun changement tant il est vrai qu'on ne change pas une équipe qui a fait à ce point la preuve de son incapacité totale à imaginer un avenir pour sa ville, sa jeunesse, ses commerces, son industrie, ses forces vives...
A vrai dire, M. Moreau a bien dessiné la suite, lorsqu'il a déclaré vouloir poursuivre le travail engagé depuis 25 ans, à savoir la lente agonie de sa ville (bon, ça, il ne l'a pas dit, évidemment, ça n'aurait pas été très vendeur. Mais il suffit de se promener en ville pour faire le bilan de son action !!!)... Alors nous allons être présents, nous aussi, présents au conseil municipal, chaque session, non seulement les élus, mais encore les membres de l'équipe, pour pouvoir vous rendre compte des débats, des discussions, de la place réservée à l'opposition, mais aussi et surtout de nos propositions, nos idées, nos prises de position... Et ça commencera dès vendredi !!!
C'est qui qu'est ravi ???
Enfin moi, j'dis ça, j'dis rien...
Stéphane, un candidat bat la campagne...
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Carnets d'une campagne, mardi 25 mars
- Le 26/03/2014
- Dans Des nouvelles de la campagne
33h23... ET allez, c'est r'parti, j'm'a encore laissé déborder !!!
Et le temps que j'écrive mon titre, à moins que ce ne soit une accroche, ou encore un chapeau, il est déjà une minute de plus !!!
Bon, ben ça s'organise, tout ça, finalement... On continue facebook (dans 6 ans il y aura au moins 1000 j'aime sur la page), on va créer le compte twitter de la liste (bien oui, on va se fabriquer le réseau de veille sur les problématiques de la ville indispensable pour anticiper notre action), et une boîte mail pour que les habitants de la ville puissent nous contacter facilement (Ben oui, Carole, tu as raison sur ce point). J'envisage même la création d''un site web (certains gratuits comme celui de yakabouger tournent fort bien) où les habitants de Saint-Maixent pourront retrouver nos propositions facilement, les débats en conseil municipal sans compter tous les liens vers nos sources d'inspiration). Il n'y a pas de fatalité et Saint-Maixent pourra revivre, même si les 6 années à suivre vont être dures pour les petits commerçants du centre-ville...
Et pendant ce temps, nous allons continuer à oeuvrer dans nos associations, seules véritables actrices de dynamisme dans notre ville, de manière à vous rendre le quotidien moins moreause... Gageons que notre Maire aura à coeur de rendre enfin transparente la manière dont les subventions aux associations sont distribuées, en éditant un cahier des charges par exemple, pour éviter la suspicion de favoritisme, voire de vengeance !!! Gageons que les Saint-Maixentais sauront lui rappeler qu'il n'a été élu que par une minorité de Saint-Maixentais, bon nombre d'entre eux n'ayant pas souhaité intervenir dans le débat démocratique, s'il s'amusait à sabrer les manifestations emblématiques de notre commune...
Et gageons enfin que M. le Ministre de la Culture aura trouvé autre chose à lire dans son immense bibliothèque que ma prose alambiquée (tiens, d'ailleurs, en parlant d'alambic, faut qu'je pense à mettre des bouteilles à mon poirier !!!). Tiens, un conseil de lecture, pour lui peut-être : Le lièvre de Vatanen, de Arto Paasilinna. C 'est frais, c'est léger, un vocabulaire accessible à tous, même aux personnes qui dans le dictionnaire de la musique classique se sont arrêtées au B (alors que franchement, le F, ou encore le S, sont prometteurs !!!) et c'est tellement plus réjouissant que l'Argus des Communes... Ah, tiens, un truc qui me rend un peu impatient, c'est la première rencontre du conseil communautaire, quand M. Moreau va rencontrer tous ses collègues mal notés par ce machin !!! Vous croyez que la bise qu'ils lui adresseront sera aussi chaleureuse que celle que j'ai reçue dimanche en début de dépouillement ???
Ne vous inquiétez pas, on vous racontera....
Et sinon, si vous voulez une vraie offre culturelle, n'hésitez pas à consulter le site... On ne met que ce qui nous plaît, mais l'offre dépasse les frontières un peu tristouille... Et bien sûr, ce qui se passe à Saint-Maixent y est, même Bach à Paques, n'en déplaise à notre sinistre (oups, je crois que j'ai fait une faute de frappe... Mais où est donc mon blanco ???)
Enfin, j'dis ça, j'dis rien...
Stéphane, un candidat bat la campagne...
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Carnets d'une campagne, lundi 24 mars
- Le 24/03/2014
- Dans Des nouvelles de la campagne
20h24... Si ça continue, j'vais vous en pondre plusieurs par jour, des billets... Un distributeur, en somme (d'argent, évidemment !!!)
Bon, en fait, il est beaucoup plus tard au moment où j'écris, finalement... Un concert avec une légende vivante du blues est passé par là, et qu'aurais-je pu faire ??? Evidemment, je jouais à l'extérieur (Melle en fait, une ville en faillite si on en croit l'argus des communes qui sert d'unique programme à notre slammer préféré*), vu qu'à domicile, c'est un peu difficile de voir du rock, du blues, bref, un peu de musique vivante un soir dans un bar sympa...
Tiens, c'est marrant, c'était un constat fait par quelqu'un, le soir de la réunion publique de VEASML'E. Un gars qui se demandait si on envisageait de faire en sorte qu'il puisse y avoir un moyen de boire un verre en semaine dans un lieu sympa à Saint-Maixent. Ben c'est mal barré, en fait !!! L'avantage, c'est que bientôt, à Niort aussi, ce sera mal barré !!! C'est Melle qui va être contente !!!
A part ça, je ne vous ai pas raconté le dépouillement, à Saint-Maixent l'Ecole. J'ai eu la chance d'avoir pour compagnon d'ouverture d'enveloppes un vrai rigolo... Dans un premier temps, il a cru que sous le prétexte que j'avais les cheveux longs, j'étais forcément anti-militariste de base. Bon, c'est vrai que quand on a pour philosophe préféré Johnny Halliday, forcément, cheveux longs égale idées courtes (c'est une des identités remarquables méconnues des mathématiciens). Passons... Mais c'est lorsque nous avons commencé le dépouillement que son génie créatif a trouvé le champ libre pour s'exprimer... J'ose à peine le raconter, tant c'est brillant. J'ai un peu peur que vos yeux si fragiles ne se blessent à la lumière d'une si grande subtilité. Bon, tant pis, je me lance. Je vous aurais prévenu... Attention, ça trépide un peu au niveau de l'action.
Resituons la scène : nous sommes 4 assis à une table, deux pour faire des bâtons, deux pour annoncer les bulletins. J'ouvre et il lit. jusqu'ici, tout va bien... Mais l'humoriste qui sommeille en lui attend son heure, à l'instar de l'araignée au coin de sa toile, du Varan de Komodo dans le désert du Serengueti, et du David Douillet au fond d'une urne à pièces jaunes... Et soudain, tout se précipite : un bulletin de Vivre ensemble à Saint-Maixent-l'Ecole apparaît, et le génie peut enfin s'exprimer : " Pas cher", dit-il avec une subtilité que seuls les habitués des bars PMU du dimanche matin peuvent atteindre parfois, lorsque leur ballon de blanc, ou rouge, se trouvant vide devant leur regard torve, ils déclarent à la serveuse consternée : "Ben j'sais pas c'qui s'passe, il doit etre percé !!!"
Bon, je vous laisse rire... Il est vrai qu'avec de tels amis, notre ministre de la culture a bien raison de se sentir supérieur !!! On a les amis qu'on mérite, et les miens sont... modiques.
Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien !!!
23h35
*Le coup du slammer, c'est un peu comme pour le coup du grand jeu concours. Le premier qui trouve pourquoi j'ai dit ça et me renvoie la réponse par fax sur un papier A3 avec photo dédicacée de Jean-Jacques Goldmann serrant la main de Bernard-Henri D'estaing sur fond de roses trémières gagne un filet garni avec photo dédicacée de J... bla bla bla...
Stéphane, un candidat bat la campagne...
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Carnets d'une campagne, dimanche 23 mars
- Le 24/03/2014
- Dans Des nouvelles de la campagne
23h33, j'ai retrouvé le temps perdu, mais qu'en faire à présent ???
Ben oui, c'est toujours le risque ! On se présente à une élection, on y croit (sinon, pourquoi y aller ?), on se bat, plutôt bien, on oblige l'autre à reculer, à abandonner le terrain, et puis au final, on perd... C'est l'jeu, ma pauvre Lucette, qu'ils disent dans une pub... Et ils ont raison. Ca fait mal, sans doute, mais c'est l'jeu !!! Ceci dit, maintenant, il faut avancer, et je vais en profiter pour poser les jalons du futur.
On sait la capacité de notre Maire à être beau joueur, et comme je sais qu''il me lit très régulièrement (quand il ne joue pas à monter sur les trottoirs en voiture, évidemment, ce qui tendrait à prouver que contrairement à ce que je ressens en me promenant à Saint-Maixent, il y a des trottoirs !!!), ainsi que ses principaux adjoints (vous avez raison les gars, les filles, c'est gratuit, et pour l'argus des communes, c'est plutôt bien, non ??? Comme dis le proverbe, pas de projet, pas de dépense !!! Ou l'inverse ?), du coup, j'en profite pour lui demander officellement (ou presque) l'octroi d'une salle municipale une fois par semaine (le mercredi ou le jeudi soir, de préférence) afin de pouvoir organiser avec la Faites des Lumières un cours de salsa régulier à partir du 10 avril. Ben oui, il existe une vraie demande, vérifiée lors du bal du foot hier soir, et ce serait dommage de ne point la satisfaire, sans doute, d'autant que ça ne coûterait pas cher à la commune... J'imagine que le premier conseil municipal aura à coeur de traiter cette demande.
Sinon, à part ça, aujourd'hui, j'ai tenu un bureau de vote... C'était une première, et j'ai appris des choses (je suis encore à l'âge où je peux apprendre des choses, mais à vrai dire, ce n'est pas une question d'âge...). J'ai appris qu'on pouvait installer un bureau de vote dans une salle non chauffée, mais je suppose que M. le Maire se fera un plaisir de rembourser ma future consultation médicale à la sécurité sociale (mais non, j'rigole !!! Au pire, mon médecin, que je fais bien rire, me fera un tarif... On parlera lecture !).
J'ai appris qu'il y avait autrefois un tramway à Saint-Maixent. C'est un monsieur âgé (de l'âge de ma voisine, mais on en parlera plus tard) qui, venant voté, s'est un peu plaint du changement de nom de sa rue, et surtout du fait que ça n'aie pas été retranscrit dans les listes électorales. Ilétait un peu remonté, voire !!! Après, il s'est assis (tiens, j'ai zaussi appris qu'une chaise pour les électeurs, ça pouvait être utile !!! Etonnamment, ce n'était pas anticipé !), et nous a raconté qu'il avait souhaité réaliser un film sur l'histoire de la ville de Saint-Maixent, mais qu'il avait été très mal reçu par l'adjoint à la culture et avait abandonné le projet.
J'ai appris (honte à moi) que Mme Moreau se souvenait assez bien de moi, alors que je lui ai demandé qui elle était quand elle m'a claqué la bise (bon, en fait, pour de vrai, je me doutais bien que c'était Mme le Maire, mais je n'étais pas sûr). Je ne crois pas qu'elle ait été vexée, plutôt amusée... A vrai dire, à la voir si souriante en discutant avec moi, j'ai eu la faiblesse d'imaginer qu'elle m'avait peut-être lu, et parfois souri en le faisant... Si ça se trouve, un de ces jours,un commentaire sur le site me confirmera cette sensation ?... Ou l'inscription au cours de salsa ???
J'ai appris surtout qu'une équipe soudée pouvait rebondir, poursuivre les projets, se projeter (d'accord, ça redonde un peu, et alors ? Si je veus redonder, moi, qui pourrait bien m'en empêcher, après tout ?), organiser une suite, et que la campagne ne fait que commencer...
Aors qu'importe cet adjoint bouffi d'arrogance et de morgue qui vient me postillonner les 15000 livres de sa bibliothèque au visage, tout vexé d'avoir pu être un peu chambré dans un billet de blog. A vrai dire, s'il en est réduit à lire mon blog, alors je peux sans doute lui conseiller un ou deux ouvrages à lire, peut-être la Conjuration des Imbéciles, allez savoir !!! Qu'importent les rires gras de ceux qui n'ont pour tout programme politique que la réduction des dépenses, sans voir que leur ville crève d'austérité, de moreausité (ça s'écrit comme ça, d'habitude ??? Il est tard, je suis fatigué...) !!!
C'est l'jeu...
Il me restera de cette campagne une voisine découverte, et je sais que nous nous retrouverons souvent...
Il me restera de belles rencontres, des histoires à raconter...
Il me restera l'envie d'aller plus loin, et de m'engager encore, sur le terrain associatif, et avec notre équipe...
Et il me restera l'envie de poursuivre l'écriture de ce carnet d'une campagne, qui recommence aujourd'hui.
Tiens, au fait, un pari, ou plutôt plusieurs : M. Moreau a dit pendant sa campagne qu'il pensait se consacrer plus à sa commune. Qui parie qu'il va démissionner de son poste de conseiller général, ou du moins ne pas se représenter ? Qui parie qu'il ne se présentera pas aux élections sénatoriales ? Et enfin, dernier pari : qui parie que nous pourrons apprendre à gouverner un catamaran dans le centre nautique couvert qu'il nous a promis ???
Bon, moi, j'dis ça, j'dis rien... Mais je parierais volontiers sur le fait que j'vais avoir encore longtemps des trucs à raconter ici... P'tet pas tous les jours, mais souvent dans la s'maine...
A bètou...
24h52 (ben oui, le temps, c'est relatif !!! Voire subjectif !!!)
Stéphane, un candidat bat la campagne...
PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :