Revue de presse, humeur du jour...

Ben, des trucs, de nous, d'autres, etc. Une certaine idée de laFrance...

  • Carnets d'une campagne, vendredi 27 mars, et de 2...

    Vendredi 27 mars 2015, 11h35...


    Bon, dans mon dernier billet, j'avais dit que je ne vous parlais même pas du dernier tract... Mais quand-même, quand même !!! Alors tant pis, je vais en parler, que voulez-vous, à l'instar de San-Antonio, j'suis comme ça !!!

    Sérieux, Léo, tu déconnes (tu permets que j't'appelle Léo, j'espère. Après tout, cette campagne nous a rapproché, toi et moi. Je t'ai donné des petits conseils en communication, que tu as suivi scrupuleusement. Je constate d'ailleurs qu'il n'y a plus de blog pour m'amuser, ni de campagne sur Facebook... Tu me manques, tu sais ?). Vl'à t'y as que tu additionnes tes voix à celles de l'exrême droite... Alors comme ça, voter pour toi ou voter pour le FN, c'est pareil. Et le vote pour toi, c'est un vote contre la gestion précédente ? M'enfin (comme dirait Gaston), j'te croyais plus ambitieux. J'imaginais que tu avais un projet pour le département (en attendant que tu en eusses un  pour ta ville...). Ben non, t'es juste contre !!! Rrrrhhhhôôôôôô (j'aime bien, ça pète comme interjection), rrrrhhhhôôôôôô (répète-je), franchement ?!!!

    Bon, passons sur la tentative de récupération bas de plafond que cette phrase implique... Je sais pour l'avoir entendu en conseil municipal que tu ne prises guère la philosophie, et je ne m'attends pas à du haut vol dans tes analyses (ça va, sinon, le taux d'albumine ?!!!). Mais là quand même, tu descend bas... Alors c'est vrai que quand on drague une rivière, on remue sérieusement la vase et la boue, mais enfin ?!!! Quitte à se la jouer ridicule, tu aurais pu (dû ?) aussi ajouter les abstentionnistes. D'abord en termes de chiffres, ça aurait eu plus de gueule. T'imagines le slogan : en fait, dimanche dernier, vous êtes près de (ou plus de, j'ai pas fait le calcul, tu m'excuseras, mais j'ai des choses plus sérieuses à faire) à avoir refusé de voter pour la gestion départementale en place dans notre canton. Bon, l'inconvénient de ce genre de stratégie, c'est l'argument de l'adversaire : En fait, dimanche, vous êtes  plus de (près deux, se reporter au passage précédent...) à avoir refusé de voter pour le maire de Saint-Maixent l'Ecole !!! Alors qu'en fait, c'est beaucoup plus simple. T'es deuxième et pi c'est tout...

    En tous cas, j'sais pas pour toi, mais moi, j'aime assez au cinéma les films avec des loosers... Encore faut-il qu'ils soient magnifiques...

    Bref, en attendant, dimanche, ben, ce s'ra dimanche...

    Des bises, mais surtout aux filles...

    Stéphane, un ex-candidat bat toujours la campagne !!!

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  • Carnets d'une campagne, vendredi 27 mars

    Vendredi 27 mars 2015, 11h30 environ...

    L'Endive Molle est seconde ! Je répète : l'Endive Molle est seconde !

    Bon, à la vérité, je devrais dire deuxième, vu que seconde impliquerait une dernière place, mais bon, c'est un détail... En tous cas, l'Endive Molle est seconde.

    Alors, il est vrai que certains parmi vous sont pour le moins surpris par une telle annonce. « Oui, mais qu'est-ce qu'il veut dire par là ? On y comprend rien à ses trucs. Déjà qu'il nous abandonne régulièrement, alors si en plus il se met à causer en code, on va plus s'en sortir ! »

    Ok, il ne sera pas dit que je laisse mes lecteurs dans la panade. Je vous explique !

    Il se trouve qu'avec mon pote Théo, nous avons pris l'habitude de parier sur des bourrins tous les samedis matin au marché. Et samedi dernier n'a pas manqué à la règle, évidemment. Nous discutions donc des différentes côtes de la course du dimanche suivant, et Théo semblait persuadé des chances d'un canasson, tandis que je lui rétorquais avec la finesse qui me caractérise quand ma modestie naturelle ne l'empêche pas de s'exprimer : « Mais non, Théo, sur cette course là, il n'y a pas une chance. Tu sais que l'Endive Molle (c'est le nom d'un bourrin, ça devait être une année des E) sur ce terrain, ça fait une paye qu'il n'a pas perdu. Mon pauvre Théo, tu vas encore te planter. »

    Et puis là, la surprise : à mi course, v'là t'y pas que l'Endive Molle n'est pas en tête...

    Ben du coup, je suis bien obligé de rendre à Théo ce qui appartient à César, à savoir les lauriers de la gloire du pronostic...

    Ceci dit, y a pas que le tiercé dans la vie... J'ai même entendu dire qu'il y avait des élections ces temps-ci. Alors du coup, j'ai reçu des tracts dans ma boîte aux lettres. Et je dois bien reconnaître que ça a été l'occasion d'une franche rigolade. Bon, vous le savez sans doute à présent, je n'ai pas été élu lors des dernières élections municipales, et il faut bien reconnaître que l'actuelle majorité n'a pas semblé apprécier à sa juste mesure ma prose bloguesque... C'est vrai que j'avais pris l'habitude de faire dépublier à peu près tout ce qu'elle (en fait il) publiait... Mais bon, après tout, si il publie n'importe quoi, je n'y puis guère... Tiens, quand il promet un Centre Nautique couvert à Saint-Maixent !!! Moi, ça me réjouit de savoir qu'on va pouvoir faire du bateau et de la planche à voile. C'est quand même pas de ma faute s'il ne maîtrise pas la différence entre nautique et aquatique ?!!! Ben vous m'croirez si vous voulez, il a récidivé récemment...

    Alors , quand sur son premier tract, il affirme sans rire qu' « en soutenant (sa) candidature, vous agirez pour l'avenir du département, de notre canton, et de ses habitants », j'ai quand même sérieusement l'impression que l'avenir du département, il n'est qu'à se promener dans le centre-ville de Saint-Maixent pour l'imaginer, comment dire, morose... Et là, évidemment, je ne vous parle même pas du fait qu'en lisant attentivement le tract, on se rend compte qu'il a une vision quelque peu étonnante du conseil départemental, où les cantons s'opposeraient les uns aux autres. Car sinon, comment comprendre la petite phrase sur l'enjeu du « scrutin [qui] réside[rait] dans la place que vous allez donner à votre canton au sein de l'assemblée départementale... »

    Bref, il faut bien reconnaître qu'une élection avec campagne de M. le Maire, c'est quand même de grands moments d'humour hélas involontaire...

    Et je ne vous parle même pas du dernier tract...

    Allez, à plus, et surtout, dimanche, ben, ce sera dimanche !!!

    Des bises, mais surtout aux filles...

    Stéphane, un ex-candidat bat toujours la campagne !!!

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  • Carnets d'une campagne, mardi 7 octobre

    7 octobre, 19h25...

    Comme on dit par chez moi : «  Eh bè, ça f'sait longtemps qu'on s'était pas vus, lus, écrus... ». Bon, j'sais pas vous, mais moi, vous m'avez manqué 1!!! Mais il faut bien reconnaître que j'ai eu comme qui dirait un coup de mou pendant tout ce temps. D'un autre côté, j'ai fait plein de trucs. Créer une association, mettre en place des cours de salsa, aller au spectacle, en spectateur, mais pas seulement d'ailleurs2. Tiens, je suis même allé à la présentation de la saison culturelle de l'Espace Agapit, samedi dernier. C'était marrant d'ailleurs... Il n'y avait pas grand monde de la majorité municipale, à part l'adjoint à la culture qui, une fois n'est pas coutume, avait abandonné ses 15000 livres pour se livrer à un numéro comique sur la scène assez réussi (vous savez, dans les spectacles de clowns, il y en a souvent un qui joue le rôle du clown revêche, pas rigolo, qui s'ennuie ferme... Ben voilà, c'était ça) en compagnie d'un comédien (très drôle, lui...) et de Fabien qui tentait tant bien que mal de dynamiser tout ça...

    En fait, c'est l'opposition qui était fort bien représentée dans la salle, à croire que la culture n'intéresse que peu la majorité. M. le Maire notamment n'était pas là. C'est dommage quand même. Ça aurait été l'occasion de nous montrer sa nouvelle veste. J'ai entendu dire au marché qu'il s'en était acheté une superbe récemment (à vrai dire, au marché, les gens disaient plutôt qu'il l'avait prise, mais j'imagine qu'il ne l'avait pas volée, tout de même !!!)

    Bon, ceci dit, la programmation est plutôt réussie, et il y a pas mal de choses qu'à titre personnel j'ai bien l'intention d'aller voir...

    Tiens, au fait, je ne vous ai toujours pas parlé de ma passion pour les mathématiques... Allez, un indice, et je vous en dis plus la prochaine fois. Quelqu'un a-t-il eu la curiosité de diviser 15000 par 365 ??? Et bien étonnamment, ça fait 41.095890411, qu'on peut arrondir à 41, il ne faut pas pinailler, tout de même !!!

    Allez, moi, j'dis ça, ben j'dis ça !!! On s'en reparle bientôt. Tiens, au fait, si vous avez le temps, il y a une conférence citoyenne dimanche prochain qui part de la minoterie Bellot. Si vous ne savez pas quoi faire, vous devriez venir, ce sera l'occaion de se voir. J'y participe !!! Les infos, c'est là...

    1C'est clair, comme formulation ???

    2Village Toxique, ça vous dit un truc ???

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne,mercredi 18 juin

    10h42, c'est tôt, pour un billet...1

    Bon, je sais que vous vous attendez tous à recevoir le compte-rendu de ma rencontre gendarmesque, mais l'actualité ne me permet pas une telle relation... En effet, depuis mon entretien avec un gendarme fort civil, ce qui est le comble pour un militaire, mais ne fut point pour me déplaire, j'attends des nouvelles d'icelui afin de savoir si la plainte est retenue et si je vais être poursuivi... Quoi qu'il en soit, les gendarmes saint-maixentais ne me lisaient point jusqu'à présent, pas plus que le procureur de la République, et voici qu'à présent, grâce à cette plainte, ils me lisent... Comment ne pas remercier celui (ou ceux?) grâce à qui cette amélioration de mon audience a été rendue possible...

    Mais revenons à nos vaches, cochons, couvées2, à savoir l'actualité trépidante notre petite contrée imaginaire, que nous nommerons par un sigle, SMLE, afin de faciliter la lecture. Quelle ne fut pas la surprise de ses habitants, en ce matin de juin, en découvrant que leur maire, fraîchement réélu, avait décidé de ne pas se présenter aux élections sénatoriales, conformément à ses engagements de campagne... Interrogé téléphoniquement par l'un de nos reporters, l'intéressé aurait déclaré : « Et bien oui, il est temps de redonner un peu de noblesse à ce rôle d'élu de la République, en respectant les promesses faites lors des campagnes électorales. »

    Cette décision sonne comme un coup de foudre3 dans le landerneau politique. Ainsi, l'un de ses amis, qui préfère rester anonyme, a témoigné loin des caméras : « Comment va-t-on pouvoir faire, à présent, si les élus se mettent à respecter leurs engagements de campagne ? C'est un coup à faire en sorte que les gens se remettent à avoir confiance en leurs politiques, et donc retourner aux urnes... »

    Un habitant de la charmante petite bourgade, visiblement abasourdi par la nouvelle, se refuse à y croire : « Ce n'est pas possible, il va se ressaisir !!! Moi, j'avais voté pour lui parce que je savais qu'il n'allait pas rester, et que du coup, ça allait faire le jeu de ceux qui disent que les politiques ne respectent jamais leurs engagements... Il ne peut pas nous faire ça ! ». Un peu plus loin, une femme, hagarde4, pleure à chaudes larmes : « Pourquoi ??? On n'a pas mérité ça !!! ».

    Joint au téléphone, le préfet du département s'est refusé à tout commentaire, mais il se murmure ici ou là que la mise en place d'une cellule de crise serait envisagée afin de remédier aux désordres qu'une telle décision pourrait induire dans nos institutions...

    Bien évidemment, compte tenu de l'importance de cette information, la rédaction reste mobilisée afin de vous livrer les dernières nouvelles de ce qu'il convient d'appeler une crise politique sans précédent !

    Enfin, moi, j'dis ça, bè j'dis ça, tè !!!

    1 Toute ressemblance dans ce billet avec des événements ou des personnages réels ne serait que pure frotuitude (rendons hommage aux grandes penseuses du siècle!!!), et ne saurait en aucun cas engager la responsabilité de son auteur. Inutile par conséquent de porter plainte en diffamation...

    2 Ça commence à bien faire avec les moutons. Laissons-les se reposer un peu !!!

    3 Pareil, foutons la paix au tonnerre...

    4 Hunord !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, vendredi 6 juin

    16h45, seigneur, que le temps passe vite !!!

    Plus que 15 minutes avant que je ne me rende à la gendarmerie... La tension est presque tripotable1...

    Bon, je vous raconte quand je r'viens...

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien...

    1Vous ne pensiez tout de même pas que j'allais dire palpable ?!!! Non mais, je ne suis pas du genre à utiliser des expressions éculées...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, lundi 2 juin

    19h47, un peu tard, je le concède...

    Bon, il est sans doute temps d'aborder des choses sérieuses, enfin... Depuis le temps que je galège1, il es probable que certains parmi mes (très nombreux) lecteurs commencent à avoir envie de vrais débats de fond... Alors soyez heureux, c'est aujourd'hui que ça démarre... Et notre premier sujet fondamental concernera la liberté d'expression et la diffamation !!! En effet, vous êtes nombreux à vous être inquiétés pour moi, vous demandant si je ne courrais pas certains risques à envoyer du bois ainsi, tous azimuts, lors de certaines extrapolations de mon billet parfois quotidien...

    A vrai dire, grand lecteur du Canard Enchaîné, je ne vous cache pas qu'une plainte en diffamation aurait pu par certains aspects me réjouir un petit peu. Mon volatile préféré est coutumier du fait, gagne souvent, et cela n'est pas peu pour contribuer à sa renommée... Mais pour qu'une plainte en diffamation soit déposée, encore faut-il qu'il y ait diffamation !!! Et il faut bien reconnaître que, même sans être journaliste, mes propos sont la plupart du temps étayés, et lorsqu'ils ne le sont pas, je prends garde dans leur formulation à ne laisser aucun doute à ce propos...

    Toutefois, vous avez titillé ma curiosité, et je suis allé un peu plus loin dans mes recherches. Et d'abord, préalable à la diffamation, je suis allé voir ce qu'il en était de la liberté d'expression. Celle-ci est garantie par la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, à son article 11, qui stipule que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »

    Ainsi donc, je peux raconter à peu près ce que je veux, à condition de ne point abuser de cette liberté. Bon, je suppose que la diffamation doit faire partie des fameux abus pointés par le texte. Alors allons-y ! Diffamation ??? Selon le dictionnaire Larousse en ligne, la définition de diffamation serait : Action de diffamer ; allégation diffamatoire2. Quant à diffamer, ce serait : chercher à perdre quelqu'un de réputation en lui imputant un fait qui porte atteinte à son honneur, à sa considération. Les synonymes de diffamation seraient donc : accusation, calomnie, clabauderie, dénigrement, éreintement (familier), médisance (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/diffamation/25426)

    Bon, donc, la liberté d'expression serait bornée par la diffamation, punie en droit par la loi du 29 juillet 1881, à son article 29, qui précise que : « Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l'identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés.

    Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure. » (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=E4ED9AD4669C7828EC3F0CB726AD43CF.tpdjo17v_3?cidTexte=JORFTEXT000000877119&idArticle=LEGIARTI000006419790&dateTexte=18810730&categorieLien=cid#LEGIARTI000006419790)

    A noter le « même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l'identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés. » qui permet bien une attaque en justice y compris si certaines précautions oratoires sont prises, par exemple en utilisant l'humour, ou des affirmations dubitatives... C'est vrai qu'en y réfléchissant bien, je n'ai aucune envie non plus que tout un chacun se mette à raconter n'importe quoi sur moi. Par exemple, je pourrais parfaitement porter plainte pour diffamation si quelqu'un se permettait d'alléguer3 que je fais rien qu'à lutiner4les femmes mariées, alors que chacun le sait, je lutine tout autant les femmes en concubinage, les femmes adultères5, les femmes libérées, les femmes en union libre comme les femmes divorcées, les femmes célibataires et les femmes des années 806. Il m'arrive même de lutiner les médecins généralistes7. Bref, je serai endroit de déposer une plainte pour diffamation, estimant de la sorte mon honneur bafoué, et ce même si l'allégateur8 avait pris des précautions oratoires, humoristiques par exemple...

    Au terme de cette enquête, je me dis quand même que ça craint9 du boudin pour les humoristes. Et ça met la pression aux journaliste, qui souvent, lors de leurs enquêtes, jettent l'opprobre sur certains de nos concitoyens, parmi les plus en vue. Comment diable font-ils pour s'en sortir ???

    Je me suis dit qu'il devait y avoir une jurisprudence dans ce domaine... Et me voici derechef plongé dans les arcanes du droit français...

    Bon, sans surprise, le droit s'applique évidemment aussi en ce qui concerne les publications électroniques, et ce de manière d'autant plus forte que le nombre de lecteurs potentiels est bien plus important et difficile à déterminer qu'une publication papier... Mais ceci dit, quelques nuances sont apportées à tout ça. Ainsi, il existe une « exception de vérité et de bonne foi applicable à la diffamation et à l'injure ». Ainsi, « un auteur poursuivi pour diffamation ou injure peut démontrer qu’il a tenu les propos en cause dans un but légitime et exclusif de toute animosité personnelle. Pour ce faire, il doit pouvoir apporter des éléments d’information justifiant ses propos, et prouvant qu’il détient généralement un comportement prudent. » D'autre part, « l’internaute poursuivi pour propos diffamatoire peut s’exonérer de sa responsabilité en démontrant la vérité du fait diffamatoire, conformément à l’article 35 de la loi du 29 juillet 1881 ou en rapportant la preuve de sa bonne foi, la jurisprudence vérifie généralement la réunion de quatre critères cumulatifs :

    - la prudence du propos (emploi de termes conditionnels et indirects, de qualitatifs atténuants, utilisation de guillemets) ;

    - l’absence de volonté de nuire ;

    - un but légitime (à l’image d’une information présentant un intérêt public) ;

    - une enquête sérieuse et contradictoire (toutefois souplement appréciée pour un blog).

    La jurisprudence procède effectivement à une adaptation de ces critères en fonction du genre de support en cause, ainsi que de la personnalité de l’auteur des propos incriminés. L’exigence de prudence sera ainsi appréciée selon que les propos ont été publiés sur un blog, forum de discussion, ce dernier impliquant par nature une plus grande liberté de ton par exemple.

    Ainsi, l’auteur d’un blog n’est pas tenu d’avoir, préalablement à la diffusion de ses propos sur internet, effectué une enquête sérieuse et objective, telle qu’elle est attendue d’un journaliste professionnel (décision du TGI de Paris, 17 mars 2006). Un an après il en sera jugé de même pour le journaliste professionnel s’agissant des propos qu’il tient sur son blog personnel. »(http://www.murielle-cahen.com/publications/diffamation-denigrement.asp)

    Ainsi donc, tout de même, il faut pas mal de conditions réunies pour que la diffamation puisse être retenue... Vous voyez bien que vous n'avez aucune raison de vous en faire...

    Ah, tiens donc, mon téléphone sonne... Ce sont les vertiges du direct... Désolé, je me dois de répondre... Je n'en aurai pas pour longtemps.

    « Moi : Allo ?

    Interlocuteur : Allo. Gendarmerie Nationale à l'appareil. Je souhaiterais vous entendre.

    Moi : M'entendre, moi ? Allons bon ! Que se passe-t-il ?

    Interlocuteur : Oui, vous êtes bien la personne qui tient un blog sur le site Yakabouger ?

    Moi : Tout à fait !

    Interlocuteur : Et bien nous avons reçu une plainte vous concernant.

    Moi : Ah bon ? Et qui dépose plainte ?

    Interlocuteur : Il s'agit du président d'un club de sport que vous auriez brocardé dans votre billet du 26 mars dernier.

    Moi : Sérieusement ? Vous avez lu le billet ? C'est une demi phrase !!!

    Interlocuteur : Certes, mais je dois vous entendre.

    Moi : Bien. Et bien rendez-vous vendredi prochain 17h.

    Interlocuteur : D'accord. A vendredi.

    Moi : A vendredi ! »10

    Ben me v'là beau... Euh, y-a-t il un avocat dans la salle ??? Gratuit ??? Non parce que, là, j'ai pas vraiment les moyens...

    Ne panique pas mon Phanou11, ne panique pas... Réfléchir... Qu'est-ce que t'as bien pu écrire qui l'agace comme ça ??? Ah oui, tu as suggéré que peut-être, le futur adjoint au sport pourrait «  attribuer des subventions à un club d'arts martiaux qui n'a pas pour enseignant quelqu'un d'habilité à enseigner cet art ».

    Alors voyons... As-tu diffamé ? Alors certes, le lien vers la fédération française de Karaté ne laissait que peu de place au doute. Mais bon, c'était formulé prudemment, de manière hypothétique, sans affirmer quoi que ce soit. D'un autre côté, mine de rien, ça insinuait quand même que jusqu'à présent, tel n'était pas le cas... Alors quid de l'enquête sérieuse ?

    En fait, dans cette histoire, je me suis un peu emmêlé les pinceaux. J'ai confondu habilitation fédérale et habilitation tout court... Pour bien faire, j'aurais dû préciser que l'enseignant, bien que titulaire du diplôme d'instructeur fédéral, n'étant pas titulaire d'une licence fédérale sur l'année en cours ne peut en aucun cas enseigner dans un club affilié à la FFKDA, ce qui implique que les ceintures délivrées dans ce club n'ont pas de valeur fédérale, et que les membres dudit club ne peuvent pas participer aux compétitions fédérales. 12

    Bon, c'est vrai, j'aurais dû vérifier un peu mieux mes infos avant d'écrire ça... Mais d'un autre côté, ça mérite vraiment une plainte ???

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien...

    1 Du verbe galéger, encore inconnu des académiciens qui feraient peut-être bien de se mettre à lire ma prose, au lieu de dormir sur le leur...

    2 Il se sont pas foulés sur ce coup là, faut bien reconnaître...

    3 J'adore ce verbe...

    4 Idem

    5 Comme disait un poète qui m'est cher, ne leur jetez pas la pierre, je suis derrière...

    6 Toujours les grands auteurs à la rescousse...

    7 Mais non, pas toi, grand fou, les femmes médecin généraliste...

    8 J'vous l'ai déjà dit, je fais ce que je veux au niveau du vocabulaire...

    9 Oui, je n'hésite pas à utiliser quelques expressions imagées... Ça donne de la vie...

    10 Bien évidemment, dans un souci d'évitage de soucis, j'ai volontairement transformé les propos réellement tenus, sauf...

    11 Oui, quand je panique, je m'appelle Phanou, ça m'apaise... Et puis, pour tout vous dire, ça excite les filles, qui y voient l'expression d'une naïveté émouvante, là où il n'est que survivance de réactions infantiles...

    12 J'espère cette fois-ci que mes sources sont fiables...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, mercredi 28 mai

    9h du mat, j'ai des frissons...1

    Je sais, je sais, je vous ai abandonnés... Et vous étiez tout tristes2... Mais bon, il faut bien se faire désirer un peu, et puis, du coup, l'avantage, c'est qu'on peut commencer à faire un blog collaboratif... Parce que, de par le fait3, ça vous a incité à l'écriture, vous itou... Alors, bon, je peux pas tous vous les livrer, vu la foultitude de mails que j'ai reçus, de courrier dans ma boîte aux lettres, de messages sur mon répondeur, sans parler des avions qui tournent au-dessus de ma maison avec des bannières flottant au vent pour me livrer vos appels au secours, mais je vais quand même vous en partager quelques uns. Bien sûr, vous en avez l'habitude à présent, dans un souci de discrétion, je ne donnerai que les initiales des noms de famille :

    De Nathalie H. de Melle : « C'est vrai qu'il ne fait rien qu'à ne rien faire ce bloggeur : Plus de 15 jours qu'on n'a plus de nouvelles de la campagne !!! Où es-tu Stéphane ??? »

    Olivier T, de Saint-Maixent : « Parle-nous encore de l'endive molle, s'te plaît !!! »

    Maman de Corinne P, de quelque part en France, probablement pas très loin de Saint-Maixent : « Bè alors, kikivouzarrive ??? J'm'ennuie au p'tit dèj, moi, maintenant !!!4 »

    François C., de Saint-Maixent : « Reviens,on va vivre la main dans la main... L'aventure avec toi c'est si bien !!!5 »

    Delphine B., de Melle : « J'aime beaucoup ce que vous faites, et vous m'êtes une source d'inspiration permanente. Mon article sur les concessions électriques, en France, c'était pour vous...6 »

    Anonyme, de peut-être n''importe où : « Tu romps avec ma femme ou je viens te casser la gueule avec mes potes !!!7 »

    David A., de Fenioux : « Cher Stéphane, je te lis avec assiduité depuis le début de la campagne, et une question me taraude comme une bête : comment se fait-il que les saint-maixentais, qui en ont pourtant sacrément ras le pompon de vivre dans une ville agonisante, aient pourtant reconduit l'équipe qui les a conduit jusqu'à l'asphyxie ??? Sinon, toi, continue comme ça. Tu es une vraie goulée d'air pur !!! 8»

    Trésor P. : « L'examen de votre situation fait apparaître un solde négatif de xxxxxx euros. Merci de bien vouloir régulariser votre situation au plus vite !!!9 »

    Nathalie E., dite Geneviève : « Dis-donc, vu qu't'écris plus beaucoup ton blog ces derniers temps, tu pourrais peut-être envisager avec une certaine forme de sérénité de recommencer à me filer un coup de main pour mettre à jour le site, parce que ça commence à bien faire, ton côté j'me la joue star et j'fais croire à tout le monde que je reçois des tonnes de courrier alors qu'tu fais rien d'autre que passer ton temps à glandouiller sur le canapé, non mais !!! »

    Bon, je ne vous livre là que quelques-uns des témoignages que j''ai pu recevoir ces derniers temps... Il va de soi que je n'ai guère le temps de les compter, malgré une passion renouvelée pour les maths ces derniers temps, passion dont il faudra bien un jour que je vous cause un peu, tant les questions qui se posent sont nombreuses et me turlupinent10. Mais ce sera l'objet sans doute d'un prochain billet... Là, j'ai plus le temps, il faut qu'j'aille faire des courses.

    Enfin, j'dis ça, j'dis rien !!!

    1 Je sais, c'est pas de moi, mais il faut bien rendre hommage à des gens, parfois, non ?

    2 Ben non, pas toi, grand fou !!! T''es quand même pas maso à ce point...

    3 J'vous l'ai déjà faite, celle-là, il faut retrouver les billets précédents...

    4 Euh, j'suis désolé...

    5 Arrête maintenant, je t'ai déjà dit que c'était pas possible !!!

    6 C'est gentil, fallait pas...

    7 Oups, j'ai bien peur que ce message là n'aie rien à voir avec mon blog... Heureusement que je peux l'effacer avant de publier !!!

    8 Alors là, seuls les lecteurs assidus de So Foot, ou ceux de Bouzard, peuvent comprendre. Tiens, je me demande, y aurait-il du Bouzard dans sa si fameuse bibliothèque ???

    9 Qu'en termes délicats cet amour est-il dévoilé... Quelle pudeur dans le choix des mots, quelle retenue dans l'encodage !!!

    10 J'adore ce verbe... Ses sonorités m'enivrent, que voulez-vous ? Vous voulez faire entrer quelqu'un au Panthéon : le type qui a inventé ce verbe y a a place, tout droit !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, mercredi 30 avril

    19h00, début du conseil municipal...

    Hé Ho !!! Ça va aller ouaih ?!!! J'fais c'que j'peux, moi, et là, en ce moment, j'peux pas grand chose... J'vais quand même pas me faire engueuler parc'que j'suis en retard sur ma livraison bi-hebdomadaire, non ? Bon, la daronne de la patronne, elle, j'veux bien, mais elle m'engueule pas... Juste, le matin, elle n'a rien à lire et je sens ses ondes de tristesse me caresser l'esprit chagrin (c'est joli, ça, comme formule, vous trouvez pas ? Dans mon prochain roman, je vais essayer de la réutiliser. Ça devrait être un de ces romans doucement mélancolique, avec une de ces pointes d'ironie douce-amère dont seuls les lecteurs assidus des romans de Vicky Baum ont le secret... Mais il pourrait y avoir également une intrigue politico-financière avec des membres de la mafia berrichonne, certes moins connue que la mafia russe, mais quand même, ça reste la mafia, alors faut s'méfier !!!). Bon, de toute manière, j'avais pas l'temps (trop de salsa, de tango, d'enfants, de...), et puis après, ça servait à rien parce que j'attendais le conseil municipal. Et puis après, ben j'étais tout fatigué alors j'm 'a1 couché. Et du coup, j'ai encore fait un rêve... Ouaih, je sais, ça commence à devenir habituel, mais bon, on fait c'qu'on peut... Moi, je peux rêver... Donc dans mon rêve, j'assistais au conseil municipal2... Il faut que j'vous raconte, parce que franchement, c'était encore un de ces rêves assez étrange...

    Alors, dans mon rêve, ça commence par l'appel (un peu comme en classe, je me demande si le lycée ne me manque pas !!!). Et dès le début, une bonne partie des conseillers de la majorité sont absents (c'est là qu'on voit bien qu'il s'agit d'un rêve... Dans la réalité, évidemment, les conseillers municipaux de la majorité se doivent d'être présents, surtout en tout début de mandat...).

    Pour ma part, je suis installé en fond de salle, mon ordinateur posé sur les genoux... Et l'un de mes lecteurs les plus assidus d'interroger le maire, assis à sa droite : « Il a le droit de venir avec un ordinateur ? ». Dans mon rêve, c'est le Directeur Général des Services qui lui répond : « Et oui, la séance est publique, et il peut même filmer, si il veut ! »

    Nous sommes quelques-uns de la liste à assister au conseil. Geneviève, Guillaume, Michelle, Anne, Manu... Et bien évidemment nos élus, fidèles au poste...

    Dans mon rêve, il s'agit d'une séance somme toute assez technique. Quelques décisions subsidiaires, mais il s'agit principalement de valider l'exercice de l'année précédente. Et donc une longue litanie de chiffres, énoncés par le Directeur Général des Services. Pendant cet exposé, M. le Maire semble totalement absent, regard fixe et vide. L'un des adjoints ne fait que regarder son écran, peut-être absorbé par une partie de Candy Crush3. En fait, l'ambiance est somme toute assez tristouille. On a toujours aussi peu l'impression d'avoir une équipe à la manœuvre, voire même il semble se dessiner des tensions entre les différents adjoints (ça va, je vous rappelle que c'est mon rêve, et après tout, j'y imagine ce que je veux...). Très peu, voire aucune discussion. Les votes sont expédiés en 12 secondes, et en avant Guingamp.

    Quand même, je n'ai pas de chance... Je ne peux pas voir mon meilleur ami, caché derrière un écran d'ordinateur. J'imagine qu'il surveille si des fois, je ne serai pas en train de publier un truc en direct4...

    Après, grande discussion autour de la composition d'une commission extra-municipale, consacrée au stationnement et à la circulation. En fait, la composition en est déjà fixée en bonne partie... Mais, idée quasi-sublime, M. le Maire se dit qu'il serait peut-être bon qu'une personne à mobilité réduite puisse intégrer la dite commission. Malheureusement, aucune association consacrée au handicap dans la commune, et l'idée d'intégrer une personne d'une autre commune serait assez stérile. Ceci dit, une idée en l'air, comme ça : et si M. le Maire se contentait de se promener en ville, et d'observer la praticabilité des trottoirs, par exemple dans le Faubourg Charrault ou l'ensemble du centre ville, peut-être qu'il pourrait lui-même s'apercevoir de quelques défauts, non ???

    Bon, maintenant on passe au budget 2014. Et ça commence bien, puisque le maire qui s'était engagé à ne pas augmenter les impôts commence par... les augmenter. Certes, de 1 % seulement, mais tout de même !!! En fait, le tour de passe-passe (dans mon rêve, après le conseil municipal, on discute de ce qui s'est passé la veille à la comcom) consiste à ne pas augmenter les impôts dans la commune, mais de les augmenter au niveau de la part intercommunale... Comme ça, ni vu ni connu, ils augmentent, mais ce ne sont pas les équipes municipales qui sont responsables... A ce détail près évidemment que ce sont elles qui valident l'astuce au niveau du conseil communautaire... Mais c'est un rêve, évidemment, et dans la vraie vie...

    Notre spécialiste en communication se fait remarquer en ouvrant une canette !!! Pas mal, le coup de pub pour une boisson dont un spot était jugé... comment dire... sulfureux !!!

    Il est toujours content, M. le Maire... Sa gestion le réjouit !!! Ça fait plaisir à voir, un gars content, comme ça... Bon, son directeur des services ne cesse de dire que sa ville est pauvre (2 fois au moins)... Mais c'est pas grave, il est content quand même !!!

    On parle de la chaufferie mutualisée... Un conseiller (spécialement choisi par M. le Maire) demande si la région financera l'achat des granulés, sous l'oeil particulièrement perplexe du directeur des services... Quel niveau de réflexion !!! On comprend qu'il puisse être rémunéré pour poser des questions à ce point pertinentes !!!

    Laure pose des questions (im)pertinentes... Ainsi, on découvre qu'il existe un règlement intérieur au conseil municipal. Mais on en parlera lors d'un prochain conseil municipal, qui décidera d'adopter un nouveau règlement intérieur... Ceci dit, c'est étonnant de savoir qu'un règlement intérieur existe, et que les conseillers n'en aient pas eu connaissance jusqu'à présent, non ?

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien...

    PS : vous êtes nombreux à vous être inquiétés de ma santé suite à mon précédent billet... En fait, je vais bien, ne vous inquiétez pas... Mais c'est vrai que je ne sais pas comment je vais faire... Ceci dit, j''ai croisé mon médecin l'autre jour, et il semble ne pas être en forme (prolbème à la main)... Faudra que je lui demande des nouvelles ! Comme d'hab. Au fait, pantois, c'est joli comme mot, non ???

    1Ben non, grand fou, ce n'est pas une faute... C'est une licence poétique. C'est un peu un rappel des expressions enfantines, tu sais, quand ils disent j'ma crompé !!! Enfin, je ne vais quand même pas tout le temps tout t'expliquer ??? Faut qu'tu d'mandes à tes copains, aussi...

    2Ben oui, grand fou... Tu ne t'attendais quand-même pas que je raconte ça en direct, sans le filtre de l'humour ??? Tu sais, à un moment donné, il va bien falloir que tu l'avoues en public, que tu me lis, tu ne crois pas ? On ne peut pas continuer à se cacher comme ça...

    3Ben oui, comme c'est un rêve, je peux tout imaginer, après tout...

    4Ben non, comment veux-tu que je fasse un truc pareil ? Je n'ai pas les codes wifi de la mairie, moi !!! Ceci dit, si tu y tiens, n'hésite pas à me les communiquer... Le prochain conseil, je te publie des trucs rien que pour toi...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, mardi 22 avril

    17h46, what's up ???

    Ah bravo, merci encore !!! Croyez-vous qu'y en aurait un qui m'aurait prévenu ? Ben non, évidemment !!! Et moi, tranquille (pas comme Baptiste, je ne suis pas du genre à recycler les formules), j'y vais, je continue. Et vas-y que j't'écris une pièce de théâtre, que j't'envoie des lettres de motivation, que je distribue les bons points, les mauvais... Vas-y que je fais rigoler les copines à l'hosto, que je m'occupe de la lecture du matin de la daronne à la patronne (oui, pour la rime, daronne, ça sonne mieux, même si mon traitement de texte le refuse...), que j't'organise des quizz musicaux, des concours (au fait, y en a pas un qu'a répondu... Du coup, mes prix, j'me les garde, na!!!) Y en aurait pas un qui aurait pu tirer la sonnette d'alarme, non ?!!! ET qui c'est qui a l'air d'un abruti, maintenant ? Oui, c'est vrai, à part les autres... Ben c'est moi... J'ai pas l'air d'un c...

    Et c'est pas la peine de me regarder avec cet air ahuri ? Je vais vous expliquer, et vous verrez, au final, c'est bien de votre faute...

    Pour bien tout comprendre ce qui se passe, il faut revenir en arrière... Au commencement, il n'y avait rien, nada1, la zone (mais pas industrielle). Bon, on va avancer dans le temps, parce que là, je sens que ça pourrait durer un peu. Au fait, vous saviez que les astronomes avaient enfin pu observer des images du Big bang ??? C'est ici : http://www.science-et-vie.com/2014/03/19/brouillon-titre-trouver-les-astronomes-sapprochent-du-big-bang/... Je sais bien, ça digresse un peu, mais vous allez comprendre assez vite pourquoi j'hésite un peu, à l'heure des aveux (ça sonne bien, ça, non ? C'est euphonique !). Alors revenons à avant-hier, vous savez, jour de théâtre... Moi, du coup, je me couche avec la satisfaction du devoir accompli... L'inspiration était là (merci d'ailleurs à tous ceux qui me suggèrent tout ça...), j'imaginais aisément la joie de mes lecteurs, surtout ceux qui ne peuvent que difficilement avouer leur lecture suivie, et je feuillette quelques pages d'un joli petit polar jazz américain. Et me v'là parti dans les bras de Morphée, faute de mieux. Il fait assez beau en ce moment, alors, vous, j'sais pas, mais moi, j'dors la f'nêtre ouverte... Bref, le lendemain, petit déjeuner avec mes enfants, tranquille, et on profite du beau temps pour jardiner un peu. Comme disait Candide, cher à mon cœur comme à celui d'une amie très chère, que je salue ici, il faut cultiver son jardin... Je pense à Pierre Rabhi, à Alain Finkelkraut (non, je déconne...), je bêche, je bine, je désherbe à la main (oui, mon jardin est une zone zéro pesticides... Tout à la main, le paradis des escargots. D'ailleurs, si certains veulent venir faire un cueillette, n'hésitez pas. Il sont nourris bio...). Le soleil chauffe délicatement ma peau mordorée, et un fil de sueur me coule le long des reins... Rhaaaaaaaaa !!! Bon, j'arrête là, je vais finir par affoler les foules, ou m'affoler tout seul...

    Bref, mon jardin prend figure humaine (mais non, c'est juste une figure de style... Si j'étais un artiste, ça se saurait, que diable!), et moi de me réjouir de ces activités bucoliques qui apaisent l'esprit et font du bien au corps... Une journée bien remplie, en somme. Un peu frais en fin d'après-midi, mais tout va bien !!! Manger, Piratedescaraïber, et backtobeder (toujours avec Morphée, compagnon fidèle, mais dont les bras n'ont pas le velouté tendre que j'apprécie tant à l'heure du guerrier !!!). C'est ce matin en fait que tout a commencé... Je me lève, et non, je ne te bouscule pas (faut arrêter avec ça), je descend dans la cuisine, je prends mon café, comme d'habitude (c'est malin, maintenant, j'ai ça en tête en permanence... Malheureusement, ce n'est pas le plus grave). Et première petite quinte de toux, légère... Le deuxième café du matin suit le premier (quand je vous dis que je mène une vie trépidante), rangeage de table du matin, et deuxième quinte, un peu plus forte... Vous l'aurez compris, de quinte en quinte (rien à voir avec le poker), de mal de gorge en mal de gorge et de nez qui coule en nez qui coule, bien me v'là arrivé en fin de journée avec de la fièvre, mal à la tête, quelques courbatures qui vont, bien, etc. Et là, vous m'voyez v'nir !!! Pourquoi personne ne m'a-t-il prévenu qu'à force de dire du mal des toubibs, j'allais finir malade sans savoir à qui m'adresser ??? C'est kikèdanslamouise maintenant ? Marc, si tu me lis, je t'en prie, pardonne-moi... Tu sais bien, ce n'était pas dirigé contre toi... J'peux v'nir, dis, s'te plaît ???

    Bon, ben c'est pas tout ça, mais j'vais m'coucher...

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien...

    1 Ah non, n'insistez pas, il est hors de question que je refasse le coup du « un peu comme à Saint-Maixent, en somme ». J'l'ai déjà faite, et je ne suis pas du genre à dupliquer mes écrits...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, dimanche 20 avril

    18h53, l'heure des braves...

    Une journée très particulière, pièce en un acte, sans rien à voir avec Ettore Scola...

    La scène se passe dans un cabinet médical. Un homme est assis derrière son bureau. Sur son visage, une certaine lassitude semble se lire. Soudain, une musique retentit dans la pièce : la célèbre Messe en si mineur, de qui vous savez. François C. décroche son téléphone portable. (le metteur en scène fera le choix de sonoriser l'appareil téléphonique. En effet, il est particulièrement important de rendre vivant les échanges téléphoniques. Un artifice de mise en scène pourrait consister à diviser la scène en deux parties, de manière à les éclairer alternativement ou simultanément et créer ainsi l'illusion de deux lieux différents)

    Scène 1

    F. C. : Allo ?!!!

    1. M. : Allo, François ! Bonjour, c'est Léopold. Écoute, on a un problème...

    F. C. : Oui, je sais, j'ai vu... Il a encore publié un billet... Je ne sais pas s'il va nous lâcher un jour...

    1. M. : Oui, mais cette fois-ci, ça va plus loin que d'habitude... Tu as lu jusqu'au bout ?

    F.C. : Ben oui... Il me traite de grand fou, maintenant... Franchement, il exagère !!!

    1. M. : Ben non, c'est pas ça, le souci... C'est quoi, cette histoire d'émission ???

    F.C. : Ah oui, ça aussi... Écoute, je n'en sais absolument rien. Tu crois que le public de BAP pourrait ne pas venir pour suivre France 3, samedi ?

    1. M. : Non mais franchement, on s'en fout, de ton BAP. C'est pas ça le problème, franchement... Mais si ils commencent à avoir un écho à la télé, on ne va plus pouvoir faire tout ce qu'on veut !!! Ça c'est grave !

    F.C. : T'as raison, mais qu'est-ce qu'on peut faire ???

    1. M. : C'est un peu pour ça que je t'appelais... J'espérais que tu aurais une idée ?

    F.C. : En même temps, le spécialiste en communication, c'est pas moi, quand-même. T'as bien vu que quand je fais un discours, je passe pour un type aigri et agressif... Tu devrais peut-être appeler Olivier, non ???

    1. M. : T'as raison, c'est ce que je vais faire... Bon, à vendredi, alors, pour l'inauguration, avec tous les notables de la région !!!

    F.C : Ouaih, à Vendredi.

    Les deux raccrochent. Côté jardin, François se lève de derrière son bureau, et fait les 100 pas en marmonnant, l'air étrangement excédé : « Grand fou... grand fou... Grand fou !!! » Le comédien veillera à varier les intentions, abattu, consterné, colérique... Il faut faire sentir au public un homme au bord de la crise de nerfs... Peu à peu, la lumière baisse sur ce tableau...

    Côté cour, Léopold fouille désespérément dans son bureau pour rechercher un agenda, puis un annuaire téléphonique. Des mots scandent ses recherches, en boucle : « Alors, le numéro d'Olivier, voyons, alors... C'est où ?... » Le bureau devra être très ancien, et pourvu d'un antique téléphone à cadran...Une fois la lumière totalement éteinte côté jardin, Léopold finit par trouver un annuaire, et finit par trouver le numéro tant convoité... Le temps de le composer et voici les sonneries qui retentissent. La lumière revient côté jardin... Un intérieur cossu, mais vieillot. La sonnerie de « We are the champions !!! » Un homme, assez grand, cheveux courts, vient décrocher.

    Scène 2

    O. S. : Allo ? Who's speaking ???

    1. M. : Oui, Olivier, arrête de faire l'andouille... On a un souci !

    O. S. : Oui, je sais... J'ai lu, ce matin... Je crois que François est copain avec ce type, là, qui écrit tous ces trucs sur nous. Ou en tous cas, ils sont sacrément complices. Il l'appelle grand fou, maintenant !

    1. M. : Bon, décidément, tu dis bien que des âneries... Je me demande pourquoi je t'appelle ?!!! C'est pas ça le problème. T'es au courant de cette histoire de reportage, sur la liste d'opposition ?

    O. S. : Ah, oui, ça aussi... Ben non !!!

    1. M. : Bon, écoute, c'est le moment de faire jouer tes relations professionnelles dans le domaine de la com. Je veux tout savoir sur cette émission, et surtout savoir comment faire en sorte qu'elle ne soit pas diffusée.

    O. S. : Ah oui, t'as peur que le public ne vienne pas à BAP pour pouvoir regarder ça ?

    1. M. : Mais vous m'emm... avec votre BAP. C'est pas le problème, enfin ? Vous êtes pas vrais...

    O. S. : Ben, alors, c'est quoi, le problème ???

    1. M. : A ton avis, si ils commencent à avoir de la presse, tu crois qu'on a la moindre chance la prochaine fois ??? Déjà qu'on a été catastrophiques cette fois-ci, heureusement qu'ils sont partis un peu tard... Parce que sinon, mon cumul des mandats, je pouvais m'asseoir dessus... Et je te rappelle qu'il me reste encore des échéances, moi !!!

    O. S. : Ah, oui, évidemment... Bon, écoute, ne t'inquiète pas, je suis un pro. Donc j'appelle tout de suite la belle-soeur du tonton de mon arrière grand-tante par alliance du côté du second mari de ma belle-fille, dont un ami connaît un gars qui est copain avec un technicien de France 3... Normalement, d'ici une ou deux semaines, je devrais avoir des infos !!!

    1. M. : Ah d'accord... Je vois !!! A ce moment là, le mieux, ce serait peut-être que tu enregistres l'émission... On gagnera du temps !

    O. S. : L'enregistrer ??? Tu veux dire qu'il existe des appareils qui permettent d'enregistrer des émissions qui passent à la télé ??? En fait, j''avais plutôt l'intention de la regarder... Tu crois que François m'en voudra si je ne viens pas à BAP ?

    1. M. (un peu abattu...): Non, laisse tomber !!! Allez, à une prochaine !

    Les deux raccrochent. Côté jardin, la lumière baisse rapidement, pendant qu'Olivier regarde son téléphone de manière pensive. Côté cour, Léopold semble extrêmement abattu, la tête dans les bras... Il prononce en boucle : « Des bras cassés !!! C'est pas possible, je suis entouré de bras cassés !!! Mais qu'est-ce qu'j'peux faire avec des branques pareils !!! Bon, qui j'appelle, maintenant ??? J'vais appeler Jérôme, ça va me changer, de parler avec un winner !!! » La lumière revient côté jardin. Une salle de conseil municipal, luxueuse... Un homme d'une quarantaine d'années, le visage jovial du commercial au sommet de son art, est assis dans le fauteuil du maire, devant son ordinateur portable. Il caresse avec un air extatique son écharpe de premier magistrat. Côté cour, Léopold, après avoir cherché partout le numéro (même jeu qu'entre la scène 1 et la scène 2), compose le numéro. Dans la salle du conseil, un portable sonne (l'air de Tourner les serviettes).

    Scène 3

    J. B. (débit très rapide, ne laisse pas le temps à son interlocuteur d'en placer une) : Allo, Léopold ! Tiens, j'suis content qu'tu m'appelles ! Tu vas bien ? Dis, t'as vu le blog de ton pote, ce matin.. Qu'est-ce qu'il vous met !!! Moi, tous les matins, c'est le premier truc que je lis, même avant le Canard Enchaîné, le mercredi !Et tous mes conseillers vont regarder la 3, samedi, histoire de voir à quoi il ressemble, le bougre... Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien ! T'as vu, je lui repique même ses tics de langage ! Bref, à part ça, j'espère que ça va pas vous poser des problèmes, pour BAP. En tous cas, je peux t'assurer que je pense à toi tous les matins, en lisant le blog. Et, franchement, tu veux que je te dise : t'aurais dû l'embaucher quand il t'a fait sa lettre de motivation. Franchement, si ça se trouve, c'est un type vénal qu'on peut acheter. Et en tous cas, ça t'aurait rien coûté d'essayer !!! Bref, avec tout ça, j'ai encore plein de trucs à faire, moi, dans ma journée... Allez, je te laisse ! Content d'avoir eu de tes nouvelles. Enfin, remarque, j'en ai tous les jours ! Lol. Allez, à plus !!!

    Il raccroche. Côté cour, Léopold reste assommé devant ce flot de paroles, et regarde son combiné téléphonique d'un air hébété, voire abasourdi, voire les deux ! La lumière a baissé sur le côté jardin, très rapidement. Côté cour, elle descend très progressivement, en même temps que Léopold peu à peu s'avachit sur son bureau, laissant tomber son combiné téléphonique qui pend pathétiquement au bout de son fil... Une poursuite éclaire une pendule, suspendue au dessus de la scène, et qui fait plusieurs tours de cadran... Quelques jours plus tard, donc... Salle de réception d'une mairie. Léopold, François, Olivier sont en train de boire du champagne. Ambiance très détendue...

    Scène 4

    F. C. (chante): On a gagné, on a gagné !!!

    1. M. : Bon, ben voilà, finalement, je n' croyais pas, mais tu as réussi, Olivier... Il est pas passé, le reportage. Bravo, et tu remercieras la belle-sœur de je sais plus qui...

    O. S. (perplexe): Euh... Oui... c'est à dire que...

    F.C. (toujours chantant) : Ils ont perdu, ils ont perdu !!!

    1. M. : Ça va François... Pour l'instant, il n'est pas passé... C'est toujours ça de gagné, mais tu penses bien qu'il ne va pas nous lâcher, l'autre... Tu ferais mieux de surveiller tes arrières …

    F. C. (soudainement inquiet): Ah bon, tu crois qu'ils peuvent le passer plus tard ? Olivier, elle t'a dit quoi la belle-sœur du tonton de ta belle-fille ???

    O. S. : Euh, c'est à dire que...

    Un téléphone interrompt fort opportunément la phrase d'Olivier. Un dring dring du plus bel effet, venant de la pièce d'à côté... Une secrétaire ouvre la porte et apporte le téléphone à cadran à Léopold, qui décroche. Côté jardin, la lumière s'allume et on reconnaît la salle du conseil municipal précédente, avec toujours Jérôme B. à l'autre bout du téléphone, les pieds sur la table du conseil...

    1. M . : Allo ?!!!

    J. B. (toujours le même débit ultra-rapide): Allo. Salut Léo, ça boume... Bon, dis, t'as lu le billet d'aujourd'hui ??? Il vient juste de tomber. Hé, sans déconner, c'est énorme... Il vous a fait une blague, le gars... Et je crois bien qu'il y a une fuite dans votre équipe, parce que, en fait, il sait tout. Les coups de fil, la panique, etc. Il raconte tout, même la fin de l'histoire... Tiens, par exemple, là, tout de suite, il sait que tu es avec Olivier et François, en train de fêter la fin de BAP, et surtout la non diffusion du reportage... Bon, je te laisse, c'est la fin de mon dialogue... Je lis à mesure, histoire de pas me gourer... Allez, à plus ! Et surtout, oublie-moi. Je n'ai pas très envie qu'il se mette à parler de moi dans son blog... Salut !!!

    Il raccroche, tandis que côté cour, Léopold contemple son téléphone, comme sonné (c'est bien, comme jeu de mot, ça, non?). Même jeu que scène précédente... Le noir se fait peu à peu, tandis qu'on entend en fond sonore, sur l'air de Comme d'habitude :

    Je me lève, j'allume mon ordi
    Je vais voir son blog
    Comme d'habitude
    Bien sûr, il y a un billet
    J'suis sûr qu'il parle de moi
    Comme d'habitude
    Et oui, il m'appelle grand fou
    J'ai envie d'pleurer
    Comme d'habitude
    Mais lui, je crois qu'il s'en fout
    Comme d'habitude

    Alors, j'vais au(x) cabinet(s)
    Il faut que j'évacue
    Comme d'habitude
    Tout seul je lis Paris-Match
    C'est vrai qu'c'est consternant
    Comme d'habitude
    J'écoute un morceau de Bach
    Pour me rassurer
    Comme d'habitude
    Bientôt, y aura Bach à Pâques
    Comme d'habitude

    Comme d'habitude, toute la journée
    Je vais t'attendre impatiemment
    Comme d'habitude, tel un bateau ivre
    Comme d'habitude, j'aurai envie d'te lire
    Comme d'habitude, bien sûr j'aurai mes livres
    Comme d'habitude

    Et puis le jour s'en ira
    Moi je rentrerai
    Comme d'habitude
    Toi, tu n'auras pas écrit
    Pas encore publié
    Comme d'habitude
    Tout triste j'irai me coucher
    Sans un mot de toi
    Comme d'habitude
    Mes larmes, je les cacherai
    Comme d'habitude

    Comme d'habitude, même la nuit
    Je vais rêver de tes écrits
    Comme d'habitude j'y penserai
    Comme d'habitude je cauchemarderai
    Comme d'habitude tu t'en gausseras
    Comme d'habitude

    Comme d'habitude tu écriras
    Comme d'habitude tu publieras
    Comme d'habitude tu t'endormiras
    Comme d'habitude

    Comme d'habitude dès le lendemain
    Comme d'habitude je lirai tes mots
    Comme d'habitude on recommencera...

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    jeudi 17 avril

    dimanche 13 avril

    mardi 1er avril

    samedi 29 mars

    vendredi 28 mars

    jeudi 27 mars

    mercredi 26 mars

    mardi 25 mars

    lundi 24 mars

    dimanche 23 mars

    vendredi 21 mars ter

    vendredi 21 mars bis

    vendredi 21 mars

    jeudi 20 mars

    mercredi 19 mars

    mardi 18 mars

    lundi 17 mars

    dimanche 16 mars

    samedi 15 mars

    vendredi 14 mars

    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

  • Carnets d'une campagne, jeudi 17 avril

    21h11, c'est pas une heure qu'elle est belle, ça ???

    Rhoooooooo !!! Quand ça commence comme ça, c'est qu'j'en ai une bonne à vous raconter, en général... Rhoooooooo (je compte les o, ça fait plus sérieux. C'est qu'c'est un truc hyper précis, l'interjection... Ça rigole pas. Déjà qu'mon correcteur n'en veut pas, faudrait pas quand même que j'me goure dans le nombre de o), reprends-je donc sans transitionner (tiens, c'est rigolo, transitionner, il n'en veut pas non plus. Pourtant, au niveau des o, j'suis sûr de mon coup) à outrance !!! Rhoooooooo !!! Allez, d'accord, je raconte. Vous le savez sans doute déjà, vu que vous suivez ardemment la page FB de la liste, on s'est réunis hier soir. C'était chouette ! On s'est raconté des trucs, puis quelques machins aussi... On s'est projeté. C'est vrai que la dernière campagne, on l'avait démarrée peut-être un peu tard. Du coup (j'vais pas vous mettre du de par le fait à chaque fois, non plus!!!), on part un peu plus tôt cette fois-ci, histoire d'être certains de notre coup pour la prochaine, vu qu'on a malgré tout fait une bien meilleure campagne que la majorité (ben si, docteur1, nous, on a pas été obligés de vider notre blog ni notre page facebook de l'essentiel de son contenu par méconnaissance de la loi ou mépris des institutions !!!). Bon, je sais bien que ça ne va pas plaire à la majorité en place, mais une équipe de télévision était présente vu l'originalité de notre démarche (reportage diffusé normalement samedi soir), et la discussion allait bon train, quand soudain (ça trépide, hein?!!!), Corinne me chope par le bras ne me disant qu'elle a été très surprise de recevoir des excuses d'un des membres de la majorité pour l'humour de son conjoint, qui n'aurait jamais eu l'intention d'être bêtement désagréable (pour ceux qui ne comprendraient point de quoi il est question, il faut remonter quelques billets en arrière, le soir de l'élection il me semble. Vous n'avez qu'à suivre, après tout !). Cela aurait été une erreur de diction, maladresse de fourchelangue (ça sonne Harry Potter, non ? Crédible tout autant...). Saluons le courage de la personne en question (c'est sincère, j'éprouve toujours la plus grande admiration pour les personnes qui savent s'excuser, quel qu'en soit le coût pour l'égo) qui vient s'excuser à la place d'une autre, dont, du coup, il va être plus difficile de saluer le courage... Et, pourquoi pas, accordons le bénéfice du doute !!! Ceci dit, je me demande si je vais pouvoir bénéficier d'excuses de la part du conjoint pour ses menaces à peine voilées, ou s'il va toujours courageusement se contenter de faire faire le job par d'autres ??? On verra bien, je vais au marché, samedi !!! Bref !!!

    A part ça, on a évidemment parlé des derniers conseils, municipaux et communautaires !!! C'est marrant, la démocratie. Une vieille idée (de philosophes, tiens, d'ailleurs, pour parfaire la culture de mon futur employeur qui ne semble pas être au courant), et que d'aucuns parviennent toujours à dévoyer à leurs fins... Il est inutile ici que je revienne sur l'anti-intellectualisme primaire dont à fait preuve M. Moreau lors du conseil municipal, la presse locale s'en étant faite largement l'écho !!! Par contre, je me dois de préciser à son intention qu'il existe une différence fondamentale entre un professeur de philosophie et un philosophe. Le premier n'est ni la condition nécessaire, ni la condition suffisante du second !!! Et c'est heureux, d'ailleurs ! Mais il est remarquable de constater que ces mêmes professionnels de la politique qui régulièrement s'inquiètent du manque de civisme de leurs concitoyens qui ne se déplacent plus jusqu'aux urnes considèrent le minuscule pouvoir qu'ils ont acquis lors de l'élection comme un pouvoir absolu, qui leur confère tous les droits, y compris celui du mépris !!! Re bref !!!

    Bon, pour le prochain conseil municipal, je viens avec mon ordi, histoire de vous faire vivre ça en direct, ou presque...

    Et pendant ce temps, dans mon pays imaginaire...

    C'était rigolo, dans ce beau pays... Les hommes s'occupaient des travaux de force, la construction des routes, les activités physiques, les affaires de l'esprit aussi, jeux du cirque et spectacles, tandis que les femmes avaient le droit de se réunir dans une petite salle pour évoquer la misère du monde, en attendant que ces prérogatives leurs soient retirées au profit d'une instance plus haut placées. En effet, le seigneur et maître des lieux avaient formé une communauté avec certains de ses voisins, communauté qui allait pouvoir s'emparer de certains dossiers...

    Et pendant ce temps, dans les alentours rôdaient une bande de malotrus, malappris, qui faisaient rien qu'à essayer d'empêcher tout ce gentil petit monde de tourner en rond !!!

    Rhoooooooo !!!

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien.

    Enfin, si quand même, j'donne le bonjour à celle que dans le milieu, on a coutume d'appeler la maman d'la patronne... Désolé de vous avoir manqué !!! Bisous

    1Ben oui, je l'sais bien, qu'vous m'lisez, malgré tous vos volumes !!! Grand fou, va !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, dimanche 13 avril

    11h34, c'en est fini des âneries !!!

    Et voilà, le retour de Pologne. J'aurais pu vous raconter ce voyage en détails, lui qui fut épique et aurait fourni un peu de lecture à notre sinistre de la Culture, mais hélas (pas pour tous, cela va sans dire), ma connexion internet était pour le moins aléatoire dans ce beau pays, et pour tout vous dire, j'en ai allègrement profité pour me faire une cure sans écran. Sans écran, mais avec forêt primaire (la dernière en Europe), pics et bisons, coïts de couleuvres à collier, et chouette Chevêchette en guest star, soirée en club, etc. De très belles rencontres, un temps superbe...

    J'aurais pu vous parler aussi des moments bouleversants que nous avons vécus en visitant le camp de Majdanek, moments difficiles, et en même temps nécessaires pour toucher du doigt la réalité de ce que Wilhelm Reich appelait La Psychologie de masse du fascisme. Mais parfois, il faut vivre les choses, se laisser porter par les événements, prendre quelques photos, pas trop, et engranger des images et des sons...

    Bien, vous pouvez cesser de vous émouvoir, je vais revenir à des trucs que je sais mieux faire, à savoir énoncer deux ou trois absurdités histoire de rigoler... Vous l'aurez constaté, la fin de la campagne de 2014 (et incidemment le début de celle de 2020) aura vu mon rythme d'écriture baisser un peu, et je ne vous cache pas que je sens un léger mou dans la corde à nœuds (il faudra absolument que je découvre le sens caché de cette expression). Alors on ne va passe voiler la face, ni se raconter des histoires (quoi que ce soit ce que je fais régulièrement), il est très clair que ma verve s'étiole. Vais-je être capable de vous délivrer votre lecture quotidienne (ah, ça y est, je commence à découvrir l'angoisse boulangère de celui qui a pour injonction divine de nous délivrer notre pain quotidien!!!) ! Soyons clair, je ne le crois guère. Nous allons donc modifier un peu les règles de fonctionnement de notre blog, en se fixant pour objectif deux à trois billets hebdomadaires, bien évidemment partagés via Facebook et Twitter. Toutefois, ne négligez pas le fait que le site Yakabouger, ce n'est pas seulement un blog, mais c'est également un site de veille culturelle (et oui, il faut bien aller chercher ailleurs ce qu'on ne trouve pas chez soi), et vous pouvez vous abonner à la newsletter qui paraît une fois par mois !!! On fait de notre mieux pour vous proposer des choses variées, joyeuses ou sérieuses, à des prix modiques, improbables. Tiens, un exemple parmi tant d'autres : Docteur Troll et Telepat ou la résurrection du lapin. Ça intrigue, non ???

    Autre changement dans le blog, et bien, j'en suis infiniment désolé, mais la campagne 2014 est terminée... alors ça risque de devenir compliqué de trouver systématiquement des choses à vous raconter autour de maire et de ses adjoints... Il faudrait pour cela qu'ils aient des idées nouvelles, des audaces, et j'ai bien peur que cela ne soit guère le cas... Alors dorénavant, et en attendant la suite, je vais vous raconter des histoires imaginaires. Nous allons commencer le cycle de « Il était une fois... ».

    Il était une fois, dans un pays lointain et totalement improbable, une charmante petite contrée. Le seigneur et maître de ce domaine, choisi par ses pairs pour son dynamisme et sa générosité, avait su s'entourer des esprits les plus brillants de son époque. Ainsi, parmi sa garde rapprochée, un guérisseur avait charge des divertissements de la cour... Très attaché à une nouvelle définition des rapports entre les hommes et les femmes, il n'avait pas non plus hésité à confier le ministère de la misère à l'épouse d'un autre guérisseur de la contrée (sans pour autant en faire sa plus proche collaboratrice, il ne faut rien exagérer)...

    Bon, il faut que j'en garde un peu pour la suite... Et bien évidemment, toute... fortuite... responsabilité... Bref !!!

    A part ça, sur le site de Yakabouger, on avait indiqué un spectacle hier au CAMJI. Jazz Manouche, musique Tzigane. Et bien figurez-vous qu'on y était, et que c'était plutôt pas mal... Z'auriez dû venir. D'ailleurs certains l'ont fait...

    Finalement, le classique, c'est bien aussi quand on le voit de son vivant, non ??? Alors bien sûr, Jazz Manouche au Camji, ça rime moins bien qu'Erik Satie à Agapit, mais ça nettoie les oreilles un peu !!!

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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    vendredi 21 mars ter

    vendredi 21 mars bis

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  • Carnets d'une campagne, mardi 1er avril

    25h49, puisqu'il faut bien qu'un billet parte à l'heure...

    Finalement, avec toutes ces bêtises un coup je te mets un horaire improbable, un coup je te mets... un horaire encore plus improbable, ben moi, je ne sais plus où j'en suis dans mes horaires, mais probable (c'est bien fait, non???) que je suis un peu perdu. De par le fait (une alternative intéressante à du coup, utilisé trop souvent dans ce blog à mon avis... Est-ce pour donner l'illusion au lecteur d'une proximité intellectuelle avec le narrateur ? Renforcer la sensation de trépidance* ? Nul ne le sait), de par le fait, donc (je redis pour certains lecteurs qui parfois ont du mal à suivre les méandres de ma pensée certes peu audacieuse, je n'ai pas 15000 volumes, moi, mais parfois tortueuse ce qui se finit quand même par euse et je remplis ma contrainte d'écriture du jour), de par le fait enfin (bla bla bla...), j'ai décidé de repartir à 0 au niveau des dates (ou presque, mais quand on a le choix, évidemment, c'est plus confortable, voire éminemment réjouissant). Ca m'évitera à l'avenir de vous raconter la journée de dimanche samedi !!!

    Alors j'aurais pu vous faire une blague, vous dire que c'est fini, que j'arrête... Ou encore vous faire accroire que je partais en voyage pour une semaine, et que par conséquent il n'y aurait pas de billets durant cette période... J'imagine le désarroi en salle d'attente, quand vous n'avez plus que madame Figaro à vous mettre sous la dent, ou Paris Match. C'est certain, il y aurait eu des larmes, peut-être même des cris, mais j'aurais fini par vous rasséréner, vous déclarant enfin que j'allais reprendre un rythme normal d'écriture, retrouver le temps (je sais que je l'ai déjà faite, celle-là, mais si elle me plaît, je recommence, na !). Et là, ça aurait été une grosse blague !!! Parce qu'en fait, je pars vraiment. J'ai décidé, inapte à digérer la défaite électorale, de m'exiler en Pologne. Comme disait un poète : « L'amertume, l'amertume, je veux l'avoir, et je l'aurai !!! »

    Alors je vous vois déjà arriver, avec votre cortège de « Reviens, on va vivre la main dans la main (euh, pour info, je connais des formules plus vendeuses), l'amertume avec toi c'est si bien !!! » et aussi de « Tu t'en vas... ». Et bien oui, « Je pars... Le vol de nuit s'en va !!! » Eh, vous voyez, moi aussi j'a d'la culture !!!

    Je ne verrai pas durant les semaines qui viennent les trottoirs de Saint-Maixent être enfin praticables pour les piétons, voire se mettre tout simplement à exister... Je ne verrai pas la politique culturelle de la ville se mettre enfin à se préoccuper réellement de la jeunesse, et leur proposer une vraie programmation sans mépris affiché, je ne verrai pas la naissance de la maison des associations et encore moins celle du centre socioculturel, je ne verrai pas Mozart aux arts (au niveau de la rime, c'est bien supérieur à Bach à Pâques), ni les locaux des associations se faire enfin dévétuster*, je ne verrai pas un lieu agréable se mettre en place pour que notre jeunesse puisse se retrouver ailleurs que sur la place de la ville !!!

    Ceci dit, en fait, vous non plus. C'est mon côté visionnaire, je suis certain en fait que nous ne verrons ça ni moi de Pologne, ni vous de Saint-Maixent !!!

    Et puis là, décidément, faut qu'j'y aille !!!

    Mais je reviens dans une semaine, ne vous inquiétez pas trop tout de même...

    La bise à « Avec tout c'qu'on a fait pour lu i!!! »

    Enfin, j'dis ça...

    * Pour les mots, je vous ai déjà dit que je faisais ce que je voulais !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, samedi 29 mars

    47h24 ,ça progresse...

    Une journée tranquille aujourd'hui... Beaucoup de danse, des rires et des chants... Un peu plus et on se serait crus dans l'ïle aux enfants...

    Au commencement, il y eût un changement d'heure, souvent synonyme d'emploi du temps révolutionné. Un café, un peu de brioche, et en route vers le cours de tango... Une heure et demi de bonheur, apprendre à marcher, reculer la hanche pour avancer le pied, vibrations argentines !!! Puis retour à Saint-Maixent... Grande braderie des brocanteurs, et toujours la Faîtes des Lumières, "Avec tout c'qu'on a fait pour lui" en première ligne pour animer la ville, lui proposer des choses... Une Batucada nous distille quelques rythmes latinos, mais pas seulement, et nous voici partis à danser une salsa, puis deux. Transition excellente  avant l'initiation que nous proposons ensuite, devant le salon de "Après tout c'qu'on a fait pour lui" qui nous offre l'électricité... Peu de participants, mais beaucoup regardent, demandent s'il y aura des cours à la rentrée. C'est prévu, en effet !

    M. Moreau fait une brève apparition (je ne l'ai pas vu, un peu occupé par l'initiation), mais visiblement intimidé, ne vient pas jusqu'à la place. C'est dommage, il aurait pu esquisser quelques pas de danse. Ca l'aurait rapproché de sa population, un peu... J'en aurais profité pour lui demander une salle, et je suis certain qu'il m'aurait accordé un rendez-vous en mairie pour étudier le dossier ! Après tout, il est le seul de son équipe à dire bonjour à son opposition ! Nous étions nombreux de Vivre Ensemble à participer à la journée. Mais nous n'avons guère croisé de membres de la majorité. C'est dommage, quand même... Vivre ensemble, c'est plutôt bien, non, dans une ville ???

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, vendredi 28 mars

    59h40 , j'essaie de rattraper le temps...

    Ce soir, j'ai envie de ne parler qu'à un seul... Saurez-vous respecter notre intimité ? Alors oui, je vous le demande, ne lisez pas ce qui suit, vous tous qui ne vous nommez pas François !!! Ce billet ne s'adresse pas à vous, ou du moins pas au début... Laissez-nous une chance de nous parler enfin en toute solitude...

    Oui, François*, c'est à toi que je veux parler à présent, sans détour... Je me suis trompé, et j'ai longtemps cru que je vivais une relation privilégiée avec Léopold, mais ton récent discours m'a ouvert les yeux, enfin... Crois bien que je suis désolé de n'avoir pu y assister en direct. Mais François, il faut bien te résoudre à la réalité : notre amour est impossible, et tout nous sépare ! Je suis en pleine forme tandis que tu t'occupes des grands corps malades, je travaille auprès des jeunes tandis que tu es persuadé que le meilleur moyen de les inciter à découvrir la musique classique est d'organiser un festival payant, sur un week-end férié, tu crois d'ailleurs que la seule alternative culturelle pour les jeunes d'aujourd'hui réside entre NRJ ou BAP. Enfin, pour tout te dire, j'ai déjà un médecin !!!

    Je suis touché par ta lecture régulière, et j'aimerais te dire que je n'écris que pour toi, mais la vérité est ailleurs, comme disent les séries. Il faut maintenant que tu reprennes ta vie en mains. Tu ne peux pas de la sorte continuer à me poursuivre de tes assiduités. Et je ne peux pas consacrer mes billets à te parler, m'occuper de toi.

    J'aurais tant aimé pourtant pouvoir te rassurer sur l'amertume de notre équipe. Ne t'inquiète pas, nous ne sommes pas amers, justes unis, plein d'idées pour la suite, motivés pour préparer l'avenir !!! C'est gentil de ta part de sortir de ta bibliothèque pour te pencher sur nos problèmes, mais je t'assure que tout va bien, et pour tout te dire, nous nous préoccupons bien moins de toi que toi de nous, manifestement... Tu peux reprendre ta lecture...

    Bien sûr, je comprends ta frustration !!! Tu n'auras eu que quelques minutes de gloire, en oubliant d'ailleurs de parler de tes missions culturelles. Mais peut-être devrais-tu ouvrir un blog, si ton besoin de reconnaissance l'exige... Ose, François, ose la reconnaissance !!!

    J'en parlais tout à l'heure avec « Après tout c'qu'on a fait pour lui !!! **», comme vous le nommez à présent, un peu déçu de voir des gens ne plus lui dire bonjour depuis son engagement (j'espère bien pour ma part que la bise spontannée du dépouillement me reviendra)... En fait, on se demande pourquoi, finalement, après une victoire relativement confortable, les membres de votre liste se comportent comme s'ils avaient perdu ?

    Bref, quoi qu'il en soit, et sache bien que cela m'attriste fort, nous ne pouvons nous aimer au grand jour, et il faut que tu cesses de m'écrire des discours !!! Je viendrai de temps à autres au conseil municipal, mais tu seras parmi les tiens, et je serai parmi les miens... Bien sûr, nos regards se croiseront, et je sentirai un sourire triste traverser ton visage, mais nous en pourrons pas nous parler vraiment... Notre dernière discussion m'aura laissé trop d'humidité au visage, et tu l'auras compris, je ne parle pas de mes larmes...

    Va François, et poursuis ton œuvre !!! Je ne te hais point, et je pourrai continuer ici à te suggérer quelques volumes pour continuer ta bibliothèque... Tiens, Les Belles Endormies, de Kawabata, pour aujourd'hui...

    Pour la suite, et bien vous pouvez reprendre la lecture, car elle s'adresse à tous, maintenant. J'ai eu la chance hier sur le marché de retrouver mon humoriste de dépouillement, et nos échanges m'ont fourni la matière à écrits... Je me demande d'ailleurs si je ne devrais pas lui verser des droits d'auteur tant il est vrai qu'il m'inspire souvent... Ainsi donc, amer (Thérésa, je suis tenu par contrat à ce jeu de mot consternant), mais digne, je croise ce monsieur auprès duquel il faut d'ailleurs que je m'excuse. Je l'ai présenté comme candidat lors d'un précédent billet, alors qu'il n'est que l'époux d'une candidate. Au temps pour moi (si si, François, ça s'écrit comme ça!!!) ! Toujours soucieux de nouer du lien social, je le salue, et quelle n'est pas ma surprise de le voir me rétorquer qu'il ne me saluera pas, et que je sais pourquoi. Je m'étonne, candide que je suis (et pourtant la journée d'hier ne m'a pas laissé le temps de cultiver mon jardin), et le voici de conclure par un : « On en reparlera ! » de sinistre augure...

    Vous comprenez aisément ma perplexitude !!! Est-ce un rendez-vous galant qu'il me demande ainsi, alors que je décline déjà les avances d'autres ? Serait-ce une tentative d'intimidation, voire des menaces à peine déguisées ? Mais surtout, qu'est-ce qui justifie cette vindicte ? Aurait-il mal interprété mon billet de blog, le prenant comme une attaque là où il n'y avait qu'hommage d'un élève à son maître ? A moins, bien entendu, qu'il ne se soit offusqué de mon allusion à la philosophie Hallidayenne, alors qu'il serait résolument et définitivement un Pagnyen convaincu...

    Quoi qu'il en soit, j'en ai à présent pris l'habitude, je présente toutes mes excuses évidemment à Johnny Halliday, qui comme chacun le sait, a fait plus pour les saucisses grillées au feu de bois que Florent Pagny pour la pensée libertaire !!!

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien !!!

    • *Toute ressemblance avec des personnes réellement existantes ne serait que le fruit d'une extraordinaire coïncidence, et si quelqu'un se reconnaissait dans ces quelques lignes, je n'y puis guère... ou presque... Somme toute, un auteur est-il responsable des errements de ses personnages ?

    • ** Pour des raisons évidentes de sécurité, Thierry A. ne souhaite plus être nommé dans ce blog et nous userons dorénavant d'un subterfuge afin de respecter sa volonté...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    jeudi 27 mars

    mercredi 26 mars

    mardi 25 mars

    lundi 24 mars

    dimanche 23 mars

    vendredi 21 mars ter

    vendredi 21 mars bis

    vendredi 21 mars

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    mardi 18 mars

    lundi 17 mars

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    samedi 15 mars

    vendredi 14 mars

    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

  • Carnets d'une campagne, jeudi 27 mars

    69h54, c'est n'importe quoi !!!

    En urgence, avant d'aller fêter les Patricks, parce que je l'avais dit... Ne manquez pas ma prochaine déclaration, à suivre...

    Enfin moi, j'dis ça, j'dis rien...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    mercredi 26 mars

    mardi 25 mars

    lundi 24 mars

    dimanche 23 mars

    vendredi 21 mars ter

    vendredi 21 mars bis

    vendredi 21 mars

    jeudi 20 mars

    mercredi 19 mars

    mardi 18 mars

    lundi 17 mars

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  • Carnets d'une campagne, mercredi 26 mars

    23h33, na !!!

    Bon, en fait, je vous dois des excuses !!!

    C'est vrai, mes derniers billets manquaient un peu de subtilité, il faut bien le reconnaître. Alors c'est vrai qu'il fallait que je me mette au niveau de la liste adverse, et ce n'était pas facile. Souvenez-vous du pas cher, de l'orthographe aléatoire, des promesses improbables, des références et des sources... Il faut comprendre qu'à force de lire des niaiseries, à un moment donné, ben j'ai déconné... Et voilà... A l'instar d'un BHL de bas étage (je devrais sans doute dire de sous-sol, vu le niveau de base de l'individu), vous m'avez pris en flagrant délit de jeux de mot laids... Et en avant la moreausité, en route vers l'incourtoisie... Nous n'aurons échappé à l'impérialisme que de justesse, et fort heureusement encore... Je tiens à ma santé comme à mon médecin... Sans compter que comme je vous l'ai déjà raconté, notre numéro de duettiste est très au  point : je lui demande comment il va, il me demande ce que je lis, on se raconte nos vacances en Corse, et l'un dans l'autre (euh, non, faut pas exagérer tout de même !!!), nos relations sont fort amicales...

    Bref, tout ceci n'est pas digne de nous, et de la relation que nous avons construite ensemble au fil des billets...

    Ceci dit, il est vrai que ça risque d'être compliqué de continuer à être drôle... Les deux derniers billets du blog de Léopold Moreau, outre le fait que je suis le seul à les lire, ne sont pas suffisamment fouillés pour me permettre de rebondir. Et comme il n'écrit pas plus de trois phrases à chaque fois, il parvient à maîtriser son orthographe, ou à se faire corriger par plus compétent...

    Ben du coup, il ne me reste plus qu'à évoquer la suite... Dès vendredi, c'est l'élection du nouveau maire, la nomination des adjoints, du nouveau en somme... Ou pas. Et si... le ministre de la lecture (ben oui, 15000 volumes, ça force le respect), était le même que lors de la mandature précédente, si l'adjoint aux sports pouvait attribuer des subventions à un club d'arts martiaux qui n'a pas pour enseignant quelqu'un d'habilité à enseigner cet art (cf. http://www.ffkarate.fr/direction-technique/formation/formationsfederales.php), et si les affaires sociales revenaient à... une femme, comme par hasard... Et si cette cérémonie ne proposait aucun changement tant il est vrai qu'on ne change pas une équipe qui a fait à ce point la preuve de son incapacité totale à imaginer un avenir pour sa ville, sa jeunesse, ses commerces, son industrie, ses forces vives...

    A vrai dire, M. Moreau a bien dessiné la suite, lorsqu'il a déclaré vouloir poursuivre le travail engagé depuis 25 ans, à savoir la lente agonie de sa ville (bon, ça, il ne l'a pas dit, évidemment, ça n'aurait pas été très vendeur. Mais il suffit de se promener en ville pour faire le bilan de son action !!!)... Alors nous allons être présents, nous aussi, présents au conseil municipal, chaque session, non seulement les élus, mais encore les membres de l'équipe, pour pouvoir vous rendre compte des débats, des discussions, de la place réservée à l'opposition, mais aussi et surtout de nos propositions, nos idées, nos prises de position... Et ça commencera dès vendredi !!!

    C'est qui qu'est ravi ???

    Enfin moi, j'dis ça, j'dis rien...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, mardi 25 mars

    33h23... ET allez, c'est r'parti, j'm'a encore laissé déborder !!!

    Et le temps que j'écrive mon titre, à moins que ce ne soit une accroche, ou encore un chapeau, il est déjà une minute de plus !!!

    Bon, ben ça s'organise, tout ça, finalement... On continue facebook (dans 6 ans il y aura au moins 1000 j'aime sur la page), on va créer le compte twitter de la liste (bien oui, on va se fabriquer le réseau de veille sur les problématiques de la ville indispensable pour anticiper notre action), et une boîte mail pour que les habitants de la ville puissent nous contacter facilement (Ben oui, Carole, tu as raison sur ce point). J'envisage même la création d''un site web (certains gratuits comme celui de yakabouger tournent fort bien) où les habitants de Saint-Maixent pourront retrouver nos propositions facilement, les débats en conseil municipal sans compter tous les liens vers nos sources d'inspiration). Il n'y a pas de fatalité et Saint-Maixent pourra revivre, même si les 6 années à suivre vont être dures pour les petits commerçants du centre-ville...

    Et pendant ce temps, nous allons continuer à oeuvrer dans nos associations, seules véritables actrices de dynamisme dans notre ville, de manière à vous rendre le quotidien moins moreause... Gageons que notre Maire aura à coeur de rendre enfin transparente la manière dont les subventions aux associations sont distribuées, en éditant un cahier des charges par exemple, pour éviter la suspicion de favoritisme, voire de vengeance !!! Gageons que les Saint-Maixentais sauront lui rappeler qu'il n'a été élu que par une minorité de Saint-Maixentais, bon nombre d'entre eux n'ayant pas souhaité intervenir dans le débat démocratique, s'il s'amusait à sabrer les manifestations emblématiques de notre commune...

    Et gageons enfin que M. le Ministre de la Culture aura trouvé autre chose à lire dans son immense bibliothèque que ma prose alambiquée (tiens, d'ailleurs, en parlant d'alambic, faut qu'je pense à  mettre des bouteilles à mon poirier !!!). Tiens, un conseil de lecture, pour lui peut-être : Le lièvre de Vatanen, de Arto Paasilinna. C 'est frais, c'est léger, un vocabulaire accessible à tous, même aux personnes qui dans le dictionnaire de la musique classique se sont arrêtées au B (alors que franchement, le F, ou encore le S, sont prometteurs !!!) et c'est tellement plus réjouissant que l'Argus des Communes... Ah, tiens, un truc qui me rend un peu impatient, c'est la première rencontre du conseil communautaire, quand M. Moreau va rencontrer tous ses collègues mal notés par ce machin !!! Vous croyez que la bise qu'ils lui adresseront sera aussi chaleureuse que celle que j'ai reçue dimanche en début de dépouillement ???

    Ne vous inquiétez pas, on vous racontera....

    Et sinon, si vous voulez une vraie offre culturelle, n'hésitez pas à consulter le site... On ne met que ce qui nous plaît, mais l'offre dépasse les frontières un peu tristouille... Et bien sûr, ce qui se passe à Saint-Maixent y est, même Bach à Paques, n'en déplaise à notre sinistre (oups, je crois que j'ai fait une faute de frappe... Mais où est donc mon blanco ???)

    Enfin, j'dis ça, j'dis rien...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, lundi 24 mars

    20h24... Si ça continue, j'vais vous en pondre plusieurs par jour, des billets... Un distributeur, en somme (d'argent, évidemment !!!)

    Bon, en fait, il est beaucoup plus tard au moment où j'écris, finalement... Un concert avec une légende vivante du blues est passé par là, et qu'aurais-je pu faire ??? Evidemment, je jouais à l'extérieur (Melle en fait, une ville en faillite si on en croit l'argus des communes qui sert d'unique programme à notre slammer préféré*), vu qu'à domicile, c'est un peu difficile de voir du rock, du blues, bref, un peu de musique vivante un soir dans un  bar sympa...

    Tiens, c'est marrant, c'était un constat fait par quelqu'un, le soir de la réunion publique de VEASML'E. Un  gars qui se demandait si on envisageait de faire en sorte qu'il puisse y avoir un moyen de boire un verre en semaine dans un lieu sympa à Saint-Maixent. Ben c'est mal barré, en fait !!! L'avantage, c'est que bientôt, à Niort aussi, ce sera mal barré !!! C'est Melle qui va être contente !!!

    A part ça, je ne vous ai pas raconté le dépouillement, à Saint-Maixent l'Ecole. J'ai eu la chance d'avoir pour compagnon d'ouverture d'enveloppes un vrai rigolo... Dans un premier temps, il a cru que sous le prétexte que j'avais les cheveux longs, j'étais forcément anti-militariste de base. Bon, c'est vrai que quand on a pour philosophe préféré Johnny Halliday, forcément, cheveux longs égale idées courtes (c'est une des identités remarquables méconnues des mathématiciens). Passons... Mais c'est lorsque nous avons commencé le dépouillement que son génie créatif a trouvé le champ libre pour s'exprimer... J'ose à peine le raconter, tant c'est brillant. J'ai un peu peur que vos yeux si fragiles ne se blessent à la lumière d'une si grande subtilité. Bon, tant pis, je me lance. Je vous aurais prévenu... Attention, ça trépide un peu au niveau de l'action.

    Resituons la scène : nous sommes 4 assis à une table, deux pour faire des bâtons, deux pour annoncer les bulletins. J'ouvre et il lit. jusqu'ici, tout va bien... Mais l'humoriste qui sommeille en lui attend son heure, à l'instar de l'araignée au coin de sa toile, du Varan de Komodo dans le désert du Serengueti, et du David Douillet au fond d'une urne à pièces jaunes... Et soudain, tout se précipite : un bulletin de Vivre ensemble à Saint-Maixent-l'Ecole apparaît, et le génie peut enfin s'exprimer : " Pas cher", dit-il avec une subtilité que seuls les habitués des bars PMU du dimanche matin peuvent atteindre parfois, lorsque leur ballon de blanc, ou rouge, se trouvant vide devant leur regard torve, ils déclarent à la serveuse consternée : "Ben j'sais pas c'qui s'passe, il doit etre percé !!!"

    Bon, je vous laisse rire... Il est vrai qu'avec de tels amis, notre ministre de la culture a bien raison de se sentir supérieur !!! On a les amis qu'on mérite, et les miens sont... modiques.

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien !!!

    23h35

    *Le coup du slammer, c'est un peu comme pour le coup du grand jeu concours. Le premier qui trouve pourquoi j'ai dit ça et me renvoie la réponse par fax sur un papier A3 avec photo dédicacée de Jean-Jacques Goldmann serrant la main de Bernard-Henri D'estaing sur fond de roses trémières gagne un filet garni avec photo dédicacée de J... bla bla bla...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne, dimanche 23 mars

    23h33, j'ai retrouvé le temps perdu, mais qu'en faire à présent ???

    Ben oui, c'est toujours le risque ! On se présente à une élection, on y croit (sinon, pourquoi y aller ?), on se bat, plutôt bien, on oblige l'autre à reculer, à abandonner le terrain, et puis au final, on perd... C'est l'jeu, ma pauvre Lucette, qu'ils disent dans une pub... Et ils ont raison. Ca fait mal, sans doute, mais c'est l'jeu !!! Ceci dit, maintenant, il faut avancer, et je vais en profiter pour poser les jalons du futur.

    On sait la capacité de notre Maire à être beau joueur, et comme je sais qu''il me lit très régulièrement (quand il ne joue pas à monter sur les trottoirs en voiture, évidemment, ce qui tendrait à prouver que contrairement à ce que je ressens en me promenant à Saint-Maixent, il y a des trottoirs !!!), ainsi que ses principaux adjoints (vous avez raison les gars, les filles, c'est gratuit, et pour l'argus des communes, c'est plutôt bien, non ???  Comme dis le proverbe, pas de projet, pas de dépense !!! Ou l'inverse ?), du coup, j'en profite pour lui demander officellement (ou presque) l'octroi d'une salle municipale une fois par semaine (le mercredi ou le jeudi soir, de préférence) afin de pouvoir organiser avec la Faites des Lumières un cours de salsa régulier à partir du 10 avril. Ben oui, il existe une vraie demande, vérifiée lors du bal du foot hier soir, et ce serait dommage de ne point la satisfaire, sans doute, d'autant que ça ne coûterait pas cher à la commune... J'imagine que le premier conseil municipal aura à coeur de traiter cette demande.

    Sinon, à part ça, aujourd'hui, j'ai tenu un bureau de vote... C'était une première, et j'ai appris des choses (je suis encore à l'âge où je peux apprendre des choses, mais à vrai dire, ce n'est pas une question d'âge...). J'ai appris qu'on pouvait installer un bureau de vote dans une salle non chauffée, mais je suppose que M. le Maire se fera un plaisir de rembourser ma future consultation médicale à la sécurité sociale (mais non, j'rigole !!! Au pire, mon médecin, que je fais bien rire, me fera un tarif... On parlera lecture !).

    J'ai appris qu'il y avait autrefois un tramway à Saint-Maixent. C'est un monsieur âgé (de l'âge de ma voisine, mais on en parlera plus tard) qui, venant voté, s'est un  peu plaint du changement de nom de sa rue, et surtout du fait que ça n'aie pas été retranscrit dans les listes électorales. Ilétait un peu remonté, voire !!! Après, il s'est assis (tiens, j'ai zaussi appris qu'une chaise pour les électeurs, ça pouvait être utile !!! Etonnamment, ce n'était pas anticipé !), et nous a raconté qu'il avait souhaité réaliser un film sur l'histoire de la ville de Saint-Maixent, mais qu'il avait été très mal reçu par l'adjoint à la culture et avait abandonné le projet.

    J'ai appris (honte à moi) que Mme Moreau se souvenait assez bien de moi, alors que je lui ai demandé qui elle était quand elle m'a claqué la bise (bon, en fait, pour de vrai, je me doutais bien que c'était Mme le Maire, mais je n'étais pas sûr). Je ne crois pas qu'elle ait été vexée, plutôt amusée... A vrai dire, à la voir si souriante en discutant avec moi, j'ai eu la faiblesse d'imaginer qu'elle m'avait peut-être lu, et parfois souri en le faisant... Si ça se trouve, un de ces jours,un commentaire sur le site me confirmera cette sensation ?... Ou l'inscription au cours de salsa ???

    J'ai appris surtout qu'une équipe soudée pouvait rebondir, poursuivre les projets, se projeter (d'accord, ça redonde un peu, et alors ? Si je veus redonder, moi, qui pourrait bien m'en empêcher, après tout ?), organiser une suite, et que la campagne ne fait que commencer...

    Aors qu'importe cet adjoint bouffi d'arrogance et de morgue qui vient me postillonner les 15000 livres de sa bibliothèque au visage, tout vexé d'avoir pu être un peu chambré dans un billet de blog. A vrai dire, s'il en est réduit à lire mon blog, alors je peux sans doute lui conseiller un ou deux ouvrages à lire, peut-être la Conjuration des Imbéciles, allez savoir !!! Qu'importent les rires gras de ceux qui n'ont pour tout programme politique que la réduction des dépenses, sans voir que leur ville crève d'austérité, de moreausité (ça s'écrit comme ça, d'habitude ??? Il est tard, je suis fatigué...) !!!

    C'est l'jeu...

    Il me restera de cette campagne une voisine découverte, et je sais que nous nous retrouverons souvent...

    Il me restera de belles rencontres, des histoires à raconter...

    Il me restera l'envie d'aller plus loin, et de m'engager encore, sur le terrain associatif, et avec notre équipe...

    Et il me restera l'envie de poursuivre l'écriture de ce carnet d'une campagne, qui recommence aujourd'hui.

    Tiens, au fait, un pari, ou plutôt plusieurs : M. Moreau a dit pendant sa campagne qu'il pensait se consacrer plus à sa commune. Qui parie qu'il va démissionner de son poste de conseiller général, ou du moins ne pas se représenter ? Qui parie qu'il ne se présentera pas aux élections sénatoriales ? Et enfin, dernier pari : qui parie que nous pourrons apprendre à gouverner un catamaran dans le centre nautique couvert qu'il nous a promis ???

    Bon, moi, j'dis ça, j'dis rien... Mais je parierais volontiers sur le fait que j'vais avoir encore longtemps des trucs à raconter ici... P'tet pas tous les jours, mais souvent dans la s'maine...

    A bètou...

    24h52 (ben oui, le temps, c'est relatif !!! Voire subjectif !!!)

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne,vendredi 21 mars ter

    Au revoir !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne,vendredi 21 mars bis

    18h12, bien obligé par les circonstances, vous allez comprendre !!!

    Ich habe ein traum gemacht !!! Non, c'est vrai. I had .a dream, au bout d'un moment, faut changer un peu, non ???

    Bon, sérieux, j'ai fait un rêve, cet après-midi. Dans mon rêve, on était dans une petite ville de province, en fin de campagne électorale. Je me demande bien comment mon subconscient fait pour aller chercher tout ça !!! Fin de campagne oblige, évidemment, derniers tractages. Bon, évidemment, l'équipe en question (d'opposition) n'est pas complètement sotte et connaît bien la loi. Le tract a été imprimé la veille du dernier jour, et les premiers tracts ont été distribués ce même jour... Bref, deux candidats en campagne sont tranquillement en train de distribuer des tracts dans les boîtes aux lettres quand soudain (je vous assure, c'est un peu surréaliste, mais bon, l'imaginaire a ses raisons que la raison ne connaît point), le maire en poste monte sur le trottoir avec sa voiture, puis sort en disant au plus jeune des candidats (dans mon rêve, ne me demandez pas pourquoi, il s'agit d'un étudiant en droit) qu'il n'a pas le droit de distribuer des tracts, puisque c'est le dernier jour de campagne et qu'il n'aura pas le droit d'y répondre... Et de poursuivre (bon, c'est un rêve, ne lui demandez pas d'être réaliste non plus !!!) en déclarant qu'il va déposer plainte et que ça se terminera au pénal !!! Ce serait drôle, un truc comme ça, non ??? Surtout s'il s'agissait d'un grand professionnel qui s'adresse à des amateurs, non ???

    La suite est un peu plus confuse. Le jeune candidat ne se laisse pas intimider, bien sûr, et poursuit la distribution, tandis que le maire va déposer une plainte (ou autre chose, on ne sait guère). Toujours est-il que des véhicules de gendarmerie font des rondes dans la ville pour demander leur pièce d'identité aux candidats en distribution. Il faut bien reconnaître que ce serait une sacré entreprise d'intimidation, un truc comme ça... Mais dans la vraie vie, ça ne peut pas arriver, bien sûr !!!

    ........................

    Un doute m'assaille, d'un coup... Je n'ai aucun souvenir de m'être réveillé de cette sieste, moi !!! Je dors encore, ou bien ???

    J'dis ça, j'dis rien, bien entendu...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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  • Carnets d'une campagne,vendredi 21 mars

    10h45, je vous avais prévenus, non ???

    Voilà, cette fois-ci, c'est bien la fin... Plus rien de publié chez mon meilleur ennemi... Avec un jour d'avance par rapport à la réglementation (ben oui, quand même, on a suivi ça un peu... Tu croyais quand même pas qu'on allait se laisser piéger comme des amateurs, non ???) et en allant bien au-delà de celle-ci, puisqu'il suffit de supprimer le trafic sur la page pour être dans le clous. Comme si il y avait des choses sur cette page (je dis cette, parce que comme il y avait copier coller entre le blog et la page facebook, c'est la même chose) qu'il vaudrait mieux ne pas voir lors des derniers jours. C'ets pas vraiment la stratégie du winner, ça, mais j'dis ça, j'dis rien...

    Bon, heureusement, il nous reste la radio, et là, il y a des billes... M. Moreau est passé sur D4B, et c'était du miel. Ainsi, il ne s'est pas rendu compte que l'opposition contestait son bilan !!! Non, c'est vrai ? C'est qu'il devait être distrait, sans doute... Parce que, quand même, sur le commerce en centre-ville, on a piqué un peu, comme sur la station de ski (je veux dire le centre nautique, je suis distrait). Ceci dit, ça, ça fait partie des projets, du "demain, on fait enfin tout ce qu'on a pas réussi à faire en 25 ans de bilan positif" (ce sont les commerçants du centre-ville qui en parlent le mieux. C'est dommage, Ils étaient là, mardi. Peut-être qu''on aurait pu organiser une rencontre ?), un peu comme la maison des associations. Ceci dit, notre Maire est un sacré blagueur. Quand il nous dit qu'il va poursuivre le programme jeunesse, par exemple, je me dis que Gad Elmaleh a du souci à se faire...

    Bref... C'est bientôt la fin, et je vais devoir vous laisser... Tirer ma révérence. Et bien sûr, remercier mon public... Cela va de soi.

    Alors je tiens à remercier, en ordre dispersé, mais néanmoins sympathique : Nathalie pour ses sources d'information, Cécile qui m'a aiguillonné, Nathalie (non, pas la même, une autre, de toute manière je suis cerné) pour sa lecture attentive et ses commentaires bienveillants, ma mère, héroïne bien malgré elle de mes aventures campagnardes, mon père pendant que j'y suis, mes enfants qui auront supporté mon manque parfois de disponibilité durant ces dernières semaines, ma voisine récemment découverte un peu mieux avec un immense bonheur, tous ceux qui m'ont souri avec et soutenu durant cette aventure bloguesque. Notre magnifique équipe, bien entendu, et toutes nos différences constructives, la dame qui m'a interpelé mercredi soir alors que je déchirais mon billet en m'appelant par mon prénom, me disant avec un grand sourire "c'est pas bien ce que tu fais là Stéphane" alors que ses yeux pétillants disaient exactement le contraire et que j'ai soupçonné d'être une de mes anciennes profs du collège (je crois même savoir qui) et j'en profite pour passer moi aussi un message personnel : si j'ai bien tout compris et que vous me parliez de mes écrits,  ce qui voudrait dire que vous me lisez, surtout, contactez-moi via les commentaires du blog (pas de la page facebook), qu'on puisse se voir autrement... Ce sera un grand plaisir de vous revoir, comme ce le fut de vous avoir en cours... (normalement, elle devrait se reconnaître...), la maman de Corinne, une dame qui se reconnaîtra peut-être aussi et qui me lit secrêtement du fond de son nouveau local (oui oui, c'est bien vous...), Michel Pineau qui m'inspire si régulièrement, cricri et sa copine (si si, c'est bien vous) pour leurs suggestions, et tous les autres, bien sûr, les moins connus, tous ceux qui partagent, aiment, etc. (etc., c'est avec un point, pas 3. Voilà, c'est dit)

    Et évidemment, je remercie par dessus tout celui sans qui rien de tout cela n'aurait été possible, s'il ne m'avait fourni la matière à galéjer, à boutader, à calembredainer et à tournenbourriquer... Il se reconnaîtra, et je sais sa pudeur, il préfèrera que je ne le remercie pas trop. J'ai trop de respect pour sa prestation pour ne pas respecter ses désirs d'anonymat, mais je pense à lui !!!

    A bientôt, pour l'annonce des résultats... Ou ce soir, juste avant minuit ??? Allez savoir !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    jeudi 20 mars

    mercredi 19 mars

    mardi 18 mars

    lundi 17 mars

    dimanche 16 mars

    samedi 15 mars

    vendredi 14 mars

    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

  • Carnets d'une campagne, jeudi 20 mars

    21h41, je vais gagner !!! Si ça continue, demain, il pourrait bien y en avoir deux, des billets !!! Qui c'est qui sera tout content, hein ?!!!

    Ben voilà, c'est de mieux en mieux... Maintenant, les lecteurs me confient des missions, genre message personnel... Non mais on va où, là ??? Hein ? J'vous l'demande ?!!!

    Alors du coup, on va voir si vous suivez, au niveau des commentaires... Si je vous dis : « Attention attention, Stéphane parle de l'endive molle ! » qui dans l'équipe, ou à proximité, est-ce que je cherche à faire rire ??? » Vos réponses sur carte postale présentant l'équipe complète de Vivre Ensemble sur plage de sable blanc avec fond de palmiers, et soleil qui se couche à l'horizon parce que si il se met à se coucher au zénith ben on va où n'est-ce pas j'vous l'demande ?!!!

    Ou en commentaire sur le blog en sachant que les réponses les plus rigolotes seront publiées...

    Tiens, depuis le temps qu'on se connaît, je vais vous faire participer à mon intimité. Non, pas à ce point là, quand même, ne vous énervez pas !!!

    Pause repas...

    Voilà, le retour de l'animateur de votre soirée (matinée pour la maman de Corinne. Coucou!!!). Bon, on en était au grand jeu concours,. Alors, si je vous dis : « Elle a assisté à une conférence consternante de banalité, où les clichés s'enfilaient mieux que les perles !!! » qui se reconnaît ? (indice, c'est pas quelqu'un de l'équipe, mais elle suit la campagne...).

    Allez, une dernière, pour la route : qui a prévu de nous permettre de faire du voilier dans un centre couvert à proximité de la Sèvre Niortaise ??? Bon, celle-là, elle est un peu facile !!!

    Je ne vais pas continuer dans cette veine, parce que ça va vite tourner en rond. Vous voyez l'idée générale, tout de même... En fait, une amie chère (non, pas parce qu'elle serait vénale, enfin... Vous pourriez peut-être intégrer un peu de poésie et de beauté dans ce monde de brute (de pomme, parce que d'endives molle, ce serait moins bon) !!!), m'a dit que j'avais intérêt à être drôle ce soir, vu qu'elle s'enquiquinait à cent sous de l'heure !

    Le problème, c'est que ça devient difficile. Déjà, au niveau de mes lectures, je n'ai plus grand chose à me mettre sous la dent !!! Aucune publication depuis le 14 mars. C'est dommage, on avait réussi à faire un vrai beau duo comique. Le schéma est éculé, certes, mais fonctionne toujours à merveille... Y en a un qui sort une colossale bêtise, et l'autre qui le chambre, et les rieurs rigolent... Mais la stratégie du silence, évidemment, ça rend les choses plus difficiles...

    « Reviens, on va vivre la main dans la main... », disait un grand philosophe... Non, c'est vrai, quelque part, en être réduit à devoir lire un polar sud-africain, un rapport sur les déplacements dans la communauté de communes ou encore le Plan Régional de l'Enseignement Agricole, alors que je sais que quelque part, il y a probablement encore de somptueuses âneries qui ne demandent qu'à éclore, ça me mâche...

    Heureusement, ce soir, je suis allé assister à une conférence sur l'infobésité. Et il faut bien le reconnaître, j'ai reçu une sacré dose de bêtise, en peu de temps... Un truc drôle, à propos de la conférencière : elle intervient à Sciences-Po... Spécialiste en communication... Ça explique bien des choses...

    Pour changer de registre, un peu, la campagne, ce sont de belles, voire très belles rencontres !!! Et si notre campagne n'avait dû ne servir qu'à celle que j'ai faite hier, alors ça en vaudrait encore la peine... Et puisqu'on approche de la fin de cette campagne, il me faut rendre hommage à toutes ces rencontres, ces sourires, ces questions et ces personnes qui ont manifesté leur soutien par des commentaires, des j'aime etc.

    Voilà Cécile, je ne sais pas si j'ai rempli le cahier des charges, mais ces derniers mots te feront sourire, en tous cas... Et je souris en les écrivant... Fais de beaux rêves. A demain...

    24h23

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    mercredi 19 mars

    mardi 18 mars

    lundi 17 mars

    dimanche 16 mars

    samedi 15 mars

    vendredi 14 mars

    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

  • Carnets d'une campagne, mercredi 19 mars

    23h47 , je suis en train de reprendre le dessus...

    C'est malin, tiens !!! J'ai pas la pression maintenant !!! Alors moi, tranquille comme baptiste, j'm'en vais voir un documentaire sur le café des arts (j'en profite pour déchirer des billets à l'entrée, tant qu'à faire!!!), et la tuile... Le truc, tu t'y attends pas, et ça te tombe dessus...

    Bon, faut que je vous raconte depuis le début, sinon, brouillon comme je suis, vous allez jamais comprendre... J'ai une telle tendance à partir sur des chemins de traverse, à billeveser comme une bête (oui, c'est un nouveau verbe... Je l'ai inventé parce que je trouvais que ça manquait un peu, dans la langue française. Bon, la définition est facile à comprendre : billeveser, c'est en quelque sorte la même chose que... baliverner ! Ou coquecigruter... A moins, bien entendu, que vous me préférassiez sornetter!!!), bref, à partir en vrille, que...

    Alors on reprend du début.

    Au commencement, il n'y avait rien ! Un peu comme à Saint-Maixent, diront les esprits chagrins, mais nous ne sommes pas comme ça...

    Bon, on va faire une avance rapide, parce que là, on ne va pas s'en sortir.

    En fait, au commencement de la soirée, il y avait... le ciel, le soleil, et... ma mère !!!

    • « Maman, mais qu'est-ce que tu fais dans mon blog??? Je veux dire, ici ???

    • Ben, je fais comme toi, je viens voir le documentaire sur le Café des Arts... Dis bonjour à ton père !

    • Mais maman, le Café des Arts, c'est ma génération, pas la tienne !!!

    • SPLAF (les effets spéciaux ont été réalisés en dolby stéréo) !!! Figure-toi, mon petit, que le café des Arts, j'y ai dansé avant même que tu n'envisages de voir le jour, alors maintenant tu déchires ces billets, et tu me laisses rentrer !!! »

    Déjà, ça commençait bizarre, cette histoire. Une claque (en fait, deux) !!! Bon, passons... J'ai continué à déchirer les billets, en sifflotant le poinçonneur des lilas, en disant bonjour à plein de gens que je n'avais pas vu depuis longtemps. C'est chouette (non non, toujours pas le femelle du hibou. Et toujours le même principe, ceux qui savent expliquent aux autres), la billetterie. De l'autre côté, Thierry faisait la même chose que moi (claque en moins, je crois), et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles (sauf pour le commerce du centre-ville mais c'est un autre débat). Au bout d'un moment, il faut faire le point sur les places qui restent, ou pas, savoir si on peut continuer à faire rentrer le public.

    Dans la salle, mes yeux croisent ceux de M. Moreau... Avec une immense pudeur, il détourne le regard, ne voulant pas dévoiler le lien qui nous unit... Mais je suis prêt, moi, et j'insiste. Un hochement de tête, et il me répond, tout en discrétion... Je sens notre complicité sur le point d'éclater au grand jour... Bref...

    Et bientôt, plus personne à accueillir. Je ne reste pas , décidé à revenir pour la deuxième séance...

    C'est lors de cette seconde projection que le drame se noue.

    Même scénario pour cette seconde projection... Ma mère en moins, fort heureusement pour ma joue... Ça fait plaisir à voir, cet engouement pour ce lieu génial. Toujours autant de monde... Mon médecin arrive, accompagné de son épouse. Je crois bien qu'ils me lisent aussi. Il est des sourires qui ne trompent guère.. Comme d'habitude, je lui demande des nouvelles de sa santé, avant de réaliser l'incongruité de la question. C'est comme une vieille blague entre nous. Le numéro est huilé comme une sardine au meilleur de sa forme... Je me demande si son épouse apprécie tant que ça l'humour de la situation... Après tout, il se pourrait que ce dimanche lui libère un peu de temps.

    C'est à ce moment précis que je me retourne, et que je la voie...

    Oui, elle est là, et l'action va se précipiter sous vos yeux ébaubis... Bon, je me doute que vous ne comprenez rien... Alors il est peut-être temps de faire une petite pause publicitaire :

    Ah, dioup dioup dioup dioup dioup !!! (eh, ça nous en rappelle, des souvenirs, ça, non ?)

    « Vous aimez les sirops, vous aimez les confitures, vous aimerez la Fabrique... La Fabrique, ce sont les meilleurs fruits gorgés de soleil, et délicieusement préparés par Olivier !!! »

    Bon, ça, c'est une private joke (et oui, je suis parfaitement bilingue) que je suis absolument le seul à pouvoir comprendre, avec ma mère mais elle ne me lit pas... Et Olivier, le fabricant, bien sûr...

    Fin de la pub...

    Alors je reprends... On avait vu la baffe, les rencontres improbables, les prémisses de l'amour et la rencontre... Posons les personnages : je suis là (évidemment), et rentrent Johanna, Anne, Corinne et sa maman... Tournée de bisous (c'est un truc que j'aime bien faire, ça, embrasser les filles...), et là, la tuile !!! La maman de Corinne qui me dit : « Ben alors, demain, on aura un truc à lire ??? Parce que moi, le matin, la première chose que je fais, parfois avant même le café, c'est d'allumer l'ordi... »

    Et voilà... Comment voulez-vous que je trouve l'inspiration après un truc pareil, moi ??? C'est foutu maintenant. Et il me reste au moins trois billets à pondre, d'ici samedi, moi...

    Bon, j'ai l'idée du dernier, heureusement... Mais les autres ???

    Si c'est comme ça, j'vais m'coucher... Demain, il fera beau...

    Et puis tant pis, vous n'aurez rien à lire demain...

    Na !!!

    24h54

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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    mardi 18 mars

    lundi 17 mars

    dimanche 16 mars

    samedi 15 mars

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    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

  • Carnets d'une campagne, mardi 18 mars

    25h12, v'la t'y pas que j'recommence à m'laisser déborder par le temps...

    Rhôoooooooo !!! C'est le seul mot intelligent qui me vienne à l'esprit pour caractériser cette soirée... Rhôoooooooo !!!

    Non, sérieusement, c'est énorme !!!

    Ce soir, c'était la réunion publique... Bon, en fait, pour de vrai, on flippait un peu. C'est vrai, c'est un exercice délicat... Moins d'une semaine avant l'élection, ça pouvait être casse gueule ! Il aurait pu n'y avoir personne, par exemple, ou seulement des gens hostiles !!! On aurait pu être mauvais !!! Avec la tension nerveuse, c'est vrai, tout était possible...

    Pour ma part, je fais plutôt partie des gens qui se disent que ça va bien se passer, mais quand même, y avait un peu de tension, faut bien le r'connnaître !!! Et puis voilà, ça démarre !!!

    Déjà, premier constat, y'a du monde !!! Mon voisin (un de mes voisins, venu sans même que je le sollicite) me dit qu'à la réunion publique de M. Moreau, à laquelle il assistait aussi, ils étaient 25 à tout casser, en comptant les conseillers... On est déjà au minimum 3 fois plus... Je reconnais un de mes anciens profs d'histoire-géo et sa femme (que je n'ai jamais eue en cours), attentifs (plus que moi pendant ses cours !!!).

    Corinne présente, se présente, et nous laisse faire de même. On la sent un peu tendue en début d'exercice, quand elle commence à présenter le projet... Faut dire, elle est debout, face à une assemblée nombreuse !!! Puis elle passe la parole à l'assistance, jeu des questions réponses... Et là, tout change !!! Plein de questions, sur l'intercommunalité, l'économie locale, le commerce, les économies d'énergie, l'accès aux soins, le jumelage, la jeunesse, la solidarité... Et la parole circule, rebondit, les idées fusent et les langues se délient... Corinne est brillante... Connaissant ses dossiers, posée, raisonnable... Mais surtout, on voit une équipe à la manœuvre... Nous sommes plusieurs à répondre aux questions, se complétant les uns les autres, s'enrichissant les uns des autres... Et la salle est séduite... Forcément !

    A la fenêtre, on voit passer la tête d'une conseillère municipale de la majorité sortante, sans doute venue se rendre compte de l'étendue du désastre (c'est vrai, nous ne sommes que des amateurs!!!). Elle en sera probablement pour ses frais !!!

    A la fin de la réunion, mon voisin me dit que s'il vote, ce sera pour nous... Et sincèrement, je n'y croyais pas...

    Quand je pense qu'il y a de cela 2 jours, je proposais mes services à M. Moreau... J'espère qu'il ne m'a pas trop pris au sérieux... J'ose à peine ouvrir mon courrier de peur d'y trouver un contrat de travail... D'un autre côté, ce qui me rassure, c'est qu'apparemment, il a cessé de me lire... La preuve ? Toujours ses fautes d'orthographe dans son blog, et son centre nautique... Bientôt une station de skis à exireuil !!!

    Bon, après tout ça, on se fait une dernière réunion de campagne, histoire de régler les derniers détails... On définit qui fait quoi, dimanche, et dans quelle étagère ! On grignote un morceau, on boit un verre, qui de jus de fruit, qui de cidre... Et on s'rentre...

    Ou pas...

    Avec Thierry A. (respectons l'anonymat), on va se boire un coup chez... Peu importe, mais une maison superbe... Et c'est là que tout a dérapé... L'accident bête... Ça faisait une journée complète que je n'avais pas lu une ânerie, et voilà qu'on me met la profession de foi (je précise pas laquelle, non ???) sous le nez... Et là : « Voter pour ma liste, c'est voter pour moi !!! » (j'ai reformulé, c'est pas écrit comme ça, mais c'est l'esprit global). Et puis l'autre détail, aussi, qui tue... Le changement de retrait sur la profession de foi, entre le nom du maire sortant et ceux des ses colistiers... subtile (?) mise en exergue ???

    Non, sérieusement, il y a vraiment un professionnel de la communication qui lui a fait écrire ça comme ça ??? En bleu ??? Il ne se fait pas payer, au moins ? Parce que, quand même, c'est consternant, non ??? C'est précisément pour ça que je suis avec Corinne... Parce que voter pour elle, c'est voter pour une équipe, et certainement pas l'inverse !!!

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien !!!

    Pi j'vais m'coucher, tiens !!! Na !!! 25h46...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    lundi 17 mars

    dimanche 16 mars

    samedi 15 mars

    vendredi 14 mars

    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

  • Carnets d'une campagne, lundi 17 mars

    22h55, enfin... C'est pas mal, côté horaires, non ???

    Non !!!

    Puisque j'vous dis que c'est pas possible... Pas ce soir, c'est tout !!!

    Ça fait deux s'maines que ça dure et pas une pause, rien. Je suis désolé, mais je ne peux pas avoir tout le temps l'inspiration, non plus !!! Déjà que quelquefois, j'me trouve limite, côté inspiration, ben ce soir, y a rien... Pas la queue d'une idée dans ma caboche... Ça sert à rien d'insister, c'est comme ça !

    En plus, j'peux pas passer mon temps non plus à lire des âneries... J'ai un métier, et franchement, à force, j'ai l'impression de régresser. Alors ça suffit... Faut m'laisser tranquille, maintenant !

    De toute manière, ce soir, j'ai la migraine...

    Si vous croyez que c'est simple, tous les soirs, de prendre son ordinateur et de trouver un truc à raconter... En plus, faut qu'je fasse gaffe, vu la qualité du lectorat !!! J'peux pas raconter n'importe quoi. Faut qu'ce soit drôle sans être lourd, piquant sans être agressif, intelligent sans être chiant, bien écrit sans sombrer dans le pédant, et tout ça en respectant les horaires... De ce côté là, il faut bien r'connaître que j'ai pris des libertés. Une licence artistique que ça s'appelle... Tu parles !!! Débordé, qu'ça s'appelle... Pas fichu d'respecter une contrainte d'écriture, et puis c'est tout...

    La vérité, c'est que parfois (allez, j'peux bien l'avouer), ben j'me couche et je triche un peu !!! Je ruse avec le temps...

    De toute manière, le temps, c'est subjectif, na !!! En plus, en fonction de la vitesse du TGV, c'est plus la même heure (demandez à Albert, il devrait vous le confirmer!!!). Alors, du coup, j'peux m'permettre. Tiens, par exemple, ce soir, ben si j'veux, j'dis qu'il est 23h04 sur mon ordi (en fait, il est 23h04 sur mon ordi, mais pour la démonstration vous allez faire semblant de croire que c'est pas vrai) alors qu'en fait, il est 23h05 (bon, ma démonstration tombe à l'eau, je suis fondamentalement honnête... Mais si j'avais été malhonnête, j'aurais pu tricher, na !!! CQFD).

    23h06 : vous êtes toujours là ??? Alors que j'vous avais dit que je n'avais rien à dire ???

    En fait, vous attendez que je dise du mal, c'est ça !!! Ben non, c'est terminé, cette époque, révolue qu'elle est, l'époque où c'que j'disais du mal, passée, pfiutttt (pfiutttt, je sais pas comment ça s'écrit. Du coup, j'ai pris un forfait t, et on verra bien... J'attends que Bernard Pivot me contacte pour y redire, on ne sait jamais... Ceci dit, Bernard, depuis qu'il est chef du Goncourt, il me snobe un peu...). D'abord, dire du mal, ça sert à rien, et ça fait perdre du temps sur les choses intelligentes qu'on pourrait avoir à dire... Remarquez, des choses intelligentes à dire, ce soir, j'en ai pas, alors c'est vrai qu'une petite méchanceté, ça pourrait occuper...

    Ben non !!! Tiens, à la place, j'vais vous parler de moi. C'est pas qu'ce soit passionnant, mais ça va occuper le terrain. Quand j'étais petit garçon (je repassais mes leçons, en chantant !!! Ah, les grands textes !!!), je voulais être médecin (comme tout le monde, en fait). Et très rapidement, je me suis rendu compte que je lisais trop pour y consacrer le temps nécessaire.

    Bien m'en a pris, puisque je lis toujours. Par contre, je n'ai rien contre les médecins (peut-être que le mien me lit alors il vaut mieux être prudent!!!), surtout qu'ils me soignent de temps à autres, mais j'ai fait souvent cette expérience assez troublante d'entrer dans le cabinet de l'homme de l'art un livre à la main (je ne sais pas pourquoi, mais les salles d'attente des médecins sont systématiquement occupées par des revues indigestes, quand elles ne sont pas indigentes !!!). Et la réaction est quasi-automatique : « Ah bon, que lisez-vous donc en ce moment ? » La conversation s'engage. Je lis Nancy Huston, John Kennedy Toole ou Bernard-Henri Lévy (mais non, je rigole!!!), peu importe et la réponse est automatique : « J'adorais lire avant (mais ça, c'était avant...), mais maintenant, je n'ai plus le temps!!! » J'vous avais bien dit que je vous parlerais des rapports entre la médecine et la culture. Ben voilà, ça, c'est fait... Je me demande si, dans le serment d'Hippocrate, on ne pourrait pas rajouter une ligne stipulant une interdiction, pour les médecins, de s'occuper de culture... En échange, on préciserait aux intermittents du spectacle qu'ils n'ont pas le droit d'exercer la médecine, et si ça se trouve, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possible, non ???

    Tiens, avec tout ça, j'me demande si je ne l'aurais pas sortie, ma petite vacherie du soir !!! C'est malin.

    Puisque c'est ça, j'vais m'coucher...

    A23h26, na !!!

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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    samedi 15 mars

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    les jours d'avant

  • Carnets d'une campagne, dimanche 16 mars

    21h30, enfin... Le temps retrouvé...

    Cher M. Moreau,

    vous me permettrez sans doute cette familiarité... Nos lectures réciproques nous rapprochent à présent, et je sens croître une intimité que je ne pouvais guère soupçonner en début de campagne.

    Cher M. Moreau, disais-je donc,

    je vous adresse ce courrier aujourd'hui car je vous sens en plein désarroi. Votre maîtrise orthographique s'en ressent, et vous n'osez même plus corriger vos maladresses de crainte, sans doute, que je ne vous brocarde à ce propos. Et la confusion vous gagne, hélas, vous faisant perdre la sérénité toute professionnelle que l'on vous connaît pourtant. C'est pourquoi je vous offre mes services. Il est à présent bien évident pour chacun que je dispose de véritables compétences, bien que n'étant qu'un amateur, en matière de communication et de gestion des sources d'information, compétences dont vous avez grand besoin.

    Qui mieux que moi en effet saura opérer une véritable prise en main de votre page Facebook, ainsi que de votre blog, afin d'en corriger les erreurs et fautes les plus grossières, et vous éviter par là même les retraits humiliants auxquels vous avez été contraints ces derniers jours (ce n'est jamais satisfaisant, le retrait) ? Je suis vous le savez bien votre principal lecteur, et sans doute le plus attentif (je sais que cette attention est réciproque et je vous en sais gré), et mon cœur saigne quand je découvre que vous avez l'intention d'ouvrir « le centre nautique couvert que tout le Saint-Maixentais et tout le Haut-Val de Sèvre attendent. » M. Moreau, tout de même !!! Comment pensez-vous pouvoir ouvrir un centre dédié à la navigation à Saint-Maixent ??? Couvert !!!

    Par ailleurs, je me fais fort de renouer le dialogue avec les élus des communes avoisinantes qui n'ont pas vraiment apprécié de se faire épingler par ce formidable site qui vous accorde 20/20 en matière de dépenses (l'absence de cinéma, de centre socioculturel, la baisse régulière de la population et les trottoirs inserviables n'étaient pas comptabilisés dans cette étude..), tandis que ces élus ont des notes assez peu reluisantes, y compris vos amis politiques. Ou encore avec les membres de votre équipe que vous destinez au conseil communautaire tout en précisant que seules les communes sont légitimes...

    Enfin, dans le cadre de mes missions, je pourrai peut-être également renouer le dialogue avec une jeunesse qui, vous l'oubliez hélas trop souvent, n'a pas pour seule aspiration la pratique du sport ou de la natation, à moins qu'il ne s'agisse de navigation, voire de surf, allez savoir !!!

    Bien évidemment, et compte-tenu du retard d'ores et déjà pris, j'attends une réponse dans les plus brefs délais, si vous souhaitez que je puisse intervenir à temps pour les prochaines échéances cantonales. Libre à partir du 23 mars, il me faudra bénéficier d'un emploi du temps aménagé de manière à ce que je puisse me consacrer à mon mandat municipal, et vous comprendrez bien que, la situation étant celle que nous connaissons tous, celui-ci m'occupera grandement.

    Dans l'attente de votre réponse, je vous prie d'agréer, monsieur Moreau, l'expression de mes salutations respectueuses.

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    samedi 15 mars

    vendredi 14 mars

    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

  • Carnets d'une campagne, samedi 15 mars

    25h55, un peu plus... plus que quelques minutes avant de rattraper le temps perdu...

    Et voilà... Une journée d'espoir et à présent, à nouveau, le doute m'habite... Pourquoi ne dit-il rien ??? Il aurait pu rajouter un n à son intergénérationel, enlever des points à ses etc... Corriger au moins un peu ses fautes de syntaxe... Et non, rien, le silence !!! Alors, bien sûr, il m'a transmis sa photo en pied, devant ses amis réunis... Et évidemment, il me reste les blagues qu'il m'adresse, messages subliminaux qui ne trompent personne : sa passion nouvelle pour le cinéma, son désir de maison des associations... Je m'attends presque à tout moment qu'il n'en finisse par me parler de la jeunesse, et de son besoin de lieux de convivialité... Ce serait tellement drôle !!!

    Non, ce soir, je me sens las, mon cher carnet... A quoi tout cela peut-il bien servir, finalement ? Alors, je m'en retourne vers mes démons habituels : l'exigence éthique de Lévinas, l'ironie de Jankélévich, la gouaille d'un Rabelais ou encore la puissance épistémologique de Garou !!! Et pourtant, ses écrits me manquent, la maladresse stylistique, la fragilité orthographique. C'est à ce genre de détails que l'on reconnait un vrai professionnel...

    Bref... Un grand philosophe disait, avec un sens de l'à propos qui n'appartient qu'au visionnaire dont l'oeil s'illumine d'une indicible lueur à l'heure où la fragilité blafarde du jour qui point s'efface devant l'audace du soleil émergeant à l'horizon (ça va, vous suivez ??? Non, il faut dire, je peux faire une pause, vous laisser le temps de relire... Vous êtes sûr ? Ok, on y retourne) : il suffira d'un signe, un matin !!! (Ah, vous voyez bien, vous avez été obligés de reprendre la phrase du début !!!) J'attends ce signe...

    Alors bien sûr, je n'attends pas en vain non plus. Je m'occupe, je vais à la rencontre des gens, je distribue des tracts, je me prépare à la réunion publique... On parle voirie avec les gens, trottoirs. On parle école aussi, et culture... Nous étions nombreux aujourd'hui, et les échanges ont été fructueux... L'espoir s'anime et s'illumine. Mais ces signes me manquent... Demain, sans doute, demain...

    Et s'endormir en attendant, laisser la nuit me recouvrir de son blanc manteau... A moins qu'il ne soit noir (le manteau, vous pourriez suivre, que diable !!!), allez savoir, à notre époque...

    Demain...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    vendredi 14 mars

    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

  • Carnets d'une campagne, vendredi 14 mars

    31h30, un peu plus... la course contre le temps va finir par être gagnée...

    Cher carnet,

    je t'écris aujourd'hui pour te raconter la très grande joie qui a été la mienne. Je t'avais déjà dit que je pensais que celui qui occupe mes pensées me lisait secrètement. Et bien ça y est, j'en ai à présent l'absolue certitude... Il a su avec subtilité me faire passer un message aussi clair que le ciel d'été, du moins quand il est clair. Et, à toi je ne peux pas le cacher, ça a été une émotion immense. Je sais, tu te demandes, cher carnet, comment je puis être certain de ce que j'avance. Tu te dis sans doute que je suis dans le fantasme. Alors écoute un peu ce que je vais te raconter, et dis-moi si c'est le fruit de mon imagination.

    Tu t'en souviens sans doute, nous avions commencé cette correspondance subtile par l'histoire d'une photo... Je suggérais, sans avoir l'air de rien, le retrait d'icelle d'un certain endroit, et il avait mis un certain temps à accéder à ma requête. J'avais encore des doutes à ce moment-là, et mon manque de confiance me faisait accroire que c'était peut-être le fruit du hasard, ou l'intervention d'un tiers qui nous avait conduit à ce concours de circonstances, fort heureusement gagné... J'avais tort, et il a su me détromper avec brio, dévoilant par là même sa lecture assidue.

    Mon second stratagème a cette fois-ci payé à plein, puisque je n'en ai fait part qu'à toi, et cette fois-ci, nul autre que lui ne pouvait s'en apercevoir. Dans un second message, adressé à la face du monde, mais que je ne destinais en fait qu'à lui, il avait été question de propriété intellectuelle, photocopillage et droit de publication (tu le comprendras sans doute, j'utilise d'autres termes que ceux utilisés alors, afin d'éviter qu'il ne soit démasqué trop facilement). Et la réponse ne s'est pas faite attendre, confirmant tous mes espoirs. Tout a disparu, comme par enchantement... Je ne sais où mon ravissement va pouvoir à présent me conduire. Mes envies deviennent folles... Crois-tu, cher carnet, que je peux à présent évoquer sa ponctuation improbable, ses fautes de français, si charmantes ! Ses etc... vont-ils demain se transformer en etc. ? (non, ne va pas vérifier... Laisse nous la solitude de ces échanges, et je te raconterai, promis...) Lui parlerais-je de nos souvenirs communs, le club de judo, que j'ai longtemps pratiqué, et où j'avais animé les contrats bleus, à l'époque ? Oserais-je lui rappeler que la construction du dojo récemment rénové, nous la devons à son prédécesseur, à qui nous avions à l'époque dédié une manifestation, depuis débaptisée ? Mes espoirs deviennent fous !

    Nous nous lisons l'un l'autre, donc... Et maintenant ? Que faire ? Pourrons-nous nous parler plus directement un jour ? Cher carnet, je ne te cache pas que je ne suis pas sûr de pouvoir dormir, ce soir, tant le trouble m'assaille... Il ne nous reste à présent qu'une semaine pour tout nous dire, une semaine pour ces échanges secrets. Chacun à sa manière parle à l'autre, et bientôt, très bientôt, tout sera dit...

    Mon cher carnet, je te laisse... Il me faut à présent me reposer. La journée va être longue... A demain de te retrouver, à l'issue des rencontres, sans doute...

    Stéphane, un candidat bat la campagne...

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    jeudi 13 mars

    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

  • Carnets d'une campagne, jeudi 13 mars

    34h30, un peu plus...

    Bon, plus ça va, moins les journées sont suffisamment longues pour pouvoir faire tout ce qu'on veut... Hier grosse journée de travail, (installation d'une expo, enregistrement des documents dans la base, accueil des élèves et étudiants avec le sourire, infos sur des conférences et spectacles auprès des collègues), suivie de la sortie au théâtre avec la collègue de lettres et nos élèves de seconde (spectacle et acteurs magnifiques, l'art de la diction de l'alexandrin élevé à son comble, mise en espace épurée et mise en scène sobre, Britannicus dans toute sa splendeur !!!). Plein d'émotions aussi, durant cette journée. La joie en lisant la réponse de Corinne, sobre, sereine, on se dit qu'on a raison d'être avec elle, l'excitation en découvrant que nos efforts portent leurs fruits, et que les articles incorrects disparaissent de Facebook comme du blog, et la tension nerveuse qui peu à peu s'apaise...

    Il faut bien le dire, après la jubilation, j'ai eu une pensée pour M. Moreau. Je me suis dit qu'il avait dû vivre un grand moment de solitude lorsqu'il s'est vu contraint de retirer ses articles, et je dois reconnaître que, le faisant, il puisse admettre par là-même de manière tacite qu'il avait fait une erreur m'oblige à un certain respect. C'est dommage qu'il ne puisse pas retirer également ses accusations dans le presse, évidemment, ni s'excuser des accusations mensongères, mais tout de même. Ceci dit, quel dommage, puisqu'il a la chance d'avoir un conseiller en communication et influence dans son équipe, de ne pas l'avoir consulté avant ces publications aujourd'hui retirées !!!

    Ceci dit, ce débat est à présent derrière nous, et nous pouvons revenir à nos états d'âme de candidat dans une équipe... Je vous ai déjà parlé de l'ambiance qui règne dans celle-ci, chaleureuse, dynamique, enthousiaste et optimiste... Mais en fait, une équipe, ça rayonne aussi... Il y a autour de nous également des gens qui nous aident à réfléchir, à proposer, à construire... Ainsi, par exemple, je connais quelqu'un (bonjour m'dame !!!) qui, faisant régulièrement des recherches dans le cadre de son travail, me signale systématiquement les ressources qui pourraient nous intéresser... C'est aussi grâce à toutes ces personnes que notre campagne peut s'enrichir, se développer, enthousiasmer les foules... Et c'est chouette (mais non, pas la femelle du hibou !!! En fait, en réalité, la chouette n'est jamais la femelle du hibou. Le saviez-vous ???).

    Nous devisions hier soir (c'est à dire mercredi, je vous rappelle qu'on est jeudi) avec Thierry A. (je ne mets que l'initiale pour ne pas qu'on puisse le reconnaître) en rentrant d'une réunion, et je luis disais justement que, saint-maixentais de longue date, j'étais particulièrement heureux de cette campagne qui me donne la sensation de pouvoir me réapproprier une ville à laquelle je suis attaché... C'est un sentiment très fort, qui transporte, et ça fait du bien. Je suis bien placé, comme beaucoup dans notre équipe, pour savoir tout ce qui nous manque, et envisager les possibles...

    Demain (vendredi entre 0 et n'importe quel autre chiffre avant 48h), je vous raconterai peut-être l'élection de 1989... J'en étais déjà, et je me souviens (merci Georges Perrec...) assez bien... Si un jour ces carnets d'une campagne devaient être adaptés cinématographiquement par Luc Besson, j'aimerais assez que mon rôle à ce moment-là soit tenu par un Daniel Auteuil très vieilli et tout voûté, avec un canne, qui viendrait s'asseoir au coin d'une grande cheminée de ferme avec une voix chevrotante en disant : " Ah ben vous savez, mes enfants, j'me souviens bien d'cette époque, et j'm'en vas vous raconter un peu tout ça !!!". A moins que Woody Allen ne s'empare du sujet et ne choisisse John Malkovich... Allez savoir...

    On verra demain...

    Stéphane, un candidat bat la campagne

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    mercredi 12 mars

    les jours d'avant

  • Carnets d'une campagne, mercredi 12 mars

    23h30, un peu plus...

    Ben voilà, c'est malin ! Je change ma manière de procéder et tous mes repères s'évanouissent... Ca va aller, ça va aller !!! Alors on en était où, avec tout ça ? Ah oui, j'avais dû conclure sur les rapports entre la culture et la médecine, mais je sens que là, ce n'est pas vraiment le moment. On avait dû évoquer aussi les rapports ambivalents de notre maire avec la nouvelle communauté de communes... Ah oui, c'est ça, je m'étais dit que, peut-être, l'amateur que je suis pourrait peut-être apprendre quelque chose au professionnel que M. Moreau est dans le domaine du droit d'auteur. Je peux me tromper, mais il me semble bien que ce respect du droit d'auteur impose qu'on ne puisse nullement partager sur un site web, ou une page facebook, la photographie scannée d'un extrait de livre, ou encore d''un article de presse... Cela n'a rien à voir avec le fait de mettre un lien sur un site web vers un autre site (par exemple, au hasard, celui du Courrier de l'Ouest), puisque, dans ce cas, il s'agit d'un document déjà accessible à tous. Par exemple, si l'article de M. Moreau d'hier avait été en ligne sur le site du Courrier de l'Ouest, il aurait parfaitement pu le partager sur son blog, en mettant le lien renvoyant vers le site du Courrier de l'Ouest. Mais en l'occurence, il n'a aucunement le droit de scanner cet article pour le mettre à disposition de ses quelques lecteurs, dont je me flatte de faire partie...

    J'entends déjà les commentaires... Oui, il dit ça, mais en fait, comme son article dans le Courrier de l'Ouest n'est rien d'autre qu'une reprise de celui sur sa page Facebook et sur son blog, après tout, c'est lui l'auteur. Et certains d'ajouter (si si, je vous entends !!!) tu cherches la petite bête, manière élégante d'insinuer que je serais quand même un peu un ergoteur de bas-étage... Admettons !!! Mais quand-même, si on remonte un peu plus loin dans le blog en question, surprise, un autre article est scanné, avec un titre évocateur : "Faites des Lumières" : La nouvelle édition se prépare. ( Courrier de l'Ouest 1er mars 2014). Sauf que l'article en question est paru... dans La Nouvelle République, ce même 1er mars... Alors, je l'ai déjà évoqué parfois, c'est vrai que M. Moreau a du mal avec ses sources... Mais quand même, pour un professionnel, ça fait un peu désordre, non ???

    Enfin, moi, j'dis ça, j'dis rien... Et puis, il est temps d'aller dormir, non ???

    A demain...

    Stéphane, un candidat bat la campagne

    PS : vous êtes nombreux à me réclamer les liens vers les billets précédents... Les voici :

    les jours d'avant

  • Investissement

    Bon, c'est une évidence pour tous à présent, la crise nous amène inéluctablement à une nouvelle révolution. J'en discutais encore il y a peu avec Michel au Café du Boulevard, en dégustant un de ces nectars dont les gargotiers du lieu ont le secret, et nous convînmes ensemble de l'inéluctabilité (j'aime bien ce mot, et comme c'est moi qui écris, je le garde, na !!!) du fait, entre 2 rots sonores car il faut bien que jeunesse se passe... Alors révolution, certes, mais comme disait Lénine, que faire ???

    Vous le savez tous, il est de ces moments dans la vie d'un homme où il faut savoir prendre de grandes décisions (je dis homme, mais vous connaissez le Napo, les femmes sont bien sûr les bienvenues), et Michel n'est pas homme à se laisser abattre en plein ciel d'une adolescence fugace autant que sublime, mais ça ne veut rien dire... Bref... La réflexion étant aux hommes d'action ce que la main de ma soeur est à la culotte du zouave, nous avons d'un geste impétueux de la tête accompagné d'un mouvement gracieux de la main convié Seb, aubergiste du moment, à nous resservir un godet, avant de réfléchir à une stratégie...

    Les questions qui se posent sont nombreuses, vous vous en doutez, et quelques godets ont dû être éclusés avant que nous entrevissions une début de solution... Quelle révolution, bien sûr, tout d'abord, et avec qui ??? Quel avenir pour les vaut pas cher ??? Y aura-t-il des dindes à Noël (bè tè, on y est, justement...) ??? Et surtout, comment anticiper tout ça ???

    Ben oui, une révolution, ça se prépare !!! Vous ne croyez tout de même pas qu'on va y aller, comme ça, en baskets, décontractés du gland, etc. ? Non, le maître mot d'une révolution réussie est l'anticipation, et vos serviteurs n'ont pas peur de leurs responsabilités. Ainsi donc, de questionnement en questionnement, de réflexion en réflexion, d'analyse en d'urine (oups), et, cela va sans dire mais cela va mieux en le disant, de godets en godets, nous avons mis au point notre stratégie pour cette révolution qui vient, comme l'écrivaient les leaders de l'ultra-gauche,et avons donc décidé de lancer notre OPA hostile sur l'usine de balais de l'ami Vincent. Oui Vincent, crois bien que nous en sommes désolés, mais ton entreprise va devenir cruciale pour la révolution, et il est temps à présent de nous préparer comme il se doit.

    En effet, toute révolution se doit d'avoir ses bons comme ses méchants, et on peut difficilement imginer une révolution qui se passerait d'effusions de sang. Dès lors, et lorsqu'on sait que la tête au bout des piques est à la révolution ce que le bêtisier consternant est aux réveillons télévisés, ou encore la main de ma soeur est à la culotte du zouave (je sais, je me répète...), il est largement temps d'investir massivement dans la fabrication des piques susnommées... Et quoi de mieux qu'une usine de balai pour anticiper tout ça !!! Ca fera pas de belles piques, les manches ??? En plus, avec les têtes, on pourra toujours continuer à balayer...

    Alors, on dit merci qui ? Le Père-Noël, ou bien ??? Allez, tous souscripteurs sur my major company. Pour une fois que ça servira à quelque-chose...

    Et en attendant, Banzaï !!!

  • Revue de presse de Michel

    Heureux lecteurs et followers fidèles de Yakabouger, nous avons la chance, que dis-je, le privilège voire l'imense honneur d'accueillir dans nos pages les oeuvres de l'excellentissime analyste de la presse française et étrangère Michel Pineau, dont nous allons vous livrer ici, mais par épisodes, la revue de presse qu'il a présentée au Café du Boulevard, à Melle, le 13 octobre dernier (en fait, je crois bien que c'était le 12, mais soyons indulgent avec un homme dont les facultés déclinent autant que la main de ma soeur dans la culotte du zouave). Bonne lecture, et n'hésitez pas à commenter...

    Générique

    Malgré leur chevelure grisonnante, leur bedaine croissante et leurs facultés décroissantes, ils restent les lions superbes et généreux aux yeux de toute une génération de cagoles post trentenaires, hystériques et soumises, prêtes à tout pour offrir leur corps déjà flétrissant à la rapacité de leurs idoles déclinantes , allant même, aux premières lueurs d'une aube frémissante, jusqu'à faire la plonge, le ménage et sortir les poubelles, tandis que ces messieurs, avachis au bar, sirotent leur bière tiède en bafouillant les plus grands succès de Bill Deraime, mesdames messieurs, les Yellow Fingers in the Noise...

    On le surnomme le Sanglier du Quaireux pour ses petites boules et son gland en trompette, son dernier livre intitulé « Ma panse donc je suis » est un best seller à Mazières sur Béronne.... Gilles Bouchaud

    Pom...

    Un salut tout particulier à l'équipe de D4B, Nicolas...., Une équipe de FR3 devait être là également, mais je crois qu'ils n'ont pas pu démarrer la Traction...

    J'aimerais tout d'abord m'excuser pour la teneur de l'annonce de cette revue de presse par Sylvain Griffault sur le réseau internet du Café du Boulevard... On peut y lire en effet :« Revue de presse avec Michel Pineau et ses pinettes »... Ce n'est pas à l'honneur de son auteur que de révéler au grand jour l'atrophie des membres de ce trio d'artistes incomparables, sans qui ce spectacle n'aurait ni queue ni tête... On pouvait attendre davantage d'humilité de la part de quelqu'un qui, après élagage de sa chevelure style « nic d'ageasse » de chez Franck Provost, a expulsé une famille entière de pies qui y avait élu domicile en mai dernier et désormais sans domicile fixe, non, M. Griffault, tout cela n'est pas très joli joli...

    Cher public, au risque de te surprendre, me voici heureux, oui, heureux de retrouver enfin ma France, ma France qui descend dans la rue, ma France qui gueule, qui vocifère, ma France qui a des valeurs et qui se lève tôt, car quand on a des valeurs on se lève à l'heure, ma France qui retrouve enfin les vertus du patriotisme vichyssois et, décomplexée, refuse l'enculage de mouches collectiviste, cette France qui rêve d'astiquer la croissance et qui transpire sous les aisselles, cette France qui ne prend qu'une douche par semaine pour économiser l'eau des irrigants, cette France qui pointe au lieu de jouer aux boules, cette France blanche qui nique les nègres mais qui fornique au Cap Nègre, cette France qui dépense sans compter et qui compte sans penser, cette France qui engrosse sans plaisir et qui met bas sans péridurale pour sauver la sécurité sociale... Cette France d'en bas qui manifeste aux côtés de ses maitres, rois du poulet anémié et du goret pénicilliné, champions de la rigueur salariale et de l'austérité environnementale, qui chaque jour même le dimanche travaillent dur et, à l'instar des fabricants de mines anti-personnel, souvent d'arrache-pied...

    Non, plus sérieusement, vous les avez vus l'autre jour à Quimper avec leur bonnet rouge à bigoudis dans la manif organisée par la FNSEA et les patrons routiers pollueurs... « Faut foutre en l'air les portiques » qu'ils disaient ! Là-dessus, y en a qui sont allés péter les balançoires dans les jardins !!! Bon il sont un peu cons, alors il a fallu leur expliquer, l'écotaxe et tout le bazar... " Comment ? Une taxe pour financer le développement du frêt ferroviaire ? Et pourquoi pas une hausse des salaires pendant que vous y êtes ? " Non, eux ils veulent pouvoir conduire gratuitement leurs putains de camions jusqu'en Roumanie, en Belgique, ou en Allemagne, là où la main-d'oeuvre est moins chère, pour y faire abattre leurs gorets... En France, dans les années 40, au moins on utilisait beaucoup le train pour envoyer...... Qu'est-ce que je raconte ?... Et puis d'abord, est-ce qu'on est sûrs que tous les gorets reviennent ...

    JINGLE MUSICAL

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