Carnets d'une campagne, vendredi 14 mars

31h30, un peu plus... la course contre le temps va finir par être gagnée...

Cher carnet,

je t'écris aujourd'hui pour te raconter la très grande joie qui a été la mienne. Je t'avais déjà dit que je pensais que celui qui occupe mes pensées me lisait secrètement. Et bien ça y est, j'en ai à présent l'absolue certitude... Il a su avec subtilité me faire passer un message aussi clair que le ciel d'été, du moins quand il est clair. Et, à toi je ne peux pas le cacher, ça a été une émotion immense. Je sais, tu te demandes, cher carnet, comment je puis être certain de ce que j'avance. Tu te dis sans doute que je suis dans le fantasme. Alors écoute un peu ce que je vais te raconter, et dis-moi si c'est le fruit de mon imagination.

Tu t'en souviens sans doute, nous avions commencé cette correspondance subtile par l'histoire d'une photo... Je suggérais, sans avoir l'air de rien, le retrait d'icelle d'un certain endroit, et il avait mis un certain temps à accéder à ma requête. J'avais encore des doutes à ce moment-là, et mon manque de confiance me faisait accroire que c'était peut-être le fruit du hasard, ou l'intervention d'un tiers qui nous avait conduit à ce concours de circonstances, fort heureusement gagné... J'avais tort, et il a su me détromper avec brio, dévoilant par là même sa lecture assidue.

Mon second stratagème a cette fois-ci payé à plein, puisque je n'en ai fait part qu'à toi, et cette fois-ci, nul autre que lui ne pouvait s'en apercevoir. Dans un second message, adressé à la face du monde, mais que je ne destinais en fait qu'à lui, il avait été question de propriété intellectuelle, photocopillage et droit de publication (tu le comprendras sans doute, j'utilise d'autres termes que ceux utilisés alors, afin d'éviter qu'il ne soit démasqué trop facilement). Et la réponse ne s'est pas faite attendre, confirmant tous mes espoirs. Tout a disparu, comme par enchantement... Je ne sais où mon ravissement va pouvoir à présent me conduire. Mes envies deviennent folles... Crois-tu, cher carnet, que je peux à présent évoquer sa ponctuation improbable, ses fautes de français, si charmantes ! Ses etc... vont-ils demain se transformer en etc. ? (non, ne va pas vérifier... Laisse nous la solitude de ces échanges, et je te raconterai, promis...) Lui parlerais-je de nos souvenirs communs, le club de judo, que j'ai longtemps pratiqué, et où j'avais animé les contrats bleus, à l'époque ? Oserais-je lui rappeler que la construction du dojo récemment rénové, nous la devons à son prédécesseur, à qui nous avions à l'époque dédié une manifestation, depuis débaptisée ? Mes espoirs deviennent fous !

Nous nous lisons l'un l'autre, donc... Et maintenant ? Que faire ? Pourrons-nous nous parler plus directement un jour ? Cher carnet, je ne te cache pas que je ne suis pas sûr de pouvoir dormir, ce soir, tant le trouble m'assaille... Il ne nous reste à présent qu'une semaine pour tout nous dire, une semaine pour ces échanges secrets. Chacun à sa manière parle à l'autre, et bientôt, très bientôt, tout sera dit...

Mon cher carnet, je te laisse... Il me faut à présent me reposer. La journée va être longue... A demain de te retrouver, à l'issue des rencontres, sans doute...

Stéphane, un candidat bat la campagne...

PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

jeudi 13 mars

mercredi 12 mars

les jours d'avant

campagne électorale Saint-Maixent-l'Ecole Vivre Ensemble à Saint-Maixent-l'Ecole

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Commentaires

  • epaillard
    • 1. epaillard Le 15/03/2014
    Jubilatoire, il est joli ce mot, non ?

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